Publié le 09 Août 2013 à 22h38 par Ted75
Le PSG n'a pu faire mieux qu'un nul à Montpellier en ouverture du championnat de Ligue 1 (1-1). Une rencontre contrastée pour une équipe parisienne qui a du se réveiller en seconde période après une entame compliquée et médiocre.
Composition du PSG :
Sirigu, Jallet, Alex, T. Silva (cap.), Maxwell – Lucas (Rabiot, 86e), Verratti (Ongenda, 76e), Matuidi, Pastore – Lavezzi (Cavani, 71e), Ibrahimovic.
Montpellier-PSG : 1-1 (Cabella, 10e pour Montpellier, Maxwell, 60e pour le PSG). Expulsion : El Kaoutari, 72e.
Voilà ce qui va attendre le PSG tout au long de la saison. Plus encore que la saison dernière, le champion de France en titre sait qu'il va être scruté, provoqué, parfois harcelé. C'est ce qui s'est passé à la Mosson, où Montpellier a dépensé une grosse débauche d'énergie pour tenir ce nul face à une équipe parisienne à deux visages. Le premier très agaçant en première, le deuxième un peu plus rassurant même si encore largement perfectible. Et au final un nul qui rappelle celui de l'année dernière dans ce même stade, avec tout simplement les mêmes buteurs...
Que de pertes de balle en première période
Tout avait si mal commencé pour des Parisiens bien pressés par les Héraultais. Après une perte de balle d'Ibrahimovic, qui a longtemps protesté pour obtenir une faute, Cabella concluait un contre rapide converti avec un peu de réussite (1-0, 10e). La philosophie de Laurent Blanc, on la connait. Cette volonté de jouer, d'avoir la possession du ballon, aurait été efficace si les joueurs parisiens avaient su faire bon usage de ce ballon.
S'occupant beaucoup trop à jouer les "pleureuses" auprès de l'arbitre, ne sachant pas comment se positionner (avec un embouteillage dans l'axe et pas assez de jeu sur la largeur), les joueurs de la capitale bafouillaient complètement leur football. Surtout, une énième perte de balle, de Verratti, aurait pu couter cher si Cabella avait été plus adroit (39e).
Changement de système et de visage après la pause
Hormis une frappe d'Ibrahimovic repoussée par Jourdren (28e), Paris était donc en-dessous de tout. Et attendait la reprise pour afficher un visage plus cohérent. Dans un 4-2-3-1 plus équilibré, avec Lavezzi à gauche et Pastore dans l'axe. Réaction immédiate du PSG. D'abord sur deux coups francs tout juste hors cadre d'Ibrahimovic (47e) et Lucas (55e). Avant que Maxwell, comme l'an dernier, ne marque à La Mosson à la conclusion d'une ouverture de Pastore déviée par Ibrahimovic (1-1, 60e). Montpellier s'essoufflait alors et ne faisait que défendre.
L'entrée d'Edinson Cavani (71e) représentait une menace supplémentaire et "El Matador" était tout près de marquer son premier but en France sans un sauvetage de Tiéné, l'ancien de la maison (74e). Une action qui suivait l'expulsion d'El Kaoutari (72e) qui, pensait-on, allait faciliter la tâche des Parisiens. Que nenni. Une frappe trop croisée de Pastore (86e) et une tête pas assez puissante de Rabiot, sur un corner d'Ongenda (90e+2), concluaient cette rencontre rythmée. Un nul, un moindre mal...
Beaucoup de défaillances individuelles
Sans vraiment de jeu collectif, le PSG a déçu pour cette première. Même si physiquement, les joueurs sont à des niveaux différents, certains ont déçu. La liaison entre le milieu et l'attaque n'a pas fonctionné et Pastore n'est apparu que par intermittences, pour ne pas dire rarement. L'action du but sauve son match. Lucas a encore prouvé qu'il avait du travail tactique à faire tant ses déplacements ne sont pas en phase avec ce que ce poste de milieu droit requiert dans un 4-4-2. Quant à Lavezzi, il n'a rien réussi de bon. On évoquera aussi la prestation indigne et décevante de Verratti, encore très nerveux et auteur de quelques pertes de balle. Il a tout simplement manqué un patron au milieu, que n'a pas pu être Matuidi malgré une grosse activité.
Prochain rendez-vous, Ajaccio au Parc dimanche prochain. Avec sans doute Cavani d'entrée au côté d'Ibrahimovic. Un duo prometteur qui a montré des prémices de complicité. On a hâte d'y être !
