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L1 PSG : Lyon : OL-PSG, une affiche marquante

Publié le 25 Novembre 2016 à 22h05 par Ted75
Dans le passé, Lyon et le PSG ont livré de belles batailles en championnat. Voici un rappel des plus belles affiches de ces dernières années.
Lyon-PSG, deux équipes qui ont marqué l'histoire de notre championnat ces vingt dernières années. L'OL a connu sa période de gloire dans les années 2000 (2001-2008), tandis que le PSG la traverse depuis 2012. Retour sur quelques confrontations marquantes entre les deux clubs.

17 avril 2005, le hold-up


Lyon-PSG : 0-1. Equipe du PSG : Alonzo – Pichot, Pierre-Fanfan (cap.), Yepes, Armand – Mendy (Semak, 85e), E. Cissé, Cana, Rothen (Haddad, 86e) – Ljuboja (Reinaldo, 75e), Pauleta.

Un véritable hold-up. Alors que le PSG traverse une saison compliquée, ce déplacement à Gerland pour affronter l'ogre lyonnais s'annonce laborieux. Et pourtant. Les hommes de Laurent Fournier, entraîneur parisien de l'époque, vont réaliser un véritable exploit face aux futurs champions de France.

Après une minute de silence poignante en hommage à un supporter lyonnais décédé, le match a été rythmé dès les premières minutes. Et Paris a du laisser passer l'orage face aux multiples occasions de Juninho (5e, 8e, 16e, 28e, 38e), Malouda (10e, 36e), Govou (15e) et Wiltord (20e).Heureusement que Paris s'est réveillé à la demi-heure de jeu. Après une barre trouvée par Pauleta sur une frappe (33e), Ljuboja a concrétisé un bon contre lancé par Rothen et relayé par Pauleta juste avant la pause (0-1, 45e+2).



Lyon a repris sa large domination après la pause. Et Paris a du encore tenir face aux multiples incursions rhodaniennes de Wiltord (80e), Malouda (84e) et Juninho (89e). C'est d'ailleurs le soir de la fameuse technique de Pauleta, qui se mettait sur la ligne de but pour suppléer son gardien Jérôme Alonzo sur les coups francs de Juninho, dont un dans le temps additionnel (90e+3). Un succès arraché par des Parisiens dans une fin de saison bien anonyme.



28 novembre 2010, la bourde d'Edel


Lyon-PSG : 2-2. Equipe du PSG : Edel – Jallet, Camara, Armand, Tiéné (Ceará, 66e) – Giuly (Clément, 80e), Makelele (cap.), Bodmer, Nenê – Luyindula (Sessegnon, 69e), Hoarau.

Le soir de la fameuse bourde d'Edel. A l'époque, le PSG jouait les premières places avec Lyon, qui se relevait doucement d'un début de saison compliqué. Paris pouvait même se hisser en tête en cas de succès à Gerland. Et le match allait être bien négocié par les Parisiens jusqu'à cette fameuse 87ème minute.

Auparavant, c'est une équipe conquérante et séduisante qui a foulé la pelouse. Si Aly Cissokho a ouvert la marque sur un tir dans un angle mal fermé par Edel (1-0, 54e), Paris a bien renversé la situation par Nenê, auteur d'un coup de tête parfait sur un centre de Hoarau (1-1, 63e), puis par Hoarau lui-même, sur un penalty provoqué par Nenê et qui a conduit à l'exclusion de Cissokho (1-2, 83e).



Seulement, à l'époque au PSG, il y avait un drôle de gardien. Le fameux Apoula Edel, qui a sans doute couté cette saison-là une place en Ligue des champions. Alors que son équipe est en train de réaliser un gros coup, le gardien parisien rate complètement son dégagement au pied lors de cette 87ème minute. A l'affut, Gomis en a ainsi profité et est venu fusiller à bout portant le but parisien (voir ci-dessous) (2-2, 87e). Un nul au gout très amer...



25 février 2012, orgie de buts


Lyon-PSG : 4-4. Equipe du PSG : Sirigu – Jallet (Ceará, 71e), Alex, Sakho (cap.), Maxwell – Ménez (Bodmer, 70e), Sissoko, T. Motta, Nenê – Pastore (Gameiro, 62e) - Hoarau.

Les débuts de l'ère Ancelotti. Arrivé au PSG depuis à peine deux mois, le technicien italien va vivre l'une de ses plus belles émotions avec le club de la capitale. Le club de la capitale restait à ce moment-là sur un nul poussif face au concurrent principal Montpellier, la semaine précédente (2-2).

Paris a ouvert la marque de manière opportuniste sur un coup franc joué astucieusement en retrait par Ménez pour Hoarau (0-1, 21e). Mais Lyon a été glacial de réalisme pour complètement retourner la situation en marquant trois buts en... six minutes. Une volée de Gomis (1-1, 34e), un contre conclu par Lisandro (2-1, 36e), puis une frappe sublime de Bastos (3-1, 40e) ont plongé Paris dans le doute. La réduction du score sur penalty de Nenê (3-2, 45e+2) a été éteinte par le nouveau but lyonnais signé Briand sur corner après la pause (4-2, 58e).



C'est alors l'heure du coaching. Gameiro, Bodmer et Ceará entrent et l'équipe passe en 4-4-2 en losange. Plus présents, les Parisiens ont repris espoir sur un tir limpide de Ceará (4-3, 73e). Hoarau, Nenê, puis Bodmer loupent ensuite de grosses occasions. Jusqu'à cette dernière minute et cette ultime action. Un centre parfait de Bodmer a en effet trouvé Hoarau, auteur d'un coup de tête aussi précis que décisif pour permettre à Paris de revenir aux forceps (4-4, 90e+4). La joie des Parisiens était indescriptible. Un formidable mental même si le PSG ne sera pas sacré champion à la fin de cette saison.



12 mai 2013- Soir de titre


Lyon-PSG : 0-1. Equipe du PSG : Douchez – Jallet (cap.), Alex, Sakho, Maxwell – Pastore (Chantôme, 89e), T. Motta, Matuidi, Lavezzi (Armand, 90e+1) – Ménez (Beckham, 90e+3), Ibrahimovic.

Après 19 ans, le PSG a enfin pu fêter un titre de champion de France. Qui plus est à Lyon. L'OL s'est fait un malin plaisir de fêter deux de ses titres au Parc des Princes (2004, 2006) et a pu constater l'effet que cela faisait de voir une équipe adverse célébrer son sacre sur sa propre pelouse. Sans bon nombre de joueurs pour la rencontre (T. Silva, Lucas, Verratti, Beckham, blessés ou surtout suspendus), Paris a fait l'essentiel en l'emportant d'une courte marge. L'histoire retiendra que c'est Jérémy Ménez qui a permis au club de la capitale d'être sacré en marquant du gauche suite à une passe précise de Thiago Motta (0-1, 53e).

Au coup de sifflet final, la joie a été débordante pour des Parisiens nerveux sur cette fin de saison 2012-2013. Le seul titre remporté par Carlo Ancelotti au PSG, lui qui est traditionnellement un spécialiste de Coupes.

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