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Feminines PSG : Juvisy : le PSG ne séduit pas mais se qualifie

Publié le 10 Mars 2012 à 23h57 par Cyril Peter
Planète PSG a assisté ce samedi au stade Robert Bobin d'Evry-Bondoufle au huitième de finale de la Coupe de France entre Paris et Juvisy, le leader du championnat. Timorées en première période puis dominatrices après la pause, les Parisiennes éliminent leurs adversaires aux tirs au but (0-0, 4-3 tab) et gagnent ce deuxième duel au sommet de la saison entre clubs franciliens.
Composition du PSG : Pons – Soyer (Debonne, 49e), Blanc, Delannoy (cap.), Boulleau – Bussaglia, Pizzala – Houara, Long, Dali (Thomas, 65e) – Masar (Coton-Pélagie, 78e).

Les quelque 800 spectateurs ont certainement été déçus par le spectacle offert pour ce deuxième derby d'Ile-de-France. En première mi-temps, les Juvisiennes, qui avaient déjà remporté le premier choc francilien de la saison en novembre dernier (1-0), ont bousculé des Parisiennes inoffensives. En revanche, la deuxième période a été à l'avantage de ces dernières : plus incisives, elles ont dominé territorialement pendant 45 minutes sans trouver la faille. Une fois de plus cette saison...

Paris, visage pâle

Après un round d'observation dans le premier quart d'heure de jeu, au cours duquel les deux attaques ont fait preuve de maladresse dans le dernier geste, les alertes juvisiennes se multiplièrent. Sur coup de pied de coin, Véronique Pons, légèrement bousculée, relâcha le ballon dans ses cages (22e). Un but non validé par l'arbitre.

Plus sereines que leurs adversaires, les coéquipières de l'expérimentée Sandrine Soubeyrand s'installaient dans le camp adverse. L'internationale française Gaëtane Thiney trouva la barre transversale sur coup-franc aux 25 mètres, plein axe (27e). Puis, la capitaine emblématique de Juvisy tenta un lob astucieux au même endroit, pour tromper Pons, un poil trop avancée (28e). Enfin, la turbulente Thiney sema le trouble dans une défense Rouge et Bleu, qui évoluait de plus en plus bas, mais buta sur Pons, vigilante sur sa ligne (34e).

Sur les rares incursions parisiennes, Allie Long, Kenza Dali ou encore Ella Masar ne parvenaient pas à prendre le dessus sur la défense essonienne, plus véloce. A l'inverse, les attaquantes de Juvisy semblaient bien plus décontractées : talonnade de Laëtitia Tonazzi, dribbles de Thiney, une-deux... Les joueuses de Sandrine Mathivet ne profitaient pas du manque d'engagement d'un PSG étrangement absent. A la pause, les Parisiennes, dominées dans le jeu et inexistantes en attaque, s'en sortaient bien.

Une qualification dans la douleur

Au retour des vestiaires, les Parisiennes se montraient plus conquérantes, plus agressives à la récupération, plus appliquées dans la construction, mais pêchaient toujours dans le dernier geste. Discrète en première mi-temps, Ella Masar manqua sa première occasion du match : un face-à-face perdu contre la gardienne Marion Mancion, peu sollicitée jusque-là (65e).

Côté juvisien, pas grand-chose à se mettre sous la dent, à l'exception de la frappe écrasée de sa buteuse Tonazzi qui se présentait pourtant seule face à Pons (71e). Juvisy touchait moins le ballon, reculait et misait sur des contre-attaques maîtrisées par une arrière-garde Rouge et Bleu attentive, impeccable dans la relance et intraitable dans les duels. Et comme bien souvent, face aux grosses écuries de l'élite, le PSG brillait défensivement mais ne trouvait pas l'ouverture...

Logiquement, l'issue de cette rencontre frustrante, entre deux équipes qui ont dominé chacune une mi-temps, allait se décider aux tirs au but. La deuxième tireuse juvisienne tira au-dessus des cages. Puis la très technique Coton-Pélagie, entrée en jeu quinze minutes plus tôt pour Paris, l'imita... Dans la difficulté, le PSG 2011-12 s'en remit une nouvelle fois à son dernier rempart, qui capta le ballon sur la dernière tentative de Juvisy.

Défait en championnat en novembre dernier (1-0), les coéquipières de Pons tiennent leur revanche et se qualifient dans la douleur, sous les yeux du directeur général adjoint, Philippe Boindrieux. Une qualification dédiée au père - décédé dernièrement - de l'attaquante parisienne Candice Prévost, non retenue pour ce match mais présente dans les tribunes.
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