L1 PSG : Marseille : Quand Pauleta a mystifié l'OM de Barthez

Arrivé à l'été 2003 pour être enfin le buteur qu'attendait le PSG, en mal d'attaquant de renom depuis Marco Simone, Pedro Pauleta s'est tout de suite imposé. Le Portugais n'en a pas oublié de briller face à l'OM puisqu'il a inscrit au total 6 buts face à l'OM, dont 4 au Parc. Et pas les moins beaux...

L'inspiration géniale sur son lob

Le 25 avril 2004, le PSG reçoit l'OM sous un soleil printanier. En course encore pour le titre, le club de la capitale traverse alors une période faste et tout est réuni pour assister à un gros match. D'autant que l'ambiance est festive dans un Parc électrique. Auteurs d'une entame déterminée, les Parisiens ouvrent le score grâce à une inspiration géniale de Pauleta.

Excentré sur la gauche après avoir dribblé Barthez, l'Aigle des Açores réussit en effet à lober le portier marseillais sur un lob parfaitement fouetté (1-0, 12e) ! Un but qui fait alors chavirer le public et assomme déjà l'OM (voir ci-dessous). Pauleta, lui, signe le doublé d'une frappe du gauche parfaite après un service de l'extérieur du pied de Fiorèse (2-0, 61e). Et Paris s'impose au final 2-1.

Il lance ensuite un PSG conquérant

Le 7 novembre 2004, soit six mois plus tard, l'ambiance n'est pas tout à fait la même. Paris est alors en difficulté en championnat et l'atmosphère est irrespirable avec le retour au Parc de Déhu et, surtout, de Fiorèse, désormais à l'OM. Dans un Parc chauffé à blanc, le PSG se voit réduire à dix suite à l'expulsion d'Armand pour un tacle rageur sur... Fiorèse (20e). Les affaires se compliquent mais Paris va faire preuve de caractère.

Sur un contre, Pancrate accélère ainsi et trouve Pauleta sur la gauche de la surface. Le Portugais crochète Déhu et décoche une frappe qui vient clouer sur place Barthez (1-0, 32e) ! Si l'OM égalise ensuite, Edouard Cissé doublera la mise sur une frappe non moins somptueuse du gauche (2-1, 69e). Un succès au mental et un nouveau but de classe signé de l'Aigle des Açores avec des commentaires mémorables de Denis Balbir (voir ci-dessous).