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C1 PSG : Naples : Paris s'en sort très bien (après-match)

Publié le 25 Octobre 2018 à 17h26 par Leni Thomas
Malheureusement, les gros matchs européens se suivent et se ressemblent pour le PSG. Après la désillusion de Liverpool, Paris a concédé le match nul face à Naples à domicile. Paris a su arracher un match nul inespéré compte tenu du niveau de jeu affiché.

UNE ATTITUDE QUI POSE QUESTION



Si le jeu parisien a été globalement déficient ce mercredi soir, c'est surtout parce que l'attitude des joueurs était très en-dessous des attentes. Depuis le match de Liverpool, Tuchel a su transformé son équipe pour qu'elle mette plus d'intensité dans les matchs de Ligue 1.

On l'a vu a plusieurs reprises avec notamment un pressing haut et de bons replis défensifs. Sauf que toutes ces bonnes résolutions se sont envolées face à Naples.

En tout, Paris a joué correctement 30 minutes. Jouer 1/3 d'un match aussi important à une intensité acceptable, ce n'est pas normal et cela pose des questions quant au mental des joueurs de la capitale.



Si on prend la globalité du match, la différence d'effort fournie entre les deux formations était flagrante. A Naples, tout le monde presse ensemble, intelligemment et sait alterner des phases où le bloc est plus bas.

Tous les joueurs participent au replis défensif et les milieux de terrains donnent tout sur le terrain. Voir la combativité d'un joueur comme Allan est édifiante si on la compare à certains joueurs de Paris.

Côté PSG, le pressing a duré 10 minutes en première mi-temps et 20 minutes au retour des vestiaires. Au-delà de ça, le pressing s'est fait par intermittence et surtout de manière très désordonnée. Cette pression ne s'est quasiment jamais effectuée collectivement.



Combien de fois a-t-on vu un joueur parisien monter tout seul au pressing sans aucune aide ? Cela en dit long sur le manque de hargne et de solidarité de l'équipe sur cette rencontre et globalement ce constat s'étend aux gros matchs de la compétition.

De plus, le manque de replis défensif a été criant sur ce match. En première période surtout, Paris s'est pris beaucoup de contre-attaques adverses, en particulier côté droit. Mbappe, en plus de son match exécrable offensivement, avait visiblement décidé de ne pas mouiller le maillot pour aider son équipe défensivement.

L'exemple du second but napolitain est également symptomatique de cette attitude médiocre. Paris perd un ballon et sur le contre on voie Di Maria et Rabiot (un milieu défensif !!!) revenir tranquillement en trottinant.



A ce niveau d'exigence, des attitudes pareilles ne sont pas acceptables et se payent cash. Paris s'en sort vraiment bien en obtenant un match nul. Cette attitude négative a également grandement influencé le jeu de l'équipe.

UN JEU COLLECTIF INSUFFISANT



La conséquence directe de voir des joueurs ne pas tout donner, c'est que le jeu et l'organisation s'en ressentent. Quand Paris a le ballon, on a trop souvent vu des joueurs immobiles. Des milieux qui se rendent pas disponibles, des attaquants qui font trop peu d'appels, ça ralentit le jeu.

Le ballon ne vit pas assez et ne circule pas assez vite pour mettre en difficulté une équipe très bien organisée et coachée d'un main de maître par un entraîneur de classe mondiale.



Au haut-niveau, le style de possession du PSG ne suffit pas. Quand on veut imprimer ce style de jeu, il faut y ajouter un rythme intense, notamment dans les courses, pour déstabiliser le bloc adverse. On a régulièrement vu des joueurs demander le ballon dans les pieds, sans essayer de se défaire du marquage, sans apporter un soutien réel, notamment au milieu de terrain.

Les appels en profondeur ont été quasiment inexistants à l'exception du début de match. Face à une équipe de ce calibre, trop peu de mouvement crée un jeu offensif faits de passes latérales et inoffensives.

Si Paris a été autant médiocre dans le jeu durant la majeure partie de la rencontre, c'est que son cœur du jeu n'est pas au niveau. Un Adrien Rabiot qui trottine et un Verratti sur courant-alternatif, ce n'est pas assez pour récupérer et organiser le jeu.



Ce qui manque à Paris pour jouer dans ce système à deux milieux devant la défense, c'est ce que possède Naples et toutes les grandes équipes européennes : un joueur comme Allan. Un 6 expérimenté, technique, intelligent et qui ne lâche rien du début à la fin de la rencontre.

Sur ce genre de grands matchs, le club de la capitale paye un mercato très mauvais. Paris cherche un remplaçant à Thiago Motta depuis bien longtemps maintenant.

Si le club veut progresser, ça passe aussi par se renforcer là où l'effectif présente des carences, et donc le fiasco du dernier mercato a des conséquences aujourd'hui, et dans le jeu du match de ce mercredi soir.



Il ne s'agit pas ici de dire que tout est perdu, Paris a arraché le nul et peut encore se qualifier. Mais quand on voie les attitudes, le langage corporel, le manque d'intensité et un jeu offensif médiocre comme hier soir, on est en droit d'être inquiets.

Paris ne progresse pas en Europe et une élimination en phase de groupe serait une catastrophe pour tout le club. Si notre club veut rêver plus grand, cela passera par un très gros match et un investissement exemplaire à Naples.

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