Publié le 01 Juillet 2017 à 21h00 par Romain Bédague
C'est devenu une habitude pour lui. Bruno Roger-Petit est un adepte des raccourcis faciles et des analyses à l'emporte-pièce, notamment lorsqu'il s'agit d'Unai Emery, son punching-ball préféré, et d'Edinson Cavani.
"Un ode. Un concert de louanges. Un déchirant cri d'amour. Cavani ne voit qu'en Emery celui qui l'a sorti de la zone grise où l'avait plongé Laurent Blanc, l'homme d'Ibrahimovic, mais il ne voit pas l'homme de l'échec de Barcelone, l'homme du plus cuisant échec de l'histoire de la Ligue des Champions. Depuis la parution de ses propos, le fan-club et le lobby Emery se gargarisent. Mais hélas ! Il semble que tous ces gens fassent dire à Cavani ce qu'il ne dit pas. Et surtout accordent à ses propos une portée qu'ils n'ont pas," a lancé le journaliste sur son blog Sport24.
Avant de poursuivre : "Quand Cavani parle d'Emery, il parle de Cavani. Son jugement est conditionné par le fait qu'il a émergé en vedette au PSG l'année de l'arrivée au club du nouvel entraîneur. Ce que Cavani a pris pour de la confiance et de l'estime, ce n'était qu'un pragmatisme dicté par la situation. Ni plus, ni moins. [...] Cet épisode est cependant tout à l'honneur de Cavani. L'homme est honnête et loyal. Désespérément honnête et loyal. Dans le monde du football d'aujourd'hui, sont-ce vraiment des qualités ?."
