PSG : Ibrahimovic, la saison de la confirmation

L'été 2013 est celui du changement au PSG. Changement d'entraîneur (Carlo Ancelotti parti, Laurent Blanc débarque), changement de nez aussi puisque l'attaquant parisien s'est fait opérer pour en réduire la taille. Au-delà de cette nouveauté esthétique, Ibrahimovic va vivre un début de saison difficile. Mais la mise en place du fameux 4-3-3 de Blanc va le conforter. Il va ainsi vivre une première partie de saison idyllique dans la foulée de son premier but de la saison face à Guingamp fin aout qui va agir comme une libération vu sa joie...

Un automne fantastique, le bijou face à Bastia

Dans la forme de sa vie, «Ibra» s'éclate dans un système construit autour de Thiago Motta et de lui également. Même si son entente avec Cavani restera discutable. Mais parfait en pivot, pour servir de relais à ses milieux et pour finir les actions, le Suédois marque des buts importants, comme face à Monaco (1-1) ou à Marseille, sur penalty (1-2). Mais plus que le caractère décisif des buts, c'est surtout la beauté qui va éblouir les observateurs. A commencer par ce 19 octobre 2013. Un samedi après-midi ensoleillé au Parc des Princes. Le PSG accueille Bastia. Sur un centre de Lucas, Ongenda réussit une déviation d'une aile de pigeon pour Ibrahimovic. Dans une position difficile, l'attaquant star réussit un geste improbable qui vient mystifier Landreau.



Un but qui fera le tour du monde. Il en marquera également un joli à Anderlecht en poules de Ligue des champions (match au cours duquel il marquera un quadruplé) grâce à une volée de plus de 30 mètres chronométrée à 100 km/h (voir vidéo). Et sera un peu plus malicieux en trouvant la mire sur deux dégagements ratés de gardiens adverses, à Reims en championnat et à Nantes, plus tard en demi-finale Coupe de la Ligue. Sans oublier une nouvelle «Panenka» tentée face à Lyon lors d'un large succès (4-0) et un coup franc puissant contre Sochaux qui le rendra rageur envers l'arbitre qui l'avait un peu tancé juste auparavant (voir tout ci-dessous).

But à Anderlecht


La malice «d'Ibra»

Une suite idéale avant le coup de théâtre

L'année 2014 s'annonçait ainsi sous les meilleurs auspices pour Ibrahimovic, auteur d'un triplé à Toulouse en février (2-4), son deuxième de la saison après un réalisé face à Nice en novembre (3-1). Et devient le meilleur buteur de l'histoire du club sur une saison après son doublé face à Saint-Etienne en mars (2-0). Il inscrit ses 39e et 40e buts, battant le record de Bianchi (39). En Ligue des champions, il n'oublie pas d'impressionner également. En 8e de finale aller à Leverkusen, il marque deux buts, dont une sublime frappe du gauche en lucarne (voir vidéo). On le sent alors prêt à briller enfin dans cette compétition dans les matches éliminatoires.



Mais le quart de finale aller face à Chelsea, le 2 avril, sonnera comme la fin d'une période dorée pour le Suédois. Pas franchement tranchant dans la rencontre, il se blesse à la cuisse à la 63e minute. Claquage. Paris l'emporte (3-1) mais le numéro 10 parisien ne peut participer au match retour et regarde l'élimination de ses coéquipiers en tribunes. Il revient un mois plus tard et marque son dernier but de la saison face à Montpellier lors de la dernière journée (4-0). Sauf qu'il va mettre du temps à se remettre idéalement de cette première blessure...

Ses stats 2013-2014 avec le PSG

Ligue 1 33 matches, 26 buts, 11 passes décisives.
Coupes 5 matches, 5 buts.
Ligue des champions 8 matches, 10 buts.