Samedi soir, Paris va disputer sa 13eme finale de Coupe de France, face à Auxerre. Une compétition qui a fait l'histoire du club de la capitale depuis sa création. Tout au long de la semaine, PlanètePSG vous propose de replonger dans les finales de Coupe de France du PSG. Premier volet : 1982.
15 mai 1982 - PSG-Saint-Etienne : 2-2 (6-5 tab) (Toko, 58e, Rocheteau, 120e, pour le PSG ; Platini (76e, 99e, pour Saint-Etienne)
Equipe du PSG : Baratelli - Fernandez, Pilorget, Bathenay (cap.), Col (Renaut, 119e) - Lemoult, Boubacar, Dahleb (Ngom, 83e) - Toko, Rocheteau, Surjak. Entraîneur : Georges Peyroche.
Après le match de l'accession en première division contre Valenciennes en 1974, ce sont les premiers émois du jeune PSG, seulement créé depuis 12 ans à cette époque. Désormais installé dans l'élite, le club parisien doit maintenir garnir son armoire à trophées. Et c'est dans une compétition qui lui réussira souvent par la suite qu'il va chercher à se «dépuceler». En ce 15 mai 1982, le Parc des Princes, antre des finales de Coupe jusqu'à 1997, est encore partagé à l'époque. Les Verts ayant acquis une forte popularité suite à leur finale de C1 six ans plus tôt, les supporters stéphanois sont en nombre. Mais ceux du PSG sont bien présents et garnissent la tribune Auteuil.
Platini coupe les jambes des Parisiens
Dans une ambiance festive, cette finale met du temps à démarrer. Il faut attendre la seconde période pour voit le spectacle se décanter. Sur son côté gauche, Surjak déborde son adversaire direct et adresse un bon centre vers Toko, qui contrôle et marque d'une demi-volée du gauche (1-0, 58e). Paris est lancé vers un moment historique. Mais en face, il y a un homme qui s'appelle Michel Platini. Pour son dernier match avec l'ASSE avant son départ pour la Juventus Turin, l'international français a le public du Parc avec lui et fait chavirer une partie des supporters en reprenant parfaitement au deuxième poteau un centre de la gauche dévié par Noguès (1-1, 76e).
Le suspense est à son comble. Et la prolongation inévitable (en temps normal, la finale était rejouée en cas d'égalité mais la Coupe du monde 1982 approchant, le match se poursuivait en prolongation). Plus tendus, les Parisiens sont dominés par des Verts ragaillardis. Et l'inévitable Platini renverse Paris. Sur un long ballon, le meneur de jeu stéphanois contrôle et trompe Baratelli sur une frappe parfaitement ajustée (1-2, 99e). Le PSG est assommé. Boubacar a une belle occasion sur une frappe trop croisée (105e) et on pense alors les Verts bien partis pour glaner cette Coupe de France. D'autant que Surjak et Toko butent encore sur un Castaneda impérial dans le but. Le temps tourne. On est à la 120eme minute. Surjak tente une percée côté droit. Un contre favorable et il peut déborder. Son centre est alors parfait pour trouver Rocheteau, l'ange Vert qui a tant marqué le club stéphanois, lequel égalise dans une folie indescriptible (2-2, 120e) ! A la toute dernière minute de cette prolongation.
Borelli à genou sur la pelouse
Le Parc chavire et les supporters parisiens présents descendent carrément des tribunes pour envahir la pelouse. Francis Borelli, emblématique président du PSG de l'époque, s'agenouille sur la pelouse pour l'embrasser, image devenue mythique dans l'histoire du club de la capitale. Le temps que tout le monde reprenne sa place et la séance de tirs au but peut alors débuter sous les cris des «Paris, Paris» du public. Les cinq premiers tirs au but sont réussis de chaque côté. Mais le sixième est fatal aux Verts. Christian Lopez voit son tir détourné par Baratelli. Jean-Marc Pilorget, recordman des matches disputés au PSG (435), a alors le ballon de la gagne. Une course d'élan bien maîtrisée et le défenseur parisien prend à contre-pied Castaneda ! Le PSG remporte là son tout premier trophée national. Le premier d'une longue série...
Borelli est l'un des premiers à féliciter Pilorget et le Parc peut fêter ses héros. Sans doute un match charnière pour beaucoup de supporters à cette époque. Et une première Coupe d'Europe à disputer la saison suivante pour le club de la capitale. Des mains de François Mitterrand, président de la République, Dominique Bathenay, joueur à avoir remporté le plus de Coupes de France (5, ex-aequo avec Roche et Somerlinck), peut alors brandir cette belle Coupe de France.
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