L1 PSG : Nantes : Souvenirs de Nantes-PSG

19 aout 1994 – Comme une passation de pouvoir

Nantes-PSG : 1-0 (Loko, 19e, pour Nantes).

Ce n'est pas forcément un bon souvenir pour le PSG mais on ne peut pas passer à côté de cette confrontation de l'été 1994. Fraîchement champion de France, Paris va vivre ce match comme une passation de pouvoir. Les Canaris et le fameux «jeu à la nantaise» commandé par Jean-Claude Suaudeau, l'entraîneur, vont faire tomber l'offre parisien.

Un court succès grâce à un but d'anthologie. Sur une longue touche de Benoït Cauet, Patrick Loko contrôle et combine avec Reynald Pedros, qui lui remet en une touche. Le ballon ne quitte pas le sol et Loko envoyait une magnifique reprise de volée qui fusille Lama (1-0, 19e). Nantes continuera son festival jusqu'au bout et sera sacré champion de France 1995...

3 octobre 1999 – Paris en démonstration

Nantes-PSG : 0-4 (Algérino, 8e, Madar, 30e, L. Leroy, 67e, 86e pour le PSG).

Cette saison 1999-2000 marque le renouveau du PSG. Et les hommes de Philippe Bergeroo vont en faire la démonstration à la Beaujoire. Les Parisiens refroidissent la belle ambiance mise par les supporters locaux en ouvrant le score sur une action modèle du duo Benarbia-Algérino conclue par le latéral droit parisien (0-1, 8e). Le bijou arrive ensuite sur une passe d'Okocha à destination de Madar. Aux 20 mètres, l'attaquant parisien lobe Landreau sur une frappe parfaitement enroulée (0-2, 30e).

Face à un Nantes KO, Paris peut dérouler, même à dix, suite à l'expulsion de Ducrocq avant la pause. En seconde période, le joker Laurent Leroy ajoute deux autres unités : une réalisation en partant à la limite du hors-jeu (0-3, 67e), et une autre en profitant ensuite d'une mauvaise remise en retrait de Vahirua (0-4, 86e). Une rencontre marquée par les gestes techniques d'un Okocha de gala à cette époque.

25 novembre 2001 – Le mental du PSG

Nantes-PSG : 1-2 (Bonilla, 31e, pour Nantes ; Ogbeche, 57e, Ronaldinho, 62e, pour le PSG).

Auteur d'un début de saison probant, le PSG s'avance prudent à Nantes et encaisse logiquement un but à la demi-heure par le Colombien Victor Bonilla (1-0, 31e). Nantes, à l'époque, est en mauvaise posture et voit, en plus, l'expulsion de Potillon avant la pause comme bénédiction. Mais le coaching de Fernandez va être déterminant en faisant entrer Ronaldinho et en décalant Heinze arrière gauche.

L'Argentin va être décisif dans le renversement de situation parisien avec tout simplement deux passes décisives. Décalé par Leal, il envoie d'abord un centre bien repris du bout du pied par Ogbeche (1-1, 57e). Puis il s'arrache pour servir Ronaldinho, auteur d'une frappe bien placée pour tromper Landreau (1-2, 62e). Un mental à toute épreuve.

19 avril 2003 – Ronaldinho insulte, Alioune Touré brille

Nantes-PSG : 1-1 (Gillet, 48e, pour Nantes ; A. Touré, 65e, pour le PSG).

Un match marquant pour l'altercation entre Ronaldinho et Luis Fernandez. Un fait intervenant au cœur d'une seconde période mouvementée. Après l'ouverture du score de Gillet pour Nantes (1-0, 48e), Alioune Touré a permis au PSG d'égaliser sur une frappe sublime dans un angle fermé (1-1, 65e).

Paris peut donc l'emporter mais Luis Fernandez décide de remplacer Ronaldinho. Grande stupeur chez le Brésilien, qui s'exécute en traînant la jambe. Après avoir salué son remplaçant Aloisio, il lance en direction de son entraîneur un «filho da puta» que l'on n'a pas besoin de traduire. Les deux hommes quitteront de toute manière le club quelques semaines plus tard...