Publié le 07 Septembre 2016 à 11h46 par Julien de Toni
Présent aux micros de RMC, Eric Di Meco s'est exprimé sur le début de saison du Paris Saint-Germain et demande de la patience avant de donner un vrai jugement sur l'équipe.
"J'ai du mal à juger le PSG en ce moment. On fait l'erreur de comparer le PSG avec celui de l'année dernière où ils font un début de saison extraordinaire. Il faut comparer au PSG d'il y a deux ans, une saison post compétition internationale. C'était poussif, et ils ne deviennent leaders qu'après la trêve. Juger les performances du PSG aujourd'hui et ce que veut faire Emery, avoir la possession du ballon, le récupérer vite. Tous les entraîneurs le souhaitent désormais depuis l'impulsion donnée par le Barça. Mais quand tu es proche du but adverse, tu peux moins donner de verticalité. Une équipe qui joue bien le contre, comme avec Ancelotti, qui va vite devant, je trouve aussi ça joli à voir. Emery, je pense qu'il est capable de s'adapter aux forces et aux faiblesses de son équipe. Et la principale force de cette équipe, c'est la possession. Moi, je pense que la force d'un entraîneur, c'est de s'adapter à un collectif. Simeone par exemple, j'attends de le voir ailleurs qu'à l'Atlético pour voir... Autre chose, il ne faut pas oublier le nombre de matches en bois que Zlatan sauvait. On les oublie ceux-là... On en parle pas assez. Je vais prendre un exemple que je connais bien. En 1993, à l'OM, on perd Papin, Waddle, Mozer... Marcel (Desailly) arrive de Nantes, c'est un jeune joueur, Boksic avait passé un an à la cave, et Völler était soi-disant au bout du rouleau... A l'arrivée, on a moins de talent mais on est plus fort. C'est peut-être le PSG qui aura raison au bout. Son collectif sera peut-être plus fort sans les exploits de Zlatan," s'est interrogé Eric Di Meco.
