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C1 PSG : Anderlecht : Pour qui se prend Kurzawa ?

Publié le 01 Novembre 2017 à 18h00 par Ted75
Layvin Kurzawa a réussi un triplé mardi soir en Ligue des champions, face à Anderlecht (5-0). Plus que ses trois buts records, c'est l'attitude du latéral qui a interpellé.
Kurzawa est entré dans l'histoire de la Ligue des champions, c'est un fait. Dans l'histoire de la compétition (depuis sa nouvelle appellation en 1993), le Parisien est le premier défenseur à avoir inscrit trois buts dans un même match. Deux buts de la tête, un autre d'une frappe croisée : le latéral gauche a été efficace en convertissant ses trois tirs en buts. Mais il faut voir au-delà de ses statistiques.



Une attitude déplacée


Après son premier but de la soirée, Kurzawa a surpris tout son monde, y compris ses partenaires visiblement, en pointant le doigt devant sa bouche pour demander à certains de se taire. Un geste évidemment à l'encontre de certains journalistes prompts à le critiquer sur ses dernières prestations. Il ne s'est d'ailleurs pas arrêté en zone mixte après la rencontre.



Mais les journalistes avaient-ils tort ? Loin de là. Le latéral semble faire partie de cette caste de joueur qui ne se remet jamais en question. Qui est en permanence dans cette optique de revanche, de vengeance presque. Quand il foule la pelouse, il veut donc répondre à ceux qui le critiquent. Attitude un peu grotesque tant il doit avant tout jouer pour son équipe.

Des célébrations "individualistes"


Mais le collectif, il ne semble pas bien l'appréhender. Il n'y qu'à voir la manière dont il a célébré ses trois buts. Des attitudes aussi grotesques les unes que les autres. Sur le premier, on en a parlé, il a donc intimé aux autres de se taire, avant de ne dégager aucune émotion envers ses partenaires alors qu'il a simplement repris dans le but vide un coup franc de Neymar repoussé par le poteau...



Sur le deuxième, il s'en va seul "faire l'amour" au poteau de corner alors que l'essentiel de l'action a été réalisé par le duo Neymar-Daniel Alves, le premier se signalant par une ouverture lumineuse du pied gauche, le deuxième par un centre de volée précis. Et sur le troisième, il s'en va se replacer à toute vitesse dans son camp avant de demander aux autres de le rejoindre. Seul Marquinhos le fera...

Symptôme d'une génération ?


L'attitude du doigt sur la bouche rappelle à beaucoup celle de Samir Nasri après un but inscrit avec les Bleus lors de l'Euro 2012 face à l'Angleterre (1-1), ou encore de Christophe Dugarry lors du Mondial 1998 face à l'Afrique du Sud (3-0). La principale cible ? Les médias. Les joueurs ne sont visiblement pas assez lucides eux-mêmes pour écouter les journalistes et leur en vouloir.



Alors que dans le cas de Kurzawa, le constat est implacable depuis son arrivée à l'été 2015 : il ne s'est jamais imposé. Il n'est pas arrivé à surpasser la concurrence d'un Maxwell vieillissant, qui a souvent été plus convaincant que lui dans tous les domaines. De quel droit se permet-il de dire à tout le monde de se taire après un triplé face à la gigantesque équipe d'Anderlecht ?

Des lacunes rédhibitoires à son niveau


Le souci, c'est que les faits ne vont pas aider à dégonfler le melon du joueur. Kurzawa est en effet régulièrement appelé en équipe de France et Deschamps en fait son titulaire par défaut au poste de latéral gauche en l'absence de Benjamin Mendy, blessé. Et ce triplé ne risque pas de calmer son arrogance affichée. Alors que c'est défensivement qu'on l'attend.



Car même face à Anderlecht, le latéral a rencontré quelques difficultés à bien fermer son couloir. Il a d'ailleurs commis le plus de fautes (4), n'a gagné que 44% de ses duels et ses statistiques défensives sont faibles (un tacle, quatre ballons récupérés). Dans le jeu, idem, avec un seul centre tenté. En comparaison, Daniel Alves a réussi quatre tacles, intercepté deux ballons, en a récupéré 11, a réussi cinq passes-clés et tenté huit centres (trois réussis). De quoi faire profil bas.

L'entourage n'aide pas


"Dis moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es". Dans son cas, on pourrait transformer cette expression en "Dis moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu hais". On le sait, Kurzawa est proche de Serge Aurier et l'Ivoirien n'a pas tardé à exprimer sa joie de voir son ancien coéquipier marquer un triplé (voir ci-dessous le tweet).



Aurier, Kurzawa, même combat. Les deux latéraux font beaucoup trop parler d'eux en dehors du terrain. L'ancien Monégasque n'en est pas à son premier coup d'essai puisque tout le monde se souvient de son chambrage face à la Suède en Espoirs en octobre 2014. Alors que les Bleus se sont finalement fait sortir par les Scandinaves. Kurzawa ne retient jamais les leçons et c'est bien le pire...



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