Publié le 14 Mai 2012 à 16h36 par Ted75
Le PSG a enregistré sa troisième victoire consécutive en championnat face à Rennes (3-0). Un match surtout maîtrisé en seconde période après un premier acte fermé. Malgré ce bel écart, la victoire de Montpellier face à Lille (1-0) empêche Paris de pouvoir rêver au titre, les Héraultais n'ayant besoin que d'un point à Auxerre, déjà en Ligue 2, pour décrocher le Graal. A retenir de ce match contre les Bretons, donc, les performances éblouissantes de Nenê et Ménez.
Hommes du match :
Ménez (9) : Il n'a pas marqué mais aura grandement contribué à rendre cette rencontre vivante par sa justesse technique, ses dribbles déroutants et l'agacement qu'il provoque chez l'adversaire. A son crédit, de multiples tentatives : une frappe contrée (7e), deux autres pas cadrées (11e, 39e) et une sur le poteau (74e). Mais surtout un très beau raid sur le côté gauche où il déposa Apam avant d'offrir un caviar à Nenê, sa 12ème passe décisive en L1 (47e). Avant de provoquer le coup franc du 2ème but, grâce à un bon crochet devant ce même Apam (57e), ainsi que le penalty du 3ème but, victime d'une faute de Kana-Biyik (64e). En somme un match complet où il aurait aussi pu obtenir un coup franc et l'expulsion d'un défenseur rennais (39e). Ovationné à sa sortie par le Parc qui l'avait tant sifflé en début de saison. Une belle revanche. Remplacé par Armand (80e).
Nenê (9) : Le Brésilien réussit incontestablement sans doute la meilleure saison de sa carrière. Et évidemment sa meilleure sous les couleurs parisiennes. Avec son triplé, son premier en Ligue 1, il rejoint Giroud en tête du classement des buteurs. Tout y est passé d'une frappe bien placée sur le premier but (47e), à un coup franc lunette opposée (58e) puis un penalty à contre-pied (65e). Son entente avec Ménez a également sauté aux yeux, lui qui a été son partenaire privilégié à de nombreuses reprises (7e, 11e, 30e, 39e, 77e). Auteur par ailleurs d'un bon centre pour Bodmer (16e), il a été sévèrement averti pour une simulation dans la surface (43e). Remplacé par Hoarau (88e).
Reste de l'équipe :
Sirigu (5.5) : Pas vraiment sollicité, il a vécu une soirée tranquille malgré une sortie nécessaire devant Doumbia en début de match (2e). Seul bémol : son jeu au pied défaillant.
Jallet (6.5) : Le capitaine parisien est décidément porte-bonheur. Invaincu lorsqu'il a le brassard, il a livré une partie sérieuse même si son apport offensif est resté limité.
Alex (6.5) : Le défenseur parisien a encore fait parler sa science du placement et son jeu de tête.
Camara (6.5) : Auteur d'une très bonne intervention d'entrée suivie d'une relance propre (10e), il n'a pas beaucoup tremblé face à l'inexistence des attaquants adverses.
Maxwell (6) : Match neutre du lateral brésilien passé milieu offensif en fin de match.
Sissoko (6) : En-deça de son meilleur niveau même s'il réussit un bon tacle glissé devant Mavinga qui a lancé une belle offensive (39e). Parfois présent au combat, il a raté plusieurs relances. Remplacé par Chantôme (84e), pour son grand retour.
Bodmer (6) : Devant la défense en première période, milieu relayeur gauche en deuxième. Mais un match moyen où son jeu en relais est précieux mais où sa nonchalance, parfois, peut pénaliser l'équipe. Auteur d'un coup de tête pas loin du cadre (16e), il a également enflammé le Parc sur un double-contact réussi (69e).
Matuidi (6.5) : Infatigable, il débute mal son match en étant l'auteur d'une passe en retrait mal ajustée vers Sirigu (2e). Il s'est bien rattrapé ensuite en ayant le souci de jouer vers l'avant. A l'aise devant la défense après la pause.
Pastore (6.5) : L'Argentin a été à l'origine de pas mal de mouvements intéressants avec Nenê et Ménez, dont l'action du premier but où il excelle dans le rôle de l'avant-dernier passeur (47e). Ensuite, il a alterné le bon et le moins bon, avec une percée plein axe mal achevée (63e) et une frappe cadrée sans danger (86e). Averti pour une méchante semelle (45e+1).
Ancelotti (7) : Certains chercheront encore à comparer l'Italien à son prédécesseur avec un bilan moins bon au retour. Mais force est de constater que le tacticien a trouvé la bonne formule en laissant le trio Ménez-Pastore-Nenê libre de tout repli afin de pouvoir bien combiner en phase offensive. Dommage que cela arrive trop tard dans cette saison. Il a décidément écarté de son esprit Mamadou Sakho, en tribunes ce dimanche, ainsi que Kévin Gameiro, même pas entré en jeu. Avec l'absence de Ménez dimanche prochain à Lorient, Hoarau pourrait donc tenir la corde pour être aligné.
