Publié le 27 Août 2012 à 20h22 par Ted75
Emoussés, sans imagination, trop approximatifs dans les transmissions, les Parisiens ont enregistré leur troisième nul en trois matches de championnat. Un début de saison loin des espérances attendues et une équipe qui ne demande qu'à progresser. Car plus la condition physique des joueurs s'améliorera, mieux le jeu parisien se portera. Du moins espérons-le...
Homme du match :
Alex (6.5) : La charnière est l'une des rares satisfactions de la soirée. Le défenseur brésilien s'en est en tout cas bien sorti en sortant de belles interventions (13e, 90e+1), ainsi qu'un tacle glissé parfait (11e) et deux contres pour s'opposer à des frappes adverses (24e, 54e). A son crédit, un coup de tête dévié juste à côté sur un corner (45e+2).
Reste de l'équipe :
Sirigu (6) : Le gardien italien a vécu une soirée tranquille en n'étant pas du tout sollicité. Il a su rassurer dans les airs sur les coups de pieds arrêtés.
Jallet (3.5) : Encore insuffisante la performance du capitaine parisien. Hormis un beau retour défensif en fin de match (87e), il a multiplié les errances dans son couloir tant défensives qu'offensives.
Sakho (6.5) : Bordeaux avait été un bien mauvais souvenir pour lui puisqu'en mars dernier, c'est après ce match qu'il avait perdu sa place au profit de Bisevac. Mais ce match de mars semble loin. Car, comme son compère Alex, le jeune défenseur parisien a su tenir le choc face au géant Diabaté avec qui il a livré un beau duel. Il a notamment contré in extremis une tentative de l'attaquant bordelais qui partait bien (60e), et a su se montrer rassurant dans ses relances une fois n'est pas coutume.
Maxwell (3.5) : Encore une prestation insipide du latéral brésilien qui n'a pas apporté grand-chose dans son couloir.
Rabiot (6) : A 17 ans, le jeune milieu formé au club a étonné par son aisance balle au pied. Il n'a pas eu peur de prendre des initiatives et n'a pas rencontré de difficultés pour orienter le jeu. Juste à son débit, une perte de balle (13e) et des actions gâchées en raison d'un pied droit inutilisé. Il faut dire que sa position de relayeur droit ne lui facilite pas la tâche...
Motta (4) : Il revient de blessure et cela s'est vu. Il a manqué de constance et a multiplié les pertes de balle (16e, 35e, 42e, 54e, 62e, 89e, 90e+1).
Matuidi (5) : Toujours aussi présent pour ratisser des ballons mais un apport offensif inexistant. Remplacé par Verratti (80e), auteur d'une bonne passe dans l'intervalle vers Ménez (83e), mais aussi coupable d'une perte de balle dangereuse (90e+3).
Nenê (4.5) : Il a rarement convaincu à ce poste de milieu axial, légèrement décalé à droite. A son crédit, une belle passe pour Pastore (19e), une frappe lointaine boxée par Carrasso (45e) et un centre fuyant qui passe devant tout le monde (83e). Beaucoup de centres manqués de ce côté droit et pas beaucoup plus d'amélioration quand il est passé à gauche en fin de partie.
Pastore (4.5) : Parfois nonchalant, l'Argentin semble physiquement hors du coup. Est-ce la préparation qu'il digère mal ? Le numéro 27 parisien s'est tout juste signalé par une bonne frappe claquée par Carrasso (19e) et une belle talonnade pour lancer Rabiot (45e+1). Sinon, pas mal de passes dans le mauvais tempo et une activité restreinte...
Ibrahimovic (5.5) : Auteur d'une subtile déviation pour servir Nenê (19e), le Suédois s'est procuré les deux plus grosses occasions de la seconde période avec un coup franc surpuissant juste à côté et calculé à 125 km/h (52e), puis une frappe enroulée du gauche qui n'est pas passée loin non plus (73e). Beaucoup d'appels sur la pelouse et, comme face à Lorient, il s'est positionné plus haut en seconde période après avoir été surtout présent au milieu de terrain en début de match.
Ancelotti (4) : L'entraîneur italien interroge toujours sur son coaching. Il semble encore tâtonner dans le système utilisé avec son 4-3-2-1 fétiche qu'il a encore changé, comme face à Lorient, par un 4-2-3-1 dans la dernière demi-heure. Il a encore changé son équipe par la force des choses, avec les absences de Lavezzi et Chantôme, ce qui ne facilite toujours pas les automatismes. Surtout au milieu de terrain, un secteur-clé dans ce système de jeu. Patience avant de le critiquer à tout-va et attendons que tout le monde soit sur le pont pour que l'équipe soit compétitive...
