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PSG : Tuchel, l'entraineur idéal pour ce PSG ?

Publié le 27 Décembre 2018 à 19h18 par Ted75
Arrivé l'été dernier, Thomas Tuchel semble faire l'unanimité. Le technicien allemand a imposé son style, sa patte et les résultats suivent. Au point de faire bien mieux que ses prédécesseurs.
«Top, top, top» : ce mot, Tuchel l'utilise souvent. Très souvent. En conférence de presse, il n'hésite pas à employer ce qualificatif pour désigner les performances de son équipe ou de ses joueurs individuellement. Une de ses nombreuses particularités. Car l'Allemand séduit depuis son arrivée. Et a tout de suite imposé son style. Profitez du code promotionnel Zebet pour parier sur les prochains matchs de l'équipe de Tuchel.

Des premiers pas assurés


Dès sa première conférence de presse, en mai dernier, Tuchel a voulu s'exprimer en Français. Et s'il est vite passé à l'anglais, son message a été on ne peut plus clair : "Nous sommes bien sur ici pour gagner et nos objectifs sont très élevés, mais c'est beaucoup trop tôt pour parler de victoires et de titres. Je suis convaincu qu'il y a des points essentiels pour y arriver, comme la structure de l'équipe, son état d'esprit et le travail quotidien."



Et quand on l'a interrogé sur son inexpérience dans la gestion d'un vestiaire rempli de stars, sa réponse est apparue convaincante : "Au vu de mon expérience, les plus grands joueurs sont les plus gros travailleurs. Les joueurs les plus faciles (à manager) sont les plus grands, parce qu'ils savent ce qu'il faut pour être au plus haut niveau et gagner de nombreux trophées. Donc je n'ai pas du tout peur des stars". La suite l'a prouvé...

Un premier titre fêté comme il se doit


Après des matches amicaux difficiles à négocier, sans les internationaux encore en vacances après la Coupe du monde, le PSG version Tuchel a débuté en trombe par une large victoire face à Monaco, lors du Trophée des champions (4-0). Un succès qui a mis déjà en lumière la volonté de Tuchel d'exercer un jeu vertical et direct.

Après la rencontre, une scène a surpris tous les observateurs. Alors que l'entraîneur allemand donne sa conférence de presse, les joueurs viennent l'interpeller pour qu'il entonne sa chanson de traditionnel bizutage. Ni une, ni deux, Tuchel s'exécute sur l'air de «Happy» de Pharell Williams. Et cela donne une séquence géniale (voir ci-dessous).




Il met trois mois à trouver la bonne formule


Ancelotti avait mis un an à trouver son système en utilisant un 4-4-2 à plat qui a donné des bons résultats entre décembre 2012 et mai 2013. Blanc avait attendu, lui, quelques semaines avant de mettre en place son 4-3-3 célèbre. Alors qu'Emery avait tâtonné avant, lui aussi, de revenir au 4-3-3 historique au bout de deux mois. Tuchel, lui, est un technicien que l'on pourrait qualifier de moderne.



Il n'a pas de système favori et s'adapte à son équipe. On l'a ainsi vu utiliser en début de saison plusieurs tactiques, en changer d'une période à une autre. Il a, lui aussi, longtemps tâtonné mais a, au moins, beaucoup travaillé à ce que ses joueurs améliorent leurs connaissances tactiques dans différentes situations. Après un non-match face à Naples fin octobre (2-2), il a enfin trouvé la clé.

Un système hybride, la clé du succès


Depuis le 28 octobre dernier et un succès au Vélodrome (0-2), le PSG est souvent convaincant dans un 3-5-2 en phase offensive modulable en 4-4-2 en phase défensive. Hormis un mois de décembre poussif, Paris a été cohérent le reste du temps, spécialement en Ligue des champions avec un bon nul à Naples (1-1) et deux prestations abouties face à Liverpool (2-1) et à Belgrade (1-4).



Leader incontesté de Ligue 1, premier de son groupe en C1, Paris surfe sur un nuage et Tuchel réalise le meilleur départ pour un entraîneur sous QSI (voir ci-dessus et ci-dessous). Avec 20 victoires en 25 matches et quasiment 3 buts marqués par rencontre. Bilan qui surpasse ses prédécesseurs.



Sa gestion du vestiaire


Et puis, il y a l'aspect humain et, là aussi, il a imposé son leadership. S'il adopte la manière paternaliste avec ses joueurs, il n'hésite pas à les recadrer quand il le faut. Mbappé et Rabiot arrivent en retard à la causerie ? Ils sont écartés du onze de départ lors du match au Vélodrome. Et si le premier nommé a bien réagi, Rabiot n'a jamais pu récupérer sa place.



Autre choix fort, celui d'installer Marquinhos dans l'entrejeu alors que tout le monde était sceptique. Et le Brésilien a fait des progrès monumentaux depuis aout. Sans oublier sa manière d'utiliser les jeunes, notamment Moussa Diaby (3 buts, 5 passes décisives), et surtout la façon dont il a choyé Neymar pour que ce dernier donne le meilleur de lui-même



Seule ombre au tableau : la gestion des temps faibles


Mais puisque tout ne peut pas être parfait, il reste encore des points à améliorer. Et notamment la gestion de ces fameux temps faibles traversés par le PSG en Coupe d'Europe. A Naples et à Belgrade, à chaque fois au retour des vestiaires, les Parisiens se sont liquéfiés durant un gros quart d'heure, le temps que l'adversaire marque.

Un temps fort validé par l'adversaire devenu une fâcheuse habitude que Tuchel et ses hommes devront rectifier avant le grand rendez-vous à Old Trafford, face à Manchester United en 8es de finale de la Ligue des champions (12 février). Le mot de la fin revient tout de même à l'Allemand : "Je veux qu'à la fin les supporters tombent amoureux de cette équipe. Mon plus grand souhait, c'est qu'ils aiment son état d'esprit et la façon dont nous allons jouer." Pari réussi pour l'instant.
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