Publié le 11 Décembre 2014 à 19h21 par Julien Mondou
Amené, lui aussi, à commenter la prestation de l'équipe parisienne face aux joueurs catalans, Daniel Riolo fait le douloureux constat, sur RMC, d'une situation qui symbolise un dysfonctionnement structurel avec à la tête de l'édifice un certain Nasser Al-Khelaïfi.
"La défaite à Barcelone n'est pas en soi illogique, anormale. Néanmoins elle est symptomatique, selon moi non seulement d'une stagnation, mais pire, d'une régression. La régression du club rejoint celle de certains joueurs. Thiago Silva n'est pas devenu nul, David Luiz, non plus. Cavani n'est pas bidon... Globalement, je ne crois pas que tant d'équipes que cela ont un meilleur effectif (...) Aucun des joueurs du PSG n'est devenu bidon. C'est une affaire de contexte, de cadre. Celui du PSG aujourd'hui n'est pas bon, pas sain. On ne va quand même pas se cacher derrière le budget ou le fair-play financier ? La décence le recommande. Depuis plusieurs mois, le coach a perdu son groupe, les joueurs sont perdus. Sans directeur sportif, avec une préparation tronquée, voire inexistante, (on a privilégié la tournée commerciale cet été), un groupe en autogestion, le PSG avance avec ses stars au rendement incertain. Les individualités entretiennent l'illusion d'une grande équipe. Les responsables de cette situation sont bien évidemment les dirigeants et au premier rang, le président, tout puissant et trop présent. Aujourd'hui, je ne comprends pas, plus ce club," s'est indigné le journaliste.
