Publié le 06 Novembre 2013 à 15h08 par Ted75
Quand Paris fait preuve d'autant de suffisance, il est puni. Ce match de mardi soir face à Anderlecht (1-1) nous en a rappelé quelques-uns de la saison dernière. Avec une équipe jouant à un rythme de sénateur, sans beaucoup d'implication et de mouvements. Le résultat nul est donc un moindre mal face à une formation belge globalement prenable pourtant.
Homme du match :
Matuidi (6.5) : Il a été le plus actif sur le terrain en proposant sans cesse des solutions dans l'entrejeu. Il a notamment été intelligent pour apporter le surnombre, comme sur l'action du but égalisateur où il centre vers Ibrahimovic (70e).
Reste de l'équipe :
Sirigu (5) : Encore un jeu au pied défaillant et des sorties aériennes peu rassurantes. Un début de saison globalement moyen du gardien italien, qui semble plus pataud que la saison dernière. Vigilant sur une frappe de Mitrovic (32e), mais ne parvient pas à dévier la frappe de De Zeeuw, le buteur belge (68e).
Van der Wiel (5) : Un match neutre pour le Néerlandais, moins offensif qu'à l'accoutumée.
Alex (6) : Une bonne présence athlétique et un coup franc surpuissant passé à côté du cadre (67e).
Marquinhos (6) : Meilleur à la relance et dans ses anticipations. Remplacé par Thiago Silva (62e). Le Brésilien ne monte pas assez promptement sur De Zeeuw, auteur du but belge (68e) et manque d'offrir la victoire au PSG sur un coup de tête pas assez puissante suite à un coup franc (90e+6).
Maxwell (5.5) : Le latéral gauche a semblé à court de rythme et de forme. Parfois dépassé dans son couloir, il n'a pas pesé offensivement.
Motta (6) : Juste dans son jeu, à l'image de ses deux belles ouvertures vers Lavezzi (6e, 53e), il a cherché à impulser le rythme du jeu parisien. En vain.
Verratti (5.5) : Le jour de ses 21 ans, il n'a pas livré son meilleur match et en a parfois trop fait . Remplacé par Ménez (76e), coupable d'une perte de balle dangereuse (81e) et qui semble avoir perdu ce sens de la provocation balle au pied.
Lucas (5.5) : Quelques bonnes accélérations (6e, 12e, 25e, 29e) mais la plupart mal conclues. Il a gâché une opportunité dans la surface (53e) puis n'a pas cadré deux frappes (64e, 88e).
Lavezzi (5) : Toujours aussi actif et... brouillon. Il rate, d'entrée, une grosse occasion en loupant son coup de tête alors qu'il était idéalement placé dans la surface adverse (6e). Auteur ensuite d'une frappe contrée dans la surface (11e), il a multiplié les mauvaises transmissions. Même s'il est un peu racheté en signant une bonne inspiration pour lancer Matuidi sur l'action du but parisien (70e). A cédé sa place à Pastore (75e). Entré derrière Ibrahimovic, il s'est signalé par une déviation subtile pour lancer Ménez sur la gauche (76e), une bonne ouverture pour Ibrahimovic (79e), et une frappe cadrée (89e). Mais, alors qu'on lui demandait de mener le jeu, il a semblé parfois se cacher entre les lignes.
Ibrahimovic (6) : Beaucoup de pertes de balle, malgré une frappe puissante juste au-dessus (17e), deux beaux services pour Lucas (53e, 64e), et une tête à côté suite à un corner (55e), Mais le Suédois a su être présent au bon endroit, au bon moment, pour égaliser en deux temps, après avoir vu sa frappe toucher le poteau (70e).
Blanc : L'entraîneur parisien avait pourtant prévenu du degré de motivation nécessaire pour ce type de rencontre qui aurait pu qualifier le PSG pour les 8es de finale de la Ligue des champions. Comme s'il sentait le coup arriver. Son onze de départ avait été sans surprise, avec la présence de Lucas pour remplacer Cavani, blessé. Son choix de faire entrer Thiago Silva en cours de partie a pu paraître surprenant en revanche. Soucieux de vouloir donner du temps de jeu à son capitaine, de retour de blessure, le Cévénol a effectué ce changement surprenant à ce moment du match. Il a choisi de changer de système en fin de partie (4-2-3-1), comme face à Lorient, pour permettre à Pastore de s'exprimer de la meilleure manière. Mais l'équipe est restée sans génie, sans créativité.
