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PSG : Caen, juste un accident ?

Publié le 19 Mars 2012 à 19h46 par Ted75
Samedi à Caen (2-2), le PSG a sans doute réalisé l'un des pires matches de la saison. Pas assez agressifs, brouillons dans le jeu, les Parisiens ont paru déboussolés sur la pelouse du stade d'Ornano. Le but à la dernière minute n'a pas fait oublier les nombreuses carences entrevues auparavant et une réaction est vivement attendue mercredi soir...
Un pari tactique manqué
Les nombreuses absences à Caen (Chantôme, Sissoko, Nenê, Maxwell, Bodmer) ont obligé Carlo Ancelotti à revoir ses plans. Exit le 4-2-3-1 aligné ces derniers temps, l'entraîneur parisien a choisi de composer un 4-4-2 à plat. Hoarau et Gameiro étaient associés, soutenus par Pastore à gauche et Ménez à droite. Le duo Matuidi-Motta devait ensuite permettre d'approvisionner les joueurs offensifs. Oui mais voilà, ce système n'a absolument pas marché. La faute à qui ? Pas vraiment à un joueur en particulier mais plutôt à un équilibre général. Avec ce système, Ancelotti voulait sans doute imposer une grosse pression sur l'équipe adverse avec un bloc positionné haut permettant aux attaquants de multiplier les situations dangereuses face au but adverse. Mais pour cela, il aurait fallu des joueurs à leur meilleur niveau.

Positionné en retrait de Gameiro, Hoarau a ainsi été fantomatique, ses déviations ne trouvant que rarement un partenaire. Quant à son coéquipier d'attaque, il aura tenté en vain de multiplier les courses sur le front de l'attaque. Concernant Ménez et Pastore, ils ont souvent eu la volonté de combiner ensemble mais il manquait souvent le "deux" dans les une-deux. Leur déchet dans leurs transmissions mais aussi leurs conduites de balle ont par conséquent déséquilibré l'équipe qui s'en est retrouvée coupée en deux sur les contres normands...

Un changement rapide et une timide amélioration
Contrairement à son prédécesseur, Carlo Ancelotti a rapidement réagi pour changer le système de son équipe en un 4-2-3-1 plus équilibré passée la demi-heure de jeu. Gameiro est passé à droite, Ménez à gauche et Pastore a pris l'axe derrière Hoarau. Le changement a résidé dans la meilleure organisation défensive de l'équipe qui a moins subi à ce moment-là les assauts adverses. Mieux en place, Paris n'a pas trouvé pour autant la solution dans le jeu. Il y eut bien une légère amélioration autour de l'heure de jeu, suivant les entrées de Bisevac et Jallet et le but chanceux de Pastore, mais cela n'a pas duré bien longtemps. L'équipe a surtout manqué d'un patron sur le terrain et la non-performance de Motta n'est sans doute pas étrangère à ce manque de maitrise. On notera toutefois que les joueurs du banc ont eu un rôle important pour insuffler de la fraîcheur. Encore une fois.

Le money-time, un trompe l'œil ?
Les dernières minutes sont devenues une spécialité parisienne : face à Montpellier (Hoarau à la 88ème), à Lyon (Hoarau à la 90ème+4), face à Ajaccio (Hoarau à la 86ème et de Nenê à la 90ème+2), à Dijon (Gameiro à la 90ème+1) et à Caen (Jallet à la 90ème+1). Mais Paris ne reviendra pas tout le temps de situations compliquées et si ces faits justifient le caractère fort du groupe parisien, ils ne doivent pas faire oublier les lacunes de l'équipe dans sa capacité à se mettre à l'abri dans le temps réglementaire...

Alors quel système adopter ? Le système en arbre (4-3-2-1) adopté par Ancelotti dès son arrivée semble avoir été abandonné car trop compliqué à comprendre pour des joueurs en manque de maturité tactique. L'entraîneur italien devrait selon toute vraisemblance revenir à un 4-2-3-1 plus conforme aux qualités de Javier Pastore, joueur par lequel passe les succès de demain. Car c'est bien l'influence de l'Argentin qui permettra au jeu parisien de s'améliorer. A Lyon, en fin de match, on a également pu voir un 4-4-2 en losange intéressant (de gauche à droite Motta-Sissoko-Bodmer avec devant eux Nenê en meneur derrière le duo Hoarau-Gameiro). Cela impliquerait toutefois l'absence de Ménez ou de Nenê afin de permettre à Pastore de s'installer dans le rôle du numéro 10. Avec la richesse de l'effectif, quand il est au complet, Ancelotti a le choix...

Prochaines échéances très importantes
Le calendrier à venir a de quoi faire peur. Après la réception de Lyon en Coupe de France mercredi, Paris accueillera Bordeaux dimanche prochain. Sur courant alternatif, les Girondins ont su se sublimer quand il le fallait comme ils l'ont montré à Lille (victoire 5-4), face à Lyon (succès 1-0), ou à Montpellier malgré la défaite (1-0). Ensuite, viendra Nancy à Marcel-Picot, chez qui il n'est jamais facile d'empocher des points (Lyon et Montpellier peuvent en témoigner), et l'Olympique de Marseille au Parc pour un choc qui pourrait constituer, déjà, un petit tournant. Les matches s'enchaînant, l'équipe pourra encore perfectionner les automatismes en faisant attention à ne pas prendre trop d'avertissements (Ménez, Sakho et Hoarau pourraient notamment être suspendus face à l'OM en cas de jaune face à Lyon ou Bordeaux). Avec les retours prochains de Nenê, Sissoko et Bodmer, importants au milieu dans un secteur en perdition samedi dernier, l'optimisme reste de mise. A condition, enfin, de ne pas attendre le temps additionnel pour forcer la décision...
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