Mercredi soir, le PSG se déplace au Camp Nou pour y affronter le FC Barcelone. Après sa victoire de l'aller (4-0), Paris est en ballottage très favorable. Le onze de départ devrait être ainsi assez proche du match d'il y a trois semaines.
L'heure de vérité pour le PSG. Après avoir éliminé une équipe renommée comme Chelsea en 2015 et en 2016, à chaque fois en 8eme, le club de la capitale s'apprête à sortir un autre grand nom à ce stade de la compétition avec le FC Barcelone. Si le Barça rêve de « remontada » (remontée), les Parisiens ont un certain avantage et doivent le capitaliser. Car chaque but parisien inscrit sonnera comme autant de coups de massue pour l'adversaire. C'est bien pour cela que Paris ne devra pas penser qu'à défendre dans cette rencontre...
Un onze assez proche de l'aller
Devant Kevin Trapp, gardien numéro un depuis début février, le quatuor défensif devrait être sans surprise. Sur le flanc gauche, Layvin Kurzawa part avec un avantage sur Maxwell, qui a montré beaucoup de signes d'usure ces derniers temps. S'il a évidemment plus d'expérience, le Brésilien ne peut plus apporter offensivement. L'ancien Monégasque a l'avantage d'être meilleur contre-attaquant mais connaît parfois des absences défensives. A corriger absolument mercredi. Sur l'autre flanc, Thomas Meunier sera sans doute préféré à Serge Aurier, comme à l'aller. S'il a souffert face à Neymar en début de partie, il a fini par prendre ses marques et a été performant.
En charnière centrale, on devrait retrouver le duo Thiago Silva-Marquinhos. Presnel Kimpembé a ébloui tous les observateurs le 14 février dernier en éteignant Messi et Suarez. Mais le jeune défenseur n'a pas l'expérience européenne des deux Brésiliens. Juste devant eux, on aura droit au même trio dans l'entrejeu. En l'absence de Thiago Motta, blessé au mollet, Adrien Rabiot sera chargé d'accompagner Marco Verratti et Blaise Matuidi. Les deux premiers devraient se positionner assez proches l'un de l'autre, alors que le troisième élément sera sans doute plus libre de ses mouvements pour presser haut. Un trio en tout cas complémentaire lors de la première manche.
Lucas, Pastore ou Di Maria ?
La plus grosse interrogation reste les trois éléments offensifs. Ou plutôt le troisième. Car Edinson Cavani et Julian Draxler paraissent assurés d'être alignés. Quid du flanc droit de l'attaque ? Angel Di Maria n'a joué que 15 minutes depuis le match aller (au Vélodrome) et Unai Emery l'a répété en conférence de presse, il veut « des joueurs à 100% ». Du coup, le choix pourrait se porter sur Lucas ou Javier Pastore.
Le Brésilien a l'avantage de bien connaître ce poste à droite et sa vitesse peut poser des problèmes à Jordi Alba, ce qui a été le cas lors des précédentes confrontations. Quant à l'Argentin, il a un profil bien différent. Plus manieur de ballons, il peut aider à la construction et constituer un quatrième milieu afin d'aider l'équipe à exister dans cette zone. Il a également une certaine complicité avec Cavani et peut faire la différence en une seule passe, comme on l'a vu au Vélodrome. Un casse-tête pour Emery, même si on se rappelle qu'à l'aller, c'est Lucas qui avait remplacé Di Maria à l'heure de jeu....
Des Parisiens détendus
A l'image de Blaise Matuidi en conférence de presse, les Parisiens semblent parfaitement détendus. Lors des images de l'entraînement d'avant-match, on a ainsi vu beaucoup de sourires, beaucoup d'échanges entre les joueurs. Devant la presse, Matuidi a ainsi évoqué les termes « plaisir » et « envie ». Et face à l'arrogance catalane, qui n'a que le mot de « remontada » à la bouche, le Français l'assure : « On ne craint personne ». « On s'attend à souffrir mais on est aussi capables de leur faire poser des problèmes », a-t-il ajouté.
Car ce qui est important, c'est aussi d'imposer son jeu. « On est concentrés sur nous, sur notre jeu », a précisé l'international tricolore. Un discours souvent répété car Paris ne doit pas trop subir, au risque de prendre une valise comme bon nombre d'adversaires du Barça en Liga, à commencer par Gijon (6-1) et le Celta Vigo (5-0) la semaine dernière. Quant à Unai Emery, il a insisté sur le mot « personnalité ». Un terme souvent utilisé par Carlo Ancelotti du temps où il entraîner le club parisien (2012-2013). La personnalité, le mental seront fondamentaux sur la pelouse du Camp Nou. Histoire de montrer enfin que le PSG est un grand club...
Le onze probable : Trapp - Meunier, Marquinhos, T. Silva (cap.), Kurzawa - Verratti, Rabiot, Matuidi - Lucas, Cavani, Draxler.
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