CDF PSG : Paris et ses plus belles finales

La toute première – PSG-Saint-Etienne (1982)

15 mai 1982 – PSG-Saint-Etienne : 2-2 (6-5 tab). Buts : Toko (58e), Rocheteau (120e) pour le PSG ; Platini (76e, 99e) pour Saint-Etienne.

Baratelli - Pilorget, Bathenay, Lemoult, Col (Renaut, 118e) - Fernandez, Boubacar, Surjak - Dahleb (NGom, 84e) - Toko, Rocheteau. Entraîneur : Georges Peyroche.



Dans un Parc archicomble (plus de 46 000 spectateurs), Paris tient tête aux vice-champions de France et ouvre le score peu après le retour des vestiaires grâce à une reprise de Toko en deux temps consécutive à un centre de Surjak (1-0, 58e). Mais à un quart d'heure de la fin, Platini profite d'une belle déviation de Nogues pour battre Baratelli à bout portant (1-1, 76e). Prolongation inévitable.

Plus expérimentée, l'ASSE parvient à doubler la mise grâce à Michel Platini, auteur d'un doublé suite à une longue balle de Zanon (1-2, 99e). Mais la suite de la rencontre reste dans la mémoire des supporters parisiens. Alors que la prolongation s'achève, Surjak, intenable sur les ailes, s'arrache pour offrir une deuxième passe décisive à Rocheteau, buteur d'une sublime volée (2-2, 120e) ! Le Parc s'embrase.



Après un léger envahissement du terrain, la séance de tirs au but peut se jouer pour la première fois de l'histoire de la Coupe de France. Une séance interminable jusqu'à l'échec du Stéphanois Christian Lopez face à Baratelli. Jean-Marc Pilorget entre ensuite dans l'histoire du PSG en réussissant son tir. Premier trophée de l'existence du club de la capitale qui rendra Francis Borelli herbivore.

La première au SDF – PSG-Lens (1998)

2 mai 1998 – PSG-Lens : 2-1. Buts : Raï (24e), Simone (53e) pour le PSG ; Smicer (83e) pour Lens.

V. Fernandez - Algérino, Roche, Rabesandratana, Le Guen, Domi - Ducrocq, Gava, Raï (cap.) - Simone, Maurice (Fournier, 87e). Entraîneur : Ricardo.



C'est la première finale de Coupe de France au Stade de France, plus de deux mois avant un 12 juillet fatidique. Dans une ambiance de fin de cycle, avec le départ à venir de plusieurs cadres et du président Denisot, les Parisiens affrontent Lens, futur champion de France. Des Sang et Or qui butent dans un premier temps sur un Vincent Fernandez impérial sur des tentatives de Debève et Smicer. Paris a laissé passer l'orage. Et va même être opportuniste.



Suite à un long ballon de Rabesandratana, Wallemme relance sur Raï. Le Brésilien s'appuie sur Maurice, qui lui redonne sur un centre parfait. Bien placé dans la surface, le capitaine parisien devance le regretté Foé avant de lober Warmuz sur un très beau coup de tête (1-0, 24e).Assommé, Lens met du temps à reprendre ses esprits et se fait breaker après la pause par Marco Simone, servi par Ducrocq (2-0, 53e).

Si Lens réduit la marque dans les derniers instants par Smicer (2-1, 83e), Paris tiendra bon jusqu'au bout. Grand seigneur, le capitaine Raï laissera Didier Domi, qui fête ses 20 ans ce jour-là, le soin de brandir la 5e Coupe de France de l'histoire du PSG.

La plus mémorable – PSG-OM (2006)

29 avril 2006 – PSG-OM : 2-1. Buts : Kalou (6e), Dhorasoo (49e) pour le PSG ; Maoulida (67e) pour l'OM.

Letizi - B. Mendy, Rozehnal, Yepes, Armand - Dhorasoo, M'Bami, Cissé, Rothen (P. Cesar, 87e) - Kalou, Pauleta (cap.). Entraîneur : Guy Lacombe.



«On la veut» signale un magnifique tifo des supporters parisiens dans un Stade de France festif. Cette finale 2006 est sans aucun doute mémorable avec ce PSG-OM. Plus d'un mois après le fameux 0-0 décroché par les « Minots » au Parc, il sonne un air de revanche sur cette finale, qui démarre tambour battant. Effacé par Taïwo sur le côté, Edouard Cissé réussit à chiper le ballon au latéral marseillais et sert Kalou, qui lance parfaitement ce match d'une frappe surpuissante (1-0, 6e).

Sonné, l'OM a bien du mal à réagir, surtout avec la blessure de Pagis qui change les plans de l'équipe phocéenne. Paris gère bien et remet un coup d'accélérateur après la pause. Et il va venir d'un joueur inattendu : Vikash Dhorasoo. Du rond central, le milieu accélère, grille la politesse à Lamouchi et vient tromper Barthez d'un tir des 25 mètres (2-0, 49e) !



Incroyable scénario. Paris loupe ensuite le 3-0 par Kalou, Rothen ou Cissé et se fait rejoindre sur un but de Maoulida (2-1, 67e). La fin de match est plutôt tendue mais le PSG résiste aux assauts marseillais. Mr Duhamel siffle la fin et le public parisien peut chavirer avec une banderole « On l'a eue », suivie d'un « Droit au bus » du plus bel effet. La fête sera belle jusqu'au bout de la nuit...