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PSG : Adrien Rabiot, symbole de ce PSG frustrant

Publié le 16 Octobre 2017 à 16h09 par Ted75
Encore auteur d'une performance très moyenne à Dijon, Adrien Rabiot a souffert comme ses partenaires parisiens. Positionné en sentinelle, en l'absence de Thiago Motta, l'international français a fait preuve de nonchalance. Un peu à l'image de son équipe.
Match post-trêve internationale, pré-Ligue des champions, fatigue des Sud-Américains, absences pénalisantes : toutes les excuses sont bonnes pour expliquer le non-match du PSG à Dijon (1-2). Dans une rencontre que le club de la capitale a remporté dans le temps additionnel, les joueurs ont paru d'abord amorphes, timorés, avant de se réveiller après la pause. Mais le constat global est très moyen. A commencer par le match de Rabiot.

Un réel souci Rabiot ?


Le journal L'Equipe indique ce lundi que la prolongation du milieu parisien tarde en raison de l'absence de négociations. Cela explique-t-il ces performances moyennes depuis un mois ? A Dijon, Rabiot a évolué en position de sentinelle pour la troisième fois consécutive, après le match de Bordeaux et celui des Bleus en Bulgarie. Pas son poste préférentiel.



Lui qui préfère largement évoluer relayeur a traîné son spleen devant la défense. Alors que ce poste requiert de la réactivité et une science du placement, Rabiot s'est surtout signalé par des ballons perdus (7) et une pléiade de mauvais choix. Il n'a ainsi gagné aucun duel, n'a tenté aucun tacle et n'a récupéré que 4 ballons. Ses pires statistiques depuis un mois.

Aux abonnés absents depuis le Celtic


Auteur d'une passe décisive face au Celtic en Ligue des champions le 12 septembre dernier (0-5), Rabiot avait réussi une performance de premier plan à Glasgow. Depuis, il semble s'être endormi sur ses lauriers. Comme on le voit sur les graphiques ci-dessous, les symboles les plus parlants restent au niveau du pourcentage de duels remporté et à celui des ballons récupérés.




Il est ainsi de moins en moins agressif et présent sur le plan défensif. Si l'on prend en compte d'autres données, il reste très inconstant dans son jeu vers l'avant et alterne les bons et mauvais matches au niveau de ses passes dans le camp adverse (64% de réussite face à Lyon et 79% face au Bayern, quand sa moyenne tourne autour de 90%). Une inconstance qui ne le caractérise pas uniquement lui.

Paris, à motivation variable


Le match à Dijon ressemble sur certains points à celui de Montpellier, même si la meilleure pelouse bourguignonne a permis de voir plus de jeu. Point commun entre les deux rencontres ? Elles précédaient un match de C1. Au-delà de ses faits, les Parisiens ont l'habitude de jouer avec les nerfs des supporters en se montrant souvent inconstants dans la manière.



L'exemple le plus fragrant est survenu fin aout avec une démonstration face à Toulouse (6-2) et cinq jours plus tard, une prestation médiocre malgré la victoire face à Saint-Etienne (3-0). On est passé ainsi de 61% de tirs cadrés à...29%, de 8 fautes commises à 20, signalant une certaine nervosité, et de 63% de duels gagnés à 44%.

Montpellier, le plus mauvais match, Bordeaux, la référence


Montpellier a sans doute constitué le plus mauvais match jusque-là, avec aucun but marqué, seulement 10 tirs tentés et... un seul cadré. A contrario, le match de Bordeaux a été prolifique avec six buts inscrits, 82% de tirs cadrés et 92% de passes réussies (meilleurs chiffres de la saison jusqu'à présent, voir graphique ci-dessous réalisé grâce aux chiffres d'Opta qui ne prend pas en compte le trophée des champions).

Les supporters doivent tout juste s'habituer à voir des visages aussi différents d'un match à un autre, ce qui caractérise bien le PSG d'Unai Emery depuis l'arrivée de ce dernier à l'été 2016.

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