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C1 PSG : Barcelone : Quand le PSG éliminait le grand Barça

Publié le 14 Avril 2015 à 13h37 par Ted75
Mercredi soir, le PSG affronte le FC Barcelone en quart de finale de Ligue des champions. Ironie de l'histoire, les deux équipes se sont déjà affrontées au même stade de la compétition, en 1995 et en 2013. Premier volet de cette rétro.

15 mars 1995 – PSG-FC Barcelone : 2-1. Buteurs : Raï (73e), Guérin (83e) pour le PSG ; Bakero (50e) pour le FC Barcelone.


Equipe du PSG : Lama – Cobos, Kombouaré, Le Guen, Colleter – Bravo, Guérin, Valdo – Raï, Weah, Ginola.

Le match aller : La première manche de ce quart de finale 1995 se déroulait au Camp Nou. Dominés dans le jeu par les hommes de Johan Cruyff, les Parisiens se retrouvaient logiquement menés sur un centre-tir de Korneev dévié au fond de ses propres filets par le malheureux Lama (1-0, 48e). Mais la réaction allait être immédiate. Sur un coup franc excentré de Valdo, une des spécialités du PSG de l'époque, Weah reprenait parfaitement de la tête et égalisait (1-1, 54e). Preuve de la solidarité existante dans cette équipe parisienne, l'attaquant star courait à toute vitesse vers l'autre côté pour tomber dans les bras de Lama, sans doute encore sonné par son erreur. Un excellent résultat nul avant un retour au Parc qui s'annonçait bouillant.

Dans un Parc des Princes des grands soirs, Paris allait livrer une prestation de haut niveau. Si Stoïchov, sur un centre-tir effleuré à peine par Berigistain (8e), faisait passer des frissons dans le dos du public, c'est bien le PSG qui dominait outrageusement la première période. Avec une flopée d'occasions gâchées. Carles Busquets, père de Sergio, l'actuel milieu du Barça, pouvait s'estimer heureux en voyant ses montants trembler à quatre reprises lors des 45 premières minutes : sur une tête de Weah (5e), un ballon piqué de Ginola (32e), une tête plongeante de Raï (39e), et un centre-tir de l'intenable Ginola (41e). Sans oublier que Weah avait de grosses occasions à son actif par ailleurs (17e, 37e).

Autant dire que Paris pouvait nourrir de gros regrets au moment de rejoindre les vestiaires à la pause. D'autant que le capitaine du Barça, Bakero, glaçait le Parc en reprenant de la tête un coup franc parfait de Koeman dès la reprise (0-1, 50e). Sonné, le PSG évitait le pire sur un ballon bien envoyé par le Roumain Hagi vers Jose Mari, qui forçait Lama à l'exploit sur un face-à-face (66e). Des Parisiens encore malheureux en touchant une cinquième fois le montant sur une frappe lobée de Ginola qui s'écrasait sur la barre (66e). Non, ce n'était pas le soir de Paris. Le Parc craignait de voir s'envoler cette qualification à mesure que le chronomètre s'égrenait... Mais sur un corner rentrant de Le Guen, Raï faisait chavirer tout un stade en devançant Busquets et en reprenant ce ballon d'une tête décidée (1-1, 73e).

Ouf, les compteurs étaient remis à zéro. Et la prolongation semblait inévitable. Jusqu'à ce qu'une action ne fasse entrer dans la légende un certain Vincent Guérin. Au terme d'une séquence remarque en une-deux touches, le milieu de terrain, pur titi Parisien, s'avançait aux 25 mètres et décochait une frappe pas forcément puissante mais remarquable de précision au ras du poteau (2-1, 83e) ! Busquets s'allongeait mais ne pouvait que constater les dégâts. Luis Fernandez, entraîneur de l'époque, et Joël Bats, coach des gardiens, pouvaient s'enlacer, le Paris Saint-Germain élimine en grand d'Europe. Une joie surtout marquante pour l'entraîneur parisien qui s'imposait face à son maître Cruyff. Les Parisiens éliminaient encore un club espagnol (après le Real en 1993 et 1994) et continuaient d'écrire leur histoire européenne...
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