Publié le 23 Septembre 2016 à 11h53 par Romain Bédague
Les déclarations des observateurs concernant l'affaire Ben Arfa ne cessent de pleuvoir dans les médias. Selon Daniel Riolo, ce sont les journaux eux-mêmes qui ont créé la polémique, notamment en persuadant le joueur qu'il était un génie incompris.
Daniel Riolo est tout d'abord revenu sur le traitement de l'affaire dans l'Equipe : "Quand je lis ça dans L'Equipe : « La récente discussion avec la direction sportive et le soutien de Debbouze mardi auront-ils produit un premier effet salvateur ? »... ça c'est une vraie question ! Tu te rends compte où on en est ? Ben Arfa est une victime, ça fait 10 ans qu'il est victime de ses bêtises. Il aurait du aller à l'étranger dans un club de seconde catégorie mais compétitif, ou à Nice, dans un club à l'ombre. Il n'est pas compatible avec un grand club. Ils lui font du mal avec tout ça. Ils sont tous en train de le tuer ce joueur, tu crois que ça lui fait du bien ce genre d'article ? S'il avait été dans le groupe, on aurait dit que c'était grâce à Debbouze, parce qu'il est venu au Parc des Princes..."
Il a par la suite poursuivi sa charge personnelle contre les journalistes français : "Emery, ils l'ont pris pour un jambon en parlant de ce genre de pression ? Qu'il soit derrière tous les joueurs qui sont dans le groupe, cela n'a rien d'étonnant. Cela n'a rien de choquant. Ces gens, ces confrères qui entretiennent l'idée que c'est un génie, ce sont les mêmes qui disaient que Imbula était meilleur que Motta. Ce sont les mêmes qui nous racontent des salades depuis des années. Cette mode du journalisme story telling, qui raconte une histoire au jour le jour, dans Le Parisien ou L'Equipe, et dans laquelle il faut inventer chaque jour. Là, on nous sort une phrase, tu n'es pas Messi, qu'Emery n'a pas dit comme ça, pas dans ce contexte là, on en fait un truc grave et insultant..."
Avant de lâcher en direct sur RMC : "C'est une honte... Comment-veux tu que les gens ne disent pas qu'on est des cons !"
Des déclarations qui donnent à réfléchir, mais qui laissent perplexe quand on sait que le journaliste est un adepte du clash ou des déclarations chocs, destinés à faire parler ou vendre du papier.
