Publié le 06 Février 2018 à 23h35 par Clement
Face à un Sochaux décomplexé, le PSG a mis quarante-cinq minutes à faire la différence (4-1). À noter, la première titularisation de Lassana Diarra ainsi que le triplé d'Angel Di Maria. Seul point d'ombre au tableau : l'exclusion de Kevin Trapp en fin de match.
Le match : Une préparation idéale
Les plus méfiants des supporters parisiens craignaient le froid de Bonal, ou la dynamique d'une équipe sochalienne en pleine bourre. Il n'en fut rien, le PSG a entamé son huitième de finale de Coupe de France à la perfection. Après une récupération de Julian Draxler, très en jambes ce mardi soir, Angel Di Maria ouvre le score, de la tête, après cinquante cinq secondes de jeu (1e).
La suite ? Un relâchement du côté rouge et bleu. Les tentatives sochaliennes se multiplient, jusqu'à la réduction du score, signée Florian Martin (13e). Vingt minutes plus tard, le milieu offensif doubiste se blesse aux ligaments. Saison terminée pour l'ancien Niortais.
Entre temps, Sochaux avait baissé de rythme, après vingt minutes hautes en intensité. Et avec Paris, le moindre relâchement coute un but. Cavani, en renard, conclue un bon centre de Kurzawa (27e). À une semaine du match contre le Real, le Matador retrouve le chemin des filets. De bonne augure.
La seconde période n'est qu'une formalité. Sochaux, fatigué et pénalisé par la blessure de son maître à jouer, se contente de défendre. Di Maria, le meilleur parisien sur la pelouse, s'offre un triplé grâce à deux nouvelles réalisations (59e, 62e). Unai Emery a ainsi pu faire tourner son effectif en fin de match. Une soirée idéale, en sommes toutes, avant le choc face au Real. Avant de se rendre à Madrid, les Parisiens devront faire le travail à Toulouse (samedi, 17h).
Le joueur : Première titularisation pour Lass' Diarra
À sept jours du rendez-vous tant attendu face au Real, l'intérêt principal de ce match résidait dans la performance de Lassana Diarra. Aligné au poste de sentinelle, l'ancien Marseillais avait une carte à jouer pour débuter le choc de mercredi prochain.
À Sochaux, Lass a livré une prestation intéressante. Le milieu défensif parisien n'est pas encore au point physiquement. À la récupération, il s'est davantage fait remarqués par ses fautes concédées que ses ballons grattés. Mais techniquement, Diarra fait du bien par son jeu simple, fluide et varié.
Surtout, l'ancien Madrilène est une véritable sentinelle. Et ce poste a considérablement manqué au PSG depuis quelques mois. En ne participant pas au jeu offensif, Diarra apporte une garantie défensive en cas de contre. Ce qui a permis à Draxler et Verratti de bien plus se projeter vers l'avant.
La prestation individuelle de Lassana Diarra, ce mardi face à Sochaux, ne restera donc pas dans les annales. Mais son impact dans l'organisation du milieu de terrain pendant les soixante-douze minutes qu'il a disputées offre une véritable alternative d'équilibre à son entraîneur. Tout dépendra aussi de l'état de forme de Thiago Motta , qui a, justement, remplacé Diarra à Bonal (73e).
Le fait : expulsion sévère pour Kevin Trapp ?
On joue la 90e minute quand Kevin Trapp tente une sortie hasardeuse dans les pieds de Thomas Robinet. Le gardien allemand percute l'attaquant sochalien et annihile une grosse occasion de but pour les Lionceaux. M. Brisard ne tergiverse pas et exclut le portier parisien. Dani Alves prend alors les gants pour les dernières minutes de la partie.
Sortie de son contexte, la décision de l'arbitre du match paraît logique. La sortie de Trapp est ratée, et empêche l'attaquant sochalien de finir son action. Cependant, au vu du scénario du match, un jaune aurait peut-être suffit pour le gardien du PSG , très énervé par cette décision. Un nouvel élément qui s'ajoute au débat de la psychologie dans l'arbitrage.
