Janvier 2013 : Lucas signe au PSG et jouit d'une belle réputation en Amérique du Sud, certains allant comparer son talent grandissant à un certain... Neymar. Courtisé par le Manchester United de Sir Alex Ferguson, il choisit finalement Paris pour rejoindre certains de ses compatriotes. Même si, comme il l'avouera plus tard, il lui a fallu un an pour s'adapter.
Dès son arrivée, Zlatan Ibrahimovic le prend sous son aile et déclare même qu'il est "un joueur fantastique, rapide". Il en fait la démonstration tout de suite en se montrant décisif lors de sa première titularisation (passe décisive pour le Suédois à Bordeaux). Mais c'est surtout en Ligue des champions qu'il se fait remarquer, à Valence (1-2, voir ci-dessous) et même face à Barcelone, en quarts de finale.
De quoi lui permettre de s'installer dans l'équipe, malgré le changement d'entraîneur quelques mois plus tard (arrivée de Blanc). Il reste toutefois encore perfectible en ne tenant jamais la ligne et en repiquant trop souvent dans l'axe. Mais ses percussions sont parfois spectaculaires, à l'image de ce rush mémorable face à l'OM en mars 2014 (voir ci-dessous, cliquez sur ‘Visionner sur Youtube').
Auteur d'un début de saison 2014-2015 probant, où il figure parmi les meilleurs Parisiens comme en témoigne son gros match à Barcelone en poules de C1 (voir ci-dessous ses meilleures actions face au Barça depuis 2013), Lucas se blesse malheureusement avant le 8eme de finale face à Chelsea. Et va mettre un temps fou pour retrouver son niveau. Moins véloce à son retour quelques mois plus tard, il conserve toutefois la confiance de Blanc.
Il remplace même Cavani dans le onze entre décembre 2015 et février 2016, le temps que l'Uruguayen se refasse une santé après un retour tardif de vacances, déjà. En dépit de ses prestations souvent inconstantes, le Brésilien soigne cependant ses statistiques (on le verra par ailleurs). Ce qui lui permet d'être une solution privilégiée. Y compris avec Emery.
Sa situation ces derniers temps est d'autant plus étonnante qu'il avait brillé lors de la saison 2016-2017 avec un total honorable de 18 buts et 9 passes décisives, ses meilleurs chiffres sur un exercice (voir résumé de sa saison ci-dessous). Il a pour lui cette faculté à bien tirer les coups de pieds arrêtés et à adresser de bons centres. Il est également adroit devant le but mais pêche dans la compréhension du collectif.
Son incapacité à faire les bons choix, ce manque d'intelligence de jeu l'ont finalement pénalisé. Et son match au Camp Nou le 8 mars 2017 en est sans doute le symbole. Brillant par intermittences, le Brésilien a donc été écarté dès le début de cette saison et n'a participé qu'à 6 bouts de match (79 minutes au total) pour un but et une passe décisive. Une fin de carrière au PSG dans l'anonymat le plus complet.
Plutôt que ses prestations, les supporters se souviendront davantage de sa fameuse phrase « Champion mon frère » ou de ses délires avec son ami de toujours Marquinhos, qui a d'ailleurs récemment eu les larmes en évoquant son départ chez nos confrères de Canal + (voir ci-dessous). Joueur attachant, fantasque, le Brésilien a par moments représenté le joker idéal. Mais l'exigence du PSG était sans doute trop grande pour lui. Bon vent à lui à Tottenham !