Après son élimination en Ligue des champions face au FC Barcelone, le PSG s'est bien relevé et a étrillé Lille au Parc des Princes (6-1). Une belle performance au terme d'un des plus beaux matches de la saison. Avec pas mal de joueurs qui se sont mis en évidence.
Hommes du match :
Lavezzi (9) : C'est surement la première et la dernière fois qu'il est aussi bien noté. Et pour cause. L'Argentin a inscrit le premier triplé de sa carrière en championnat. Deux buts de renard (28e, 43e), et un autre où il s'emmène bien le ballon avant d'ajuster Enyeama sur une frappe croisée du droit (77e). Il a également provoqué le penalty et le rouge de Corchia (73e) et a encore été intéressant par ses appels dans la profondeur.
Cavani (7) :
Il aurait pu être mieux noté s'il avait connu la même réussite que son ancien compère de Naples. Double buteur, sur un très joli lob (4e), puis sur penalty (73e), il a également adressé une passe décisive à Lavezzi (28e), puis un bon décalage pour Matuidi sur le quatrième but parisien (43e). Sa prestation est toutefois ternie par quelques loupés. Dont deux en une minute, sur un lob cette fois-ci raté (64e), puis une frappe sans conviction dans un angle fermé alors qu'il avait contourné Enyeama (65e). Une dernière occasion en fin de partie lorsque sa frappe a été repoussée par le portier lillois (82e).
T. Motta (8) : Le véritable régulateur du jeu parisien. Il a bien manqué à Paris lors des matches face au Barça. Car sa science du placement mais, surtout, ses passes toujours limpides qui cassent les lignes adverses ont fait du mal au LOSC. L'Italo-Brésilien est tout simplement impliqué sur les trois premiers buts en remontant parfaitement le ballon. Sur le deuxième, il sert parfaitement de relais à Pastore, sur le troisième, il lance dans le bon tempo Cavani. Plus effacé après la pause par manque de ressources physiques pour son retour de blessure. Il a cédé sa place à
Rabiot (66e), qui a gratté quelques ballons et a évolué assez haut.
Pastore (7.5) : Quand il est impliqué comme il a été face à Lille, c'est un régal. Actif au pressing et pour venir récupérer les ballons, il a surtout brillé à la distribution du jeu dans une position de numéro 10 qui lui sied définitivement. Il décale parfaitement Aurier sur le premier but, sert Cavani sur le deuxième et lance Lavezzi sur le penalty du cinquième ainsi que sur le sixième. Ses passes toujours bien soignées ont sans cesse créé le danger et il a beaucoup cherché Cavani, qui a souvent gâché ses offrandes.
Reste de l'équipe :
Sirigu (non noté) : Blessé au talon, il a du céder sa place assez tôt.
Douchez (33e) l'a remplacé (6), plus rassurant que l'Italien dans son jeu au pied mais hésitant dans les sorties aériennes, comme sur le but lillois suite à un corner.
Aurier (non noté) : Passeur décisif d'entrée, il avait encore convaincu en étant tranchant dans les duels et en apportant toute sa fougue dans le couloir droit. Mais il a du céder sa place sur blessure à
Van der Wiel (5), qui concède bêtement le corner amenant le but du LOSC et n'a pas respiré la sérénité face à Boufal. Un peu mieux sur la fin.
Marquinhos (6) : Face à l'apathie des attaquants nordistes, il n'a pas eu beaucoup de travail et s'est contenté de soigner ses relances.
D. Luiz (6) : Lui aussi tranquille, même si on l'a senti plus en difficulté quand les Lillois ont accéléré. Il n'a pas encore retrouvé son physique, c'est certain.
Maxwell (6.5) : Buteur d'entrée sur une frappe pas forcément bien placée mais mal jugée par Enyeama (1e), le latéral s'est contenté du minimum par la suite.
Verratti (6.5) : Moins en vue que d'habitude, il a surtout assuré les relais pour Motta ou Pastore. Une belle ouverture pour Cavani à son actif (65e).
Matuidi (6.5) : Toujours aussi volontaire, il a adressé une belle passe décisive à Lavezzi après un débordement sur Kjaer (28e). Il a terminé capitaine et s'est beaucoup investi sur les remontées de balle en seconde période.
Blanc : L'entraîneur parisien a su remobiliser ses troupes après l'élimination en C1. Il a surtout reconduit le schéma en 4-4-2 en losange, avec un Pastore en position idéale pour mener le jeu derrière le duo Cavani-Lavezzi. Seul souci, ce système paraît désuet lorsque Zlatan Ibrahimovic est aligné, le Suédois n'étant pas aussi actif que les deux anciens compères napolitains. A voir s'il conservera cette disposition quand le Suédois fera son retour dans une semaine à Nantes.
