Depuis le départ de Bernard Lama en 2000, force est de constater que le PSG a du mal à retrouver un gardien fiable sur la durée. Les performances d'Alphonse Areola et de Kévin Trapp relancent ainsi le débat sur ce poste si particulier.
Depuis 18 ans, les gardiens de but se sont enchaînés au PSG. De Letizi en 2000 à Areola aujourd'hui, la cage parisienne a vu défiler des joueurs certes dotés de qualités et qui l'ont même prouvé dans d'autres clubs mais qui se sont liquéfiés sous la pression dans la capitale. Car à Paris, il est forcément plus dur de réussir qu'ailleurs.
Letizi-Alonzo, à tour de rôle
Qui se souvient de Lionel Letizi et de ses roulades arrières lorsqu'il encaissait un but ? Ou de Jérôme Alonzo et ses parades de gardien de hand ? Chacun a vécu des bonnes phases au PSG, mais pas suffisamment durables. Le point d'orgue de la carrière d'Alonzo reste évidemment cette saison 2003-2004 où il semblait sur un nuage.
Mais il y a eu aussi pas mal de bourdes. Parmi les notables, une sortie ratée de Letizi sur corner lors d'un match important de Ligue des champions face à Chelsea en 2004 (0-3). Alonzo, lui, s'est signalé en repoussant au fond de ses filets un centre pourtant anodin face à St Etienne en 2006 (2-2). Mais cela n'est rien en comparaison de leurs successeurs.
Landreau, la période dorée
En 2006, Mickaël Landreau est arrivé avec une belle réputation. Capitaine du FC Nantes, international français, il avait tout pour passer un palier avec le PSG. Sauf que tout ne s'est pas passé comme prévu avec deux premières saisons à jouer le maintien et des bourdes mémorables.
Des sorties ratées au Vélodrome, en Coupe de la Ligue face à Auxerre, ou en quarts de finale de Coupe UEFA à Kiev. Son match cataclysmique face à Nice dans un match important pour le maintien en 2008. Sans parler de la grande fébrilité qu'il dégageait dans son but. Si sa dernière saison est plus honorable, il n'a pas laissé un souvenir impérissable aux supporters.
Coupet-Edel, même combat
Arrivé pour succéder à Landreau à l'été 2009, Grégory Coupet vient là aussi avec un certain passé en étant un des grands artisans de la domination lyonnaise. Sauf que lui aussi va se perdre à Paris. Sa grave blessure en voulant sauver un corner face à Auxerre en novembre 2009 va, il est vrai, grandement le pénaliser. Il commettra sa plus grosse erreur en finale de Coupe de France en 2011 en jugeant mal un coup franc rentrant d'Obraniak (0-1).
Sur le banc, Apoula Edel était prêt à lui succéder. Et Coupet a souvent été élogieux à son égard. Sauf qu'après des débuts prometteurs, le gardien arméno-camerounais a multiplié les boulettes, la plus belle lors d'une rencontre choc à Lyon, en novembre 2010, en ratant son dégagement qui a profité au buteur Gomis alors que Paris menait à quelques minutes de la fin (2-2).
Sirigu a fait à peine mieux
Arrivé d'Italie, inconnu en France, Salvatore Sirigu a signé des débuts probants en 2011. Deux premières saisons convaincantes même en signant un record d'invincibilité de 948 minutes début 2013. Sauf que son jeu au pied perfectible et le manque d'arrêts décisifs, notamment en Ligue des champions, interrogent le staff de Blanc, qui le relègue sur le banc en 2015.
Mais ses successeurs Trapp, puis Areola n'ont pas beaucoup fait mieux depuis. Et, avec la présence importante des réseaux sociaux, les deux gardiens actuels du PSG ne cessent de provoquer les moqueries. Avant d'aborder un nouveau rendez-vous important à Madrid, le 14 février prochain, Paris est renvoyé à son recrutement douteux à ce poste depuis plusieurs années...
Lama, le dernier gardien charismatique ?
Si l'on fait ce constat, c'est que le PSG a connu de grands gardiens au début de son histoire. Dominque Baratelli (1978-1985), Joël Bats (1985-1992) et Bernard Lama (1992-1997 puis 1998-2000) se sont ainsi succédé avec succès. Trois portiers internationaux qui ont ravi les supporters, notamment Lama qui a accompagné la bonne période Canal + du club de la capitale.
Evidemment, le Guyanais a également son lot de « boulettes ». Mais ce qui reste, ce sont ses grandes performances tant nationales qu'européennes, sans oublier avec les Bleus. Un charisme qui lui permettait de guider sa défense avec autorité. Aujourd'hui, on est bien loin de tout ça...
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