L1 PSG : Il y a 9 ans, le PSG vivait un cauchemar

13 avril 2008 – Et le Parc des Princes se mit à se taire

PSG-Nice : 2-3. (Luyindula, 50e, Pauleta, 76e pour le PSG ; Koné, 36e, 83e, Ederson, 86e pour Nice).
Equipe du PSG : Landreau – Ceará, Camara, Yepes, Armand – Mendy, Clément, Rothen (Souza, 55e) – Chantôme (Diané, 64e) – Luyindula, Pauleta (cap.).

Un match qui est resté dans les mémoires de tous les supporters parisiens. Surtout ceux présents au Parc des Princes ce soir du 13 avril 2008. A cette occasion, le PSG reçoit Nice et peut s'éloigner de la zone rouge en comptant trois points d'avance. Car il est bien question de lutte pour le maintien au cœur de cette saison 2007-2008. Une rencontre disputée donc dans une atmosphère tendue même si le Parc, comme souvent cette saison-là, sera exemplaire.

Dans une sorte de 4-4-2 en losange, avec Clément Chantôme pour mener le jeu, Paris débute bien en mettant beaucoup d'engagement. Mais sur un contre, le petit Bakari Koné glace une première fois le Parc en enroulant parfaitement sa frappe pour tromper Landreau (0-1, 36e). Les Parisiens attendent le retour des vestiaires pour réagir. Et de quelle manière. Suite à un centre de Rothen, Pauleta voit sa tête repoussée par Lloris. Luyindula suit bien et égalise (1-1, 50e). Les joueurs de la capitale sont alors mieux dans le jeu. Sous une pluie battante, Pauleta s'arrache pour récupérer un ballon à l'entrée de la surface et s'en va tout seul marquer le deuxième but du PSG (2-1, 76e). Explosion dans le Parc. A un quart d'heure de la fin, Paris a fait le plus dur. Le croyait-on en tout cas...

Un silence incroyable au Parc

Ce score de 2-1 n'empêche toutefois pas de la fébrilité s'installer dans les rangs parisiens. Les hommes de Paul Le Guen reculent et Nice en profite pour lancer quelques assauts. Et le pire arriva. Sur une longue ouverture, Koné se joue d'Armand et glisse le ballon au fond des filets (2-2, 83e). Il reste alors moins de dix minutes et Paris n'arrive plus à enchaîner trois passes d'affilée. Le long de l'aile droite, Ederson signe alors une action magnifique qui humilie le PSG. Yepes, Armand sont dribblés, avant que le Brésilien ne trompe Landreau d'un tir enroulé du gauche (2-3, 86e). Circonspect, dépité, résigné, le public du Parc n'a même pas la force de siffler et préfère se taire. Comme pour mieux exprimer son désarroi alors que la Ligue 2 s'approchait à grands pas. Heureusement que Diané et son doublé à Sochaux sont passés par là...