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Cdl PSG : Souvenirs de... finales de CDL - 1995 et 1998

Publié le 09 Avril 2015 à 21h12 par Ted75
Samedi soir, le PSG va disputer la finale de la Coupe de la Ligue face à Bastia. Recordman de victoires dans cette compétition (4), Paris a déjà disputé cinq finales, dont la première il y a pile vingt ans, déjà face à Bastia. Historique de cette finale 1995, ainsi que celle plus haletante de 1998 contre les Girondins de Bordeaux.

3 mai 1995 - PSG-Bastia : 2-0. Buteurs : Roche (21e), Raï (84e) pour le PSG.


Equipe du PSG : Borrelli – Kombouaré, Ricardo, Roche (cap.), Llacer - Le Guen (Bravo, 58e), Guérin, Raï – Allou, Weah, Ginola (Nouma, 60e).

L'adversaire : Remonté dans l'élite l'année d'avant, Bastia créé donc la surprise à cette époque en se hissant en finale de la première Coupe de la Ligue. A sa tête, Frédéric Antonetti et sur la pelouse, des joueurs connus tels Cyril Rool, le recordman de cartons rouges (27 toutes compétitions confondues avec tous ses clubs), Stéphane Ziani, qui a fait les beaux jours de Lens et Nantes entre autres, Anto Drobnjak, le serial buteur, ou encore Bruno Rodriguez, qui fera un passage éphémère à Paris (sept mois en 1999) marqué par un but décisif face à l'OM.

Cette première Coupe de la Ligue ne rencontre pas autant de succès qu'aujourd'hui et n'avait logiquement pas la même popularité. Dans un Parc à moitié rempli (24 663 spectateurs seulement), Paris était à la conquête de son premier trophée de la saison et Luis Fernandez de son premier tout court à la tête du PSG, le club de la capitale venant de se faire éliminer en demi-finale de la Ligue des champions (Milan AC) et étant troisième en championnat. Les coupes sont donc un bon moyen de retrouver l'Europe. Avant de disputer une autre finale (la Coupe de France face à Strasbourg), les Parisiens abordaient cette première en grands favoris. De plus, les Corses n'allaient pas être aidés par la blessure précoce de leur capitaine, Casanova (17e).

Weah butait d'abord sur Valencony, le portier bastiais (8e), tandis que Le Guen trouvait la barre sur un corner direct (18e). Ce même Le Guen se signalait encore sur coup de pied arrêté mais son coup franc excentré trouvait cette fois-ci la tête victorieuse de Roche (1-0, 21e). Le match s'animait ensuite sur un but refusé à Bastia pour un hors-jeu inexistant de Drobnjak (44e). En colère, les supporters visiteurs se signalaient en jetant carrément leurs sièges sur la pelouse. Ils se faisaient déjà remarquer à l'époque... Après la pause, Paris prenait définitivement l'ascendant dans le jeu et faisait le break grâce à la tête plongeante de Raï, sur un bon centre envoyé de la droite par Allou (2-0, 84e). Alain Roche, capitaine du jour, pouvait alors brandir la toute première Coupe de la Ligue de l'histoire. Paris fera cette année le doublé de coupes avec sa 4e Coupe de France glanée dix jours plus tard...

4 avril 1998 – PSG-Bordeaux : 2-2 (4-2 tab). Buteurs : Simone (80e), Raï (107e) pour le PSG ; Micoud (30e), Papin (114e) pour Bordeaux.


Equipe du PSG : V. Fernandez – Algérino, Roche (Fournier, 77e), Rabesandratana, Domi (E. Cissé, 110e) – Ducrocq, Le Guen, Gava – Raï (cap.) – Maurice (Loko, 74e), Simone.

L'adversaire : Sous la houlette d'Elie Baup, entraîneur principal de Bordeaux depuis décembre 1997 (quatre mois avant cette finale), Bordeaux réalise une saison honorable (5e de D1 en fin de saison) et compte dans ses rangs des joueurs de talent tels Sylvain Wiltord, Lilian Laslandes, Johan Micoud ou encore Peter Luccin. Sans oublier Jean-Pierre Papin, venu en Gironde se relancer après son expérience mitigée à l'étranger. Autant dire que la finale s'annonce équilibrée dans un Stade de France flambant neuf qui accueillait sa première finale de Coupe. L'enceinte dyonisienne avait été inaugurée un peu plus de deux mois auparavant et n'avait pas encore vibré au rythme de la Coupe du Monde...

Bordeaux entrait mieux dans cette partie face à un PSG qui comptait sur les coupes pour sauver sa saison. Après un poteau trouvé sur un coup franc, Micoud ouvrait la marque en profitant d'un bon travail préalable de Wiltord (0-1, 30e). L'entrée en jeu de Papin à la place du blessé Grenet avait un peu semé le trouble côté parisien. La réaction du PSG se faisait attendre. Et il fallait comptait sur le jeune Ducrocq, pur produit du centre de formation, pour sonner la charge. Après un une-deux avec Raï, le milieu parisien se faisait faucher par Ramé. Penalty logique. Mais Raï, pourtant spécialiste, voyait le portier bordelais détourner sa tentative (il ne loupera que deux penalties dans sa carrière parisienne, le deuxième une semaine plus tard en demi-finale de Coupe de France face à Guingamp). Heureusement, Loko suivait bien et talonnait pour Simone, qui marquait en renard des surfaces (1-1, 80e).

Le buteur italien était ensuite tout près de signer un chef d'œuvre. A la suite d'un corner mal dégagé, il exécutait une merveille de volée du gauche qui s'écrasait sur la barre. 1-1 et direction prolongation. Mentalement, Paris était plus fort. Loko signait alors sa deuxième passe décisive de la soirée sur un centre parfaitement repris par la tête plongeante du capitaine Raï (2-1, 107e). Une tête rageuse qui rappelait celle de 1995. Le PSG filait vers la victoire mais c'était sans compter sur un maître coup franc de Papin pour tromper Vincent Fernandez, gardien remplaçant mais qui avait fini par prendre la place du malheureux Christophe Revault (2-2, 114e). La séance de tirs au but était inévitable et allait largement redonner le sourire aux Parisiens, Gralak, puis ce même Papin ratant leurs tentatives. Loko, décidément grand homme de la soirée après avoir été remplaçant au départ, transformait le tir au but décisif et permettait au club de la capitale de remporter sa 2e Coupe de la Ligue. Avant une 5e Coupe de France remportée un mois plus tard face au champion de France, Lens. Et avec les mêmes buteurs qu'en Coupe de la Ligue (Raï, Simone).
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