A l'approche du grand rendez-vous entre l'OM et le PSG du 5 avril prochain, PlanètePSG vous propose de replonger dans certaines confrontations marquantes entre les deux clubs au Vélodrome. Huitième volet : l'épisode d'octobre 2012.
7 octobre 2012 – OM-PSG : 2-2. Buteurs : Gignac (17e, 32e) pour l'OM ; Ibrahimovic (23e, 25e) pour le PSG.
Equipe du PSG : Sirigu – Jallet (cap.), Alex, T. Silva, Maxwell – Chantôme, Verratti (Armand, 58e), Matuidi – Pastore (Gameiro, 46e) – Ménez (Van der Wiel, 74e), Ibrahimovic.
Le premier OM-PSG des «stars». Nous sommes le 7 octobre 2012 et les Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva ou encore Marco Verratti disputaient là leur première confrontation face à Marseille. C'est dire si la curiosité était grande pour jauger de leur faculté à s'adapter au plus grand choc du championnat français. Auteurs d'un début de saison poussif, les Parisiens étaient encore à la recherche de références, tandis que les Phocéens surfaient sur une série de six victoires consécutives interrompue par une lourde défaite à Valenciennes (4-1). L'heure était donc à la remobilisation des deux côtés...
Carlo Ancelotti, l'entraîneur du PSG de l'époque, alignait pour ce match un 4-4-2 en losange, avec Pastore en meneur de jeu derrière le duo Ménez-Ibrahimovic. Gameiro et Nenê étaient, eux, sur le banc, le Brésilien payant sa mauvaise prestation cinq jours plus tôt à Porto (1-0). A noter que Jallet était le capitaine de l'époque, un brassard qui lui sera rapidement retiré au profit de Thiago Silva deux mois plus tard... Sur la pelouse du Vélodrome, l'OM démarrait fort avec un pressing haut qui gênait des Parisiens presque trop tranquilles. Ne mettant pas assez de rythme et d'intensité, les visiteurs se faisaient surprendre suite à une passe mal appuyée de Maxwell qu'Ayew interceptait. Le Ghanéen lançait Gignac, qui se jouait de Jallet avant d'ajuster Sirigu sur un tir croisé (1-0, 17e). Le Vélodrome chavirait, Ancelotti pestait. C'était avant le show Ibrahimovic.
Le Suédois allait marquer de son empreinte son premier OM-PSG. Sur un corner de son ami Maxwell, «Ibra» prenait le dessus sur N'Koulou et trompait Mandanda d'un geste de la semelle véritablement «zlatanesque» (1-1, 23e). Mais le meilleur restait à venir. Deux minutes plus tard, Pastore se faisait déséquilibrer à plus de 30 mètres du but adverse. Ibrahimovic décidait de frapper et envoyait un vrai missile qui surprenait complètement Mandanda (1-2, 25e). De quoi réduire au silence le Vélodrome. Un moment KO, les Phocéens reprenaient toutefois espoir sur un corner de Valbuena repris parfaitement de la tête par Gignac (2-2, 32e). Dans la foulée, Kaboré était tout près de faire exploser le stade mais sa frappe était bien repoussée par Sirigu (35e).
Le match prenait une vraie dimension. En verve, Ménez multipliait les offrandes mais Pastore (38e), Gameiro (53e) et Ibrahimovic (73e) gâchaient devant le but de Mandanda. Les trois dernières opportunités parisiennes. Entré à la pause à la place d'un Pastore bien loin de sa forme actuelle et qui subira le regard noir d'Ibrahimovic sur une passe trop appuyée, Gameiro n'a pas pesé devant. Quant au coaching de Carlo Ancelotti, il sera incompréhensible, l'Italien remplaçant Verratti et Ménez par deux latéraux (Armand et Van der Wiel). Dans cette configuration défensive, bien difficile de forcer la décision dans une seconde période au cours de laquelle Marseille n'aura fait que défendre.
On retiendra toutefois qu'au-delà du jeu ronronnant du PSG, un homme s'est signalé par sa bêtise en fin de première période. Nerveux, Amalfitano traversait alors le début de sa période noire. Bien loin du niveau qui l'avait permis d'être homme du match lors de la précédente confrontation au Vélodrome, un an plus tôt (3-0, un but, une passe décisive), le milieu français se rendait coupable d'une charge volontaire plutôt grossière sur Matuidi (36e), avant d'asséner une gifle à son homologue parisien au moment de rejoindre les vestiaires. Une altercation logique s'en suivait alors entre les protagonistes, heureusement calmés par la pause. Déjà averti, Amalfitano s'en sortira, lui, sans aucun dommage...
Un résultat donc plutôt frustrant pour Paris. Depuis ce nul, les Parisiens ont toutefois gagné leurs six confrontations face à l'OM...
