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PSG : Pastore, artiste incompris ?

Publié le 05 Septembre 2013 à 15h24 par Ted75
Que le chemin est long depuis son arrivée il y a plus de deux ans, en aout 2011. Javier Pastore est désormais la tête de turc de bon nombre de supporters ainsi que, désormais, des médias. Les observateurs lui attribuent la responsabilité de la faiblesse du jeu parisien. Est-il vraiment le seul coupable ?
Pastore en mode alternatif
divers/pastorelyon_0905034733.jpg" align="left"> Arrivé début aout, Javier Pastore conquit immédiatement les cœurs parisiens. Des prestations déroutantes où ses gestes techniques et son sens de la passe dans le bon tempo firent merveille. Durant deux mois. Un mois d'aout en guise d'échauffement avec deux passes décisives à Toulouse (1-3). Puis septembre arriva et le passeur devint buteur. Décisif, comme face à Brest (1-0), à Annecy face à Evian TG (2-2), à Montpellier, deux buts dont une superbe volée (0-3), ou face à Lyon, où il trompa Lloris dans un angle fermé (2-0). Et aussi perforateur de défenses, comme sa démonstration face à Salzbourg en Ligue Europa, avec deux slaloms de haute volée (3-1), ou face à Nice, où il provoqua un penalty sur une accélération dont il a le secret (2-1). Deux mois de promesses. Et d'un coup, l'artiste se tut.

Il trouva ainsi toutes les excuses du monde pour expliquer sa méforme devant les médias : fatigue due aux voyages avec sa sélection, mauvais positionnement sur le terrain, froid. S'il continua de marquer (Caen, Bratislava, Bilbao), ce n'était plus le même Pastore. Moins enclin à se replacer et n'ayant plus la même influence dans le jeu. L'arrivée d'Ancelotti, en janvier 2012, lui redonna à peine de l'élan. Il termina toutefois bien la saison avec des buts face à Sochaux (6-1), à Lille (2-1), contre Saint-Etienne (2-0), et à Lorient (1-2). Suffisant pour le relancer ?

Baladé à différents postes et toujours irrégulier depuis
La saison 2012-2013 devait être celle de la confirmation. Elle sera celle des doutes exacerbés autour de son cas. Ancelotti l'utilisa dans une position assez similaire à celle d'aujourd'hui, en relayeur. Un positionnement plus bas pour lui permettre également de retrouver la sélection argentine, assez pourvue en milieux offensifs. Le technicien italien dut rapidement se résoudre à l'aligner plus haut (numéro 10 dans un 4-3-1-2), puis... sur le banc. Le passage au 4-4-2 à plat lui redonna toutefois espoir. A gauche, comme à droite, l'Argentin sembla plus en jambes, combina bien avec ses latéraux, et repiqua dans l'axe à bon escient. Il participa à la bonne phase du club en décembre. Puis se montra irrégulier en 2013. divers/pastore-barcelone_0905033442.jpg" align="right">

Après un court passage sur le banc en janvier, il aligna les prestations tantôt fantomatiques, tantôt brillantes. C'est en Ligue des champions qu'il se signala le plus, à Valence (1-2), et surtout à Barcelone au Camp Nou (1-1). Il fut d'ailleurs tout près d'entrer dans l'histoire du club en marquant dans l'antre barcelonais, à la suite d'un contre rapide. Mais Pedro, et son égalisation, en décida autrement. Sa fin de saison fut plutôt anonyme, malgré deux jolis buts du côté d'Annecy face à Evian TG, et le voilà symbole du début de saison poussif du PSG actuellement...

Pastore seul à bord ?
Médiocre en aout, Javier Pastore a laissé son talent dans les vestiaires. Mais il n'est pas le seul élément à décevoir. Surtout, le jeu parisien n'est pas en place et il ne peut à lui seul détenir la clé. Le manque de mouvements des joueurs devant lui dessert son jeu car peu de Parisiens demandent le ballon dans la profondeur, hormis Cavani. Pas étonnant de voir que Ménez, toujours à la recherche d'espaces, était le partenaire qu'il cherchait le plus la saison dernière. Il rencontre donc les mêmes difficultés qu'un certain Lucho Gonzalez à la fin de son épopée marseillaise, vrai numéro 10 à l'ancienne comme lui.

divers/scanpastorelequipe1_0905034443.jpg" align="left"> Après son match contre Guingamp, les médias n'ont pas été tendres. Notamment le journal "L'Equipe" du 1er septembre qui lui a consacré deux articles à charge avec des titres assez évocateurs (voir ci-contre). Le public parisien reste, lui, partagé. Avec une forte majorité qui demande sa mise à l'écart. Mais samedi dernier au Parc, les nombreux sifflets ont couvert quelques applaudissements venus des deux virages. Comme si certains restent nostalgiques du Pastore première version. Celui qui était si insouciant, si fantasque, si magique avec ses dribbles déroutants qui en feraient danser plus d'un. L'artiste Pastore a laissé place à un joueur qui ne semble dégager plus d'enthousiasme, plus d'envie.

Meilleur en Europe comme le club divers/pastore triste_0905033636.jpg" align="right">
Ballotté à plusieurs postes, "El Flaco" a perdu ses repères. Milieu gauche dans les premiers matches, puis relayeur droit, même milieu droit à certains moments face à Guingamp, le numéro 27 du PSG a perdu confiance en ses qualités. Problème personnel ? Présence envahissante d'Ibrahimovic qui vient régulièrement occuper sa zone ? L'Argentin n'est pas doué dans les duels. Nullement bagarreur dans ce championnat physique, il pourrait même s'épanouir davantage ailleurs. Dans un football plus technique et joueur comme en Espagne. Pas en France. Et ce n'est pas un hasard si ses meilleures prestations furent réalisées en Coupe d'Europe...
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