Publié le 25 Octobre 2014 à 23h28 par Julien Mondou
Après le match poussif face à l'Apoel Nicosie, le Paris-Saint-Germain se devait de produire une prestation d'un autre niveau. Malgré une attaque orpheline de ses deux buteurs vedettes (Cavani et Ibrahimovic), les Parisiens ont remporté cette rencontre 3 à 0 face à une faible opposition bordelaise. Bien aidés par les deux pénaltys pour concrétiser leur nette domination (près de 65% de possession), les Parisiens ont maîtrisé de bout en bout la partie et enchaînent, pour la première fois de la saison, une deuxième victoire d'affilée. Cependant, il manquait clairement un « tueur » devant.
L'homme du match
> Matuidi : 7,5 Quelle débauche d'énergie pour l'international français qui n'a eu de cesse de provoquer la défense bordelaise tout en se montrant à l'affut du moindre ballon à récupérer. Il a touché 95 ballons, remporté 8 de ses 13 duels et offert la passe décisive sur le dernier but. S'il est moins spectaculaire que Verratti ou Pastore, il n'en demeure pas moins indispensable au milieu parisien.
Le reste de l'équipe
> Sirigu : 5,5 Match des plus tranquilles pour le portier transalpin. Arrête magnifiquement la frappe de Plasil à la 50' mais prend bêtement un carton pour dégagement trop lent. N'use pas assez de son physique lors des ballons chauds dans la surface.
> Van der Wiel : 5,5 Avant qu'il se fasse expulser à la 28' pour un tacle par derrière sur Khazri, le Néerlandais n'avait pas eu trop l'occasion de se mettre en avant. Il semblait en tout cas déterminé à bien faire.
> Silva : 6 L'international brésilien n'a été que rarement sollicité par une attaque girondine bien inoffensive. Il restera principalement en couverture de David Luiz afin d'assurer que rien ne passe... et rien n'est passé.
> Luiz : 6,5 Match plein de l'ancien de Chelsea qui semble petit à petit asseoir son influence dans l'arrière garde parisienne. Ses interventions, souvent physiques, sont propres et ses relances justes. Il se plait à avancer balle au pied et insuffle ainsi un élan offensif bien utile au moment où le milieu parisien est parfois passif. Trouve le poteau sur un superbe coup-franc (39').
> Maxwell : 5,5 Match discret de l'ancien Catalan qui a rendu une copie correcte. Rarement pris à défaut derrière, il n'aura pas beaucoup apporté offensivement.
> Motta : 6 Beaucoup de ballons touchés avec des transmissions proprement faites. Cependant, il n'arrive pas à créer de décalages ou alterner le jeu comme il a pu le faire par le passé. A la limite de l'expulsion sur son intervention dès la 16'. Il peine à retrouver l'influence qui fut sienne l'année dernière.
> Verratti : 7 Sorti à l'heure de jeu sous les ovations du Parc, il a été l'auteur d'une prestation pleine. Comme à son habitude, il a régalé par sa technique et son sens de la passe hors-norme. Il s'est même projeté vers l'avant mais a manqué de lucidité au moment de frapper (24' et 44'). Provoque le premier pénalty. Remplacé par Cabaye (60').
> Lucas : 7 Un des rares joueurs offensifs a provoqué en premier période. Il a enfin compris qu'il ne faut pas en permanence repiquer au centre mais plutôt insister sur le côté et proposer des centres. Il provoque le deuxième pénalty. Le Brésilien a fait preuve de sang-froid pour inscrire son premier doublé sous les couleurs parisiennes et atteindre la barre des 5 buts en Ligue 1. Remplacé à la 66' par Lavezzi, auteur du 3ème but et bien en jambe pour son retour au Parc.
> Bahebeck : 5,5 Assez discret le peu de temps qu'il est resté sur le terrain. Contraint de céder sa place à Aurier (6) suite à l'expulsion de VdW. Bonne entrée de l'ancien toulousain qui a apporté des solutions offensivement et a même tiré au but (45+1').
> Pastore : 7 Évoluant de façon libre sur le front de l'attaque, l'Argentin a fait preuve de justesse technique et a connu beaucoup moins de déchet que face à Nicosie. Il offre une merveille de passe à Lucas qui occasionne le deuxième pénalty. Il n'a pas rechigné à récupérer des ballons et à se démarquer pour proposer des solutions. Le Pastore qu'on aime voir.
> Blanc : 6 Cohérent dans ses choix suite à l'expulsion de Van der Wiel ou lorsqu'il sort Verratti pour le préserver. Son choix de titulariser Bahebeck est à souligner. Dommage qu'il ait du le sortir aussi vite.
