CDF PSG : Sochaux : En 8emes, le PSG a vécu quelques mésaventures

Contrairement à la plupart des gros clubs en France, le PSG a rarement été défait par des clubs de division inférieure en Coupe de France. C'est dans son ADN. Mais il est arrivé parfois que des accidents de parcours se produisent.

Des exemples rares

Depuis le début de son histoire, Paris a toujours pris au sérieux la Coupe de France. Et ce quelles que soient les époques : sous l'ère Borelli, sous Canal +, Colony Capital et, encore davantage, sous l'ère QSI. Mais il est arrivé que les joueurs fassent preuve d'un pêché d'orgueil.



Premier exemple flagrant, en avril 1989, lorsque le PSG s'était fait humilier à domicile par Orléans, alors en D2 (L2 actuelle). Les rencontres se déroulaient à l'époque en match aller et retour mais l'affaire semblait conclue après le revers parisien... 4-0 au Parc des Princes. A Paris, Joël Bats était pourtant dans la cage, Pilorget et Jeannol formaient la charnière centrale, Susic menait le jeu et le duo Xuereb-Pèrez conduisait l'attaque. Mais rien n'y a fait...

Clermont, la « remontada » de 1997

Le 1er mars 1997 a sans eu lieu la plus grosse humiliation du PSG en Coupe. A Clermont, le club parisien alignait pourtant Loko, Raï et Dely Valdes devant, sans oublier Guérin au milieu ou encore Le Guen derrière et Lama dans le but. Paris a d'ailleurs parfaitement entamé la rencontre en menant 4-1 au bout de 68 minutes de jeu.

Mais Chastang (69e), Le Bellec (82e) et Ngotty contre son camp (87e) remettent les équipes à égalité (4-4) ! Un incroyable scénario face à une équipe de... CFA. La prolongation ne donne rien et l'inévitable séance de tirs au but tourne mal après les échecs de Le Guen et Guérin face à Enjolras, gardien héros qui finira par fêter la qualification sur sa barre transversale...

Rodez, l'autre accroc en 2009

Alors auteur d'une bonne saison en championnat, le PSG se déplace à Rodez avec l'esprit tranquille chez une équipe de National. Et pourtant. Paris ouvre le score par Traoré de l'épaule sur un coup franc de Rothen (9e). Mais Jérémy Choplin, futur défenseur de Bastia et Metz, égalise sur un tir bien placé en seconde période (66e).

Hoarau ratant deux énormes occasions avant la fin du temps réglementaire, la prolongation est alors logique et Rodez s'impose au bout de l'effort grâce à un nouveau but somptueux de Choplin (114e) et un autre de Pacios (118e). Défait 3-1, Paris finira ensuite difficilement son championnat après cette déconvenue mémorable.