Publié le 02 Septembre 2014 à 16h39 par Julien Mondou
Suite à la lourde défaite de l'A.S. Saint-Etienne face au Paris-Saint-Germain, le journaliste sportif, Didier Roustan, analyse le jeu des adversaires du PSG et souligne le manque de courage et d'ambition des entraîneurs adverses, et plus particulièrement des coachs français. Alors ce manque de courage est-il un mal bien de chez nous ?
"Ce PSG/ASSE a été hautement symbolique. De la supériorité du PSG ? Non, de la frilosité des entraîneurs français. On sait qu'avec Bielsa, ce ne sera pas comme ça. Avec Jardim, on verra bien... Galtier s'est dit : Je vais tenter un coup. Pourquoi pas. Mais il nous met trois centraux, Monnet-Paquet et Tabanou sur les côtés, trois milieux et deux attaquants. Jusqu'à la boulette de Ruffier, ça tient. Ils ne pensent qu'à défendre. On ne saura pas ce qui ce serait passé sans la boulette, mais ça sentait dans cette configuration le 2 ou 3-0. Alors quand ils prennent le but, quel est le plan B ? Ce plan B pour égaliser et faire un match nul puisque personne ne vient pour gagner au Parc... Ils se disent qu'on ne sait jamais, sur un malentendu... Mais ils s'en prennent un 2e avant la mi-temps... problème... il faut alors en marquer 2. Avec cette tactique là, tu ne risques pas d'en marquer 2. Et que vois-je à la 46e minute, les mêmes. Où est le plan B ? Il n'y en pas. Galtier se dit qu'il faut limiter les dégâts. Je dis NON ! Ce n'est pas possible de raisonner comme ça, il risque 45 minutes. Il faut se donner des possibilités pour essayer. Si on demande à tout entraîneur français ce qu'il faut faire dans ce cas de figure, il signe pour ne pas prendre une branlée ! Même si la chance est infime, il faut tenter, c'est ça le football ! Le même soir, il y avait 0-2 pour le Real Madrid à la Real Sociedad. Ils se sont fait éliminer par des peintres juste avant en barrage de la Ligue Europa. Et ils font quoi, ils prennent encore plus de risques et ils gagnent 4-2 les mecs ! Résultat des courses, dans le même temps, Saint-Etienne s'en prend 5 avec un penalty oublié, etc," fustige le chroniqueur sur son blog.
