PSG : Serge Aurier, le boulet

Depuis qu'il est arrivé à l'été 2014, Aurier suit une trajectoire étonnante au sein du club de la capitale. Après des débuts difficiles, il s'était bien adapté pour finir par s'affirmer comme un latéral droit fiable, puissant, moderne. Mais rattrapé par ses soucis extra-sportifs, l'Ivoirien s'est montré plus irrégulier cette saison.

Une bonne entame

Resté au PSG "pour le Président" Al-Khelaïfi, Aurier débute en trombe. Après une bonne préparation estivale, au cours de laquelle il marque deux buts, il démarre la saison plein d'ambitions et adresse trois passes décisives sur ses quatre premiers matches, dont un très bon centre pour Cavani lors du match face à Arsenal mi-septembre (1-1). Mais sa prestation à Toulouse dix jours plus tard est un premier tournant. Dépassé, l'Ivoirien concède un penalty et se fait expulser juste après la pause (voir ci-dessous).



Un premier coup d'arrêt pour le latéral, dont la concurrence avec Meunier est scrutée de près. Il sera même perturbé par un souci de visa qui l'empêche de pouvoir participer au match à l'Emirates Stadium face à Arsenal (2-2). Il enchaîne alors les prestations inconstantes jusqu'à la trêve et son départ à la CAN. Un départ qui va redistribuer les cartes.

Meunier le dépasse dans la hiérarchie

Pendant son périple, Aurier voit Meunier enchaîner les bonnes performances à son poste de latéral droit. De quoi convaincre Unai Emery de le laisser en place pour le match de Ligue des champions face au FC Barcelone, au Parc (4-0), alors que l'Ivorien est revenu de la CAN. Forcément touché, l'ancien Toulousain ne participe pas non plus à la balade au Vélodrome fin février (1-5). Il commence à douter.



Et ses différentes prestations, lorsque l'on fait appel à lui, s'en ressentent. Il provoque un penalty face à Nancy début mars (1-0) mais son attitude quatre jours plus tard lors du fameux Barça-PSG (1-6) interpelle. Il entre à un quart d'heure de la fin et rate toutes ses interventions, au point d'être apathique sur le dernier but signé Sergi Roberto.

La fameuse entrée à Lorient

Quelques jours après ce traumatisme, Aurier se fait encore remarquer à Lorient avec une entrée en jeu qui sera retardée par un problème de short. Une scène aussi grotesque que ridicule (voir ci-dessous). Et qui n'aidera pas à soigner son image.

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Par la suite, il finit la saison de manière plus ou moins correcte. Le symbole en est sans doute la dernière rencontre de la saison, en finale de Coupe de France. Il démarre nerveusement, en invectivant même l'arbitre avant la pause (voir ci-dessous). Seulement averti, il se calme ensuite pour mieux finir et s'arracher pour obtenir le corner de la victoire. Une preuve de son gros mental. Mais ses absences et son comportement pénalisent régulièrement le PSG. Pas étonnant qu'il soit annoncé sur le départ...

Ses statistiques : 32 matchs joués toutes compétitions confondues (22 en Ligue 1).
4 passes décisives (3 en Ligue 1), 5 cartons jaunes (3 en Ligue 1), 1 rouge.