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L1 PSG : Monaco : Les notes > Paris rechute

Publié le 06 Octobre 2014 à 17h26 par Julien Mondou
Après l'emballante victoire face aux Barcelonais mardi dernier en Ligue des Champions, l'équipe du Paris-Saint-Germain retrouvait la Ligue 1 avec un match de gala l'opposant à un A.S. Monaco décevant en ce début de saison. Les supporters parisiens attendaient légitimement une confirmation pour ce match de la 9ème journée. Il en sera tout autre puisque, sans démériter, la formation de Laurent Blanc est retombée dans les fâcheux travers qui l'empêchent de conserver son avantage au score. Une fois de plus, Paris mènera mais se verra rejoindre dans le temps additionnel. N'ayant pas su, une nouvelle fois, tuer le match malgré des occasions franches, les Parisiens, friables physiquement et mentalement, ont trop reculé et subi pour, inexorablement, craquer en fin de match (90+2). Ce « mal parisien », récurrent, s'installe et laisse Laurent Blanc comme impuissant, voire maladroit. Pendant ce temps, l'OM s'envole et pointe à 7 longueurs d'avance.

L'homme du match


> Pastore : 7,5 Positionné en numéro 10, l'Argentin confirme son excellent début de saison. Il fait dorénavant preuve de régularité. Il a été le rare joueur offensif capable de déclencher des décalages et des mouvements dangereux. Sa technique et sa vision du jeu ont régalé le Parc des Princes. Son ouverture pour décaler Bahebeck initie l'action du but de Lucas. Même fatigué, il aurait été plus utile sur le terrain que sur le banc de touche (remplacé par Cabaye à la 76'). Sa sortie a laissé le reste de l'équipe comme orpheline, en manque de créativité et sans ressort offensif pour tuer le match.

Le reste de l'équipe


> Sirigu : 6 Que reprocher au portier italien ? Même s'il n'a pas été souvent inquiété, il s'est montré vigilant notamment sur la frappe de Ferreira-Carrasco. Sur le cafouillage amenant le but, il ne peut pas grand-chose.

> Van der Wiel : 5,5 Le Néerlandais rend une copie sérieuse mais sans grand relief. Son adversaire direct n'a jamais vraiment pris le dessus malgré une vitesse et une vivacité dangereuses. Son apport offensif n'a été que trop sporadique.

> Camara: 5,5 N'est pas Marquinhos qui veut ! Même si l'ancien Stéphanois ne lâche rien dans les duels, il a semblé à la limite pour suivre les offensives adverses. Il a parfois paniqué, comme sur l'action amenant le but monégasque.

> Luiz : 6 Son agressivité et son implication ne font aucun doute. Il ne dégage cependant pas une assurance tout risque, notamment sur le but adverse où il n'est pas exempt de tout reproche. Ses relances sont dans l'ensemble précises et ses quelques montées balle au pied amènent une alternative dans la construction du jeu.

> Maxwell : 5,5 Comme son homologue du côté droit, le latéral brésilien n'est jamais paru en danger. Il n'a cependant pas été assez disponible sur son côté. Dommage quand on connait sa qualité de centre, comme à la 37ème où il adresse un véritable caviar à Cavani et Matuidi.

> Motta : 6,5 Dans un rôle de sentinelle, l'international italien, de nouveau Capitaine, a fait le job. Appliqué dans ses relances, présent à la récupération et disponible pour ses coéquipiers, il a tenté, malgré le manque de mouvement de ses partenaires offensifs, d'insuffler le bon tempo au match. Véritable régulateur du milieu, il a de nouveau fait un match plein.

> Verratti : 6,5 Comme son compère transalpin, le petit milieu de terrain a fait son match, jouant une partition qu'il maîtrise. Juste dans ses passes, tenace à la récupération, le numéro 24 a régalé les spectateurs de quelques dribbles dont il a le secret. Il n'a pu s'empêcher d'écoper d'un nouveau jaune sur un contact avec Kondogbia où il se blesse à la cheville. Contraint de laisser sa place à Bahebeck (6,5) à la mi-temps qui a amené de la vivacité sur le côté. Auteur de la passe décisive pour Lucas à la 71'.

> Matuidi : 6 A son poste habituel en première période, l'international français a joué juste, se montrant disponible tant défensivement qu'offensivement. Il est à deux doigts de reprendre victorieusement le centre de Maxwell. Plus discret en deuxième période où son positionnement, plus en retrait, le laissera davantage dans l'ombre.

> Lucas : 6 Match en dents de scie pour le virevoltant brésilien. Auteur de courses dont il a le secret, il n'arrivera pas à faire de réelles différences balle au pied. Il est, cependant, à la réception du centre de Bahebeck pour inscrire son 3ème but de la saison.

> Cavani : 3 Malgré un poste d'attaquant axial qu'il affectionne tant, le buteur de la Celeste ne convainc pas. Et ce n'est pas les occasions qui ont manqué. Avec une maladresse étonnante, Cavagol n'aura pas su saisir l'opportunité de tuer le match. Alors certes, il est volontaire mais nous sommes en droit d'en attendre bien plus.

> Blanc : 3 Une fois de plus, ses choix intriguent. Ses éternelles justifications agacent. Certes la fatigue peut influer sur le déroulé d'un match mais ce paramètre se pose pour toutes les équipes qui jouent l'Europe (Juve, Barça, Real). Est-ce pour autant qu'elles affichent de telles difficultés à tenir un score ou à tuer les matchs ? Apparemment pas. Sortir Pastore et laisser Cavani errer comme une âme en peine interrogent et ne semblent pas aider l'équipe à dépasser la difficulté actuelle qui paraît plus d'ordre moral que physique. Comme ses joueurs, Blanc parait sans réponse.
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