Quantcast

L1 PSG : Dijon : Notes > Paris a du caractère

Publié le 12 Mars 2012 à 20h51 par Ted75
Le PSG a encore montré un visage de champion potentiel à Dijon. En difficulté après l'expulsion de Sissoko, en dépit d'une certaine maitrise du ballon, Paris s'est parfois compliqué la tâche et a encore encaissé un but sur coup de pied arrêté. Pas mal de contres gâchés par manque de lucidité et un nul qui semblait contenter les Parisiens en fin de match. Avant une ultime action au bout de laquelle Gameiro a retrouvé le chemin du but. Et permis au banc parisien de se libérer de manière fantastique, preuve d'une âme régnant dans le vestiaire. Quelques satisfactions, à commencer par l'auteur du raid dans le temps additionnel...
Homme du match :
Ménez (7) : Il a été choisi car son raid à la 91ème minute après tous les efforts fournis et qui s'achève, en plus, par le but victorieux avec la lucidité nécessaire pour servir Gameiro mérite bien une distinction. La fatigue expliquera sans doute pourquoi sa 10ème passe décisive en championnat ne fut pas la plus parfaite, le ballon étant donné un peu trop en retrait. Il a eu le mérite par ailleurs de provoquer des décalages grâce à une bonne conduite de balle en contre. Auteur d'une frappe repoussée par Reynet (14e), il ne cadre pas ensuite sa reprise de volée (24e), avant d'envoyer une tentative pas assez puissante (36e). Il avait déjà gâché un contre en n'assurant pas son centre pour Pastore (54e), avant de se racheter ensuite en servant bien mieux l'Argentin dans la surface (66e). Pas mal d'efforts dans le repli défensif, ce qui met davantage en évidence son action de fin de match.

Reste de l'équipe :
Sirigu (6.5) : Encore peu de travail pour le portier italien qui ne peut rien sur le but encaissé et qui a réalisé une belle parade sur une tentative de Corgnet (34e).

Ceará (4.5) : Il réclamait une place de titulaire il y a quelques semaines mais force est de constater que le Brésilien n'a pas livré une grosse performance. Loin de là. Ce qui ternit son match ? Son oubli de marquage sur Paulle qui amène le but égalisateur dijonnais. Il a également peu apporté offensivement en raison d'un déchet assez conséquent au niveau de ses centres. Auteur également d'une mauvaise relance dans l'axe (82e), il est vraiment passé à côté.

Alex (7) : Solide encore une fois, le robuste défenseur a fait parler sa puissance dans les duels mais également son sens du placement en étant l'auteur de bonnes interceptions. A son crédit, deux bons sauvetages dans la surface (18e, 82e).

Sakho (7) : Voilà le Sakho que l'on aime ! Montant en puissance au fil du match, il a semblé plus à l'aise que ces dernières semaines. Avec un beau duel avec Jovial et deux duels gagnés (62e, 67e), dont le deuxième grâce à un tacle salvateur.

Tiéné (6.5) : Dur sur l'homme, l'Ivoirien constitue vraiment le remplaçant idéal qui répond présent quand il le faut. Rarement pris en défaut, même s'il est l'auteur d'une relance dans l'axe qui aurait pu couter cher (34e), il a ouvert le score dans une position d'avant-centre où il a su être lucide pour ouvrir son pied afin de tromper Reynet (49e). Remplacé, diminué, par Armand (80e), dépassé sur une accélération de Koné (86e).

Sissoko (7) : Même s'il a été expulsé pour une semelle sur Bauthéac (42e), il mérite bien d'être noté tellement sa première période a frisé la perfection. Un chiffre étonnant d'ailleurs : avec uniquement 42 minutes passées sur la pelouse, il a été le troisième Parisien à toucher le plus de ballons (derrière Nenê et Ménez mais a égalité avec Matuidi et Pastore !). Agressif dans le bon sens du terme, même si l'arbitre n'a pas été d'accord, il a brillé par ses transversales qui ont parfaitement orienté le jeu et ses percées bien senties dans l'axe. Et que dire de cette action magnifique où il enchaîne coup du sombrero avec une ouverture millimétrée pour Pastore (18e).

Matuidi (7) : Comme face à Ajaccio, il a confirmé son grand retour en forme et joue parfaitement son rôle de joker derrière le duo Motta-Sissoko. Avec lui, l'absence de l'un des deux joueurs passe inaperçue tant il joue simple et vers l'avant. Son engagement sans limite dans l'entrejeu lui permet d'être l'auteur de bons jaillissements et il a su se montrer davantage présent lorsque l'équipe s'est retrouvée en infériorité numérique. C'est lui qui récupère le ballon qui amène le premier but parisien.

Pastore (6) : Le moins en vue des joueurs offensifs. L'Argentin a parfois manqué d'agressivité pour pouvoir influer sur le jeu parisien. Il manque une grosse occasion, avec une frappe repoussée du pied par Reynet (12e) et réalise un bon centre pour Ménez (24e). Sinon, il n'a pas été assez prompt pour reprendre un centre de Sissoko (25e) et a semblé parfois ailleurs. Il a semblé étonnamment plus à son aise quand Paris s'est retrouvé à dix. Descendu à la hauteur de Matuidi, il a pu partir de loin et faire profiter sa qualité technique, comme ce coup du foulard (69e). Il lance Hoarau sur l'action du premier but et a ensuite manqué le but du break suite à une frappe trop croisée (66e). Remplacé par Chantôme (85e), qui n'a pas eu le temps de s'exprimer.

Nenê (6) : Très disponible d'entrée, avec pas mal de ballons touchés côté droit et dans l'axe et à l'origine de quelques situations, il s'est peu à peu éteint de l'animation du jeu parisien. Bonne entente avec Ceará mais ce dernier n'a pas su profiter de leur relation technique. A noter également des coups de pieds arrêtés assez mal tirés.

Hoarau (6.5) : Le Réunionnais présente un profil qui permet aux défenseurs de pouvoir jouer long afin de faire profiter aux milieux offensifs de ses qualités à la déviation. De bonnes remises également avec un souci constant de combiner. Mais encore pas assez tranchant dans la surface, même s'il est l'auteur d'une passe décisive pour Tiéné sur le premier but, comptant surtout sur la faiblesse de son vis-à-vis (Zarour). Plus utile en seconde période en phase défensive où sa présence a permis de repousser le danger sur les coups de pieds arrêtés. Remplacé par Gameiro (79e). Une entrée compliquée avec des premiers ballons difficiles à négocier. Mais il inscrit le but libérateur après pourtant un contrôle limite, mais la passe de Ménez n'était pas un cadeau (90e+1).

Ancelotti (7) : Toujours calme sur son banc, même quand il vient demander des explications avec l'arbitre, il a su gérer cette rencontre en effectuant les changements idoines et qui ont encore fait la différence en fin de match avec le but de Gameiro. Au départ, il a choisi à nouveau ce 4-2-3-1, avec Nenê à droite et Ménez à gauche. Les latéraux ont encore eu pour consigne de participer offensivement, à l'image des montées de Ceará et du but de Tiéné, ce qui est compensé par la couverture de Matuidi ou Sissoko dans le couloir. A dix, Paris est passé en 4-4-1, Pastore descendant d'un cran et Hoarau participant plus au jeu. Gameiro est ensuite entré pour apporter de la profondeur. Un coaching gagnant.
Doudoune sans manche PSG Collection officielle
Doudoune sans manche PSG, bleue avec liseré. Taille Homme du S au XXL. Matière polyester.
-9% - Profitez de l'offre chez Amazon

Lire les 00 commentaires
Commentaires