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PSG : Draxler s'est-il découvert un nouveau role ?

Publié le 02 Octobre 2017 à 19h28 par Ted75
Repositionné milieu relayeur face à Bordeaux samedi (6-2), Julian Draxler s'est montré convaincant dans un rôle inhabituel. Auteur d'un début de saison compliqué, l'Allemand a semblé plus à l'aise contre les Girondins. Au point de s'installer durablement plus bas ?
Arrivé en janvier derrière en provenance de Wolfsburg, Julian Draxler a tout de suite été adopté par le public. Auteur de son premier but dès son arrivée, lors d'un match de Coupe de France face à Bastia (7-0), il a enchaîné les prestations convaincantes, même s'il a connu un coup de mou lors des deux derniers mois de la saison. Revenu plus tard que les autres cet été en raison de la Coupe des Confédérations disputée avec l'Allemagne, et où il a été nommé capitaine, le natif de Gladbeck a mis du temps à rentrer dans sa saison. Il l'a peut-être bien débutée face à Bordeaux.

La surprise du chef

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Lorsque la composition d'équipe a été dévoilée, tous les observateurs imaginaient Draxler être aligné en milieu axial, voire sur la droite. Que nenni. Unai Emery n'a pas voulu bouleverser son 4-3-3 et en l'absence de Motta, il a choisi d'incorporer Draxler dans le trio de l'entrejeu en compagnie de Rabiot et Verratti. Comme visible ci-dessous (images 1 et 2), l'Allemand s'est donc positionné à hauteur de ses deux coéquipiers du milieu.



Lorsque les défenseurs centraux avaient le ballon, il n'a ainsi pas hésité à proposer une solution pour servir de rampe de lancement. Toujours près du rond central, il a représenté un relais efficace pour ses défenseurs et milieux (voir image 3 et 4 ci-dessus). D'après les stats Opta, il a été le troisième destinataire de passes pour Marquinhos (9) et Rabiot (14) et le deuxième pour Kimpembe (14). Preuve de son influence assez basse, comme visible sur le graphique ci-dessous (à gauche, son positionnement dans le collectif, à droite, sa zone d'activité).



Des déplacements intelligents


Si Draxler a su appréhender assez rapidement son nouveau rôle, c'est également grâce à son intelligence de jeu. Plusieurs fois dans la partie, on l'a ainsi vu se déplacer plus haut sur le terrain lorsque Neymar se recentrait ou venait chercher les ballons plus bas. Cela permettait au PSG de ne pas créer d'embouteillages dans l'axe et de bénéficier d'autant de solutions offensives devant lorsque le génie brésilien décidait de mener le jeu de plus bas (voir ci-dessous sur les images 3 et 4).



Comme visible ci-dessus, Paris s'est parfois mué en 4-2-3-1 en phase offensive. Avec le duo Rabiot-Verratti sur la même ligne et Draxler en numéro 10 (voir image 1). Idem lorsque Lo Celso est entré à la place de Rabiot (image 2). Cela a permis à l'Allemand de retrouver une position plus naturelle. Même si le joueur de la Mannschaft a été moins fringant physiquement après l'heure de jeu et a même fini assez bas sur le terrain après l'entrée de Nkunku.

Quelques actions décisives


Au-delà de son positionnement, Draxler a surtout su se rendre utile à la récupération. Des qualités visibles sur plusieurs actions symboliques. Avant-dernier passeur pour Berchiche sur le troisième but parisien, passeur décisif sur le sixième inscrit par Mbappé, l'Allemand a surtout marqué un but sublime sur une action qu'il a lui-même lancé.



A l'origine, une récupération dans les pieds de Lerager (image 1 ci-dessus) et une course de son propre camp pour venir décaler Mbappé aux 30 mètres (image 2). Le Français lui a ensuite adressé un centre parfait (image 3) qu'il a repris d'une volée limpide et somptueuse (image 4).

Des stats de premier plan

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Grâce à Opta, les statistiques traduisent le bon match de Julian Draxler. L'outil nous apprend ainsi que l'Allemand a touché 91 ballons (5eme joueur parisien dans ce domaine), a remporté plus de duels que ses compères du milieu (46,2% contre 33,3% pour Rabiot et 28,6% pour Verratti), et a été également performant défensivement.

Pour preuve, il a récupéré le plus de ballons côté parisien (8), Verratti (6) et Rabiot (5) étant moins en verve. Il a également intercepté plus de ballons (3) que ses deux autres compères (seulement 1 pour Verratti). Quant à ses transmissions, il a été le plus efficace avec 97,2% de passes réussies, contre 96,1% pour Rabiot et 94,5% pour Verratti. Des statistiques qui devraient sans doute inciter Emery à l'aligner plus souvent à ce poste.

Son match :

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