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PSG : Manchester : Edito - Message aux supporters

Publié le 07 Mars 2019 à 12h15 par Ted75
Il y a 2 ans, Barcelone, aujourd'hui, Manchester : notre cauchemar porte le nom de villes, de clubs. Comme il y a 2 ans, j'avais envie de m'adresser aux supporters parisiens au lendemain de cette nouvelle humiliation.
8 mars 2017, 6 mars 2019 : comme un air de déjà-vu. Cette désagréable sensation qui nous touche en plein cœur. Certains diront que c'est pire cette fois-ci, d'autres que la première fois est toujours la plus humiliante. Il n'y a pas de vérité. En croisant pas mal de supporters sur mon retour dans les transports, j'ai pu voir plus de résignation qu'autre chose. Comme s'il y avait quelque chose de cassé, comme si c'était désormais dans l'ADN du club.

Tous coupables


Je n'ai pas la prétention de remonter le moral de tous ces supporters à la gueule de bois ce jeudi matin. Je voulais juste m'exprimer, comme je l'ai fait au lendemain de la remontada barcelonaise il y a 2 ans (lire l'article sur ce lien : http://www.planetepsg.com/news-47014-c1-barcelone_edito_message_aux_supporters.html). Mercredi, sous une pluie battante, peut-être mauvais présage lorsque l'on voit les glissades de Mbappé au cours de la soirée et lors de ce fameux face-à-face de la 84e minute, les Parisiens se sont encore liquéfiés.



Même le si expérimenté Buffon a été contaminé. Pourtant, il en a vu d'autres à 41 ans. Champion du monde 2006, des titres à gogo, un énorme charisme. Non. Lui aussi a plongé, comme tous les autres. Drôle de sensation au Parc également où tout le monde a semblé comme sonné au moment du penalty sifflé grâce à la vidéo. Du silence, puis de l'abattement. Même pas la force de siffler.

Fuir les médias, encore une fois


Cette soirée nous a donc ramené à notre passé. Pourtant, le mois de mars a souvent été synonyme de joies dans ce club. La tête de Kombouaré contre le Real Madrid un 18 mars 1993, la frappe de Guérin face au Barça en quarts de finale de Ligue des champions un 15 mars 1995, le coup de casque de Thiago Silva à Chelsea le 11 mars 2015... Plus rien de tout ça. Mars est désormais maudit.



Evidemment, comme il y a 2 ans, il faut tous éviter de consulter les médias de tout bord. Eviter également tout regard moqueur de collègues mal intentionnés. Histoire de ménager ses nerfs. Tous ont attendu ce moment, eux qui semblent forcément malheureux dans leur quotidien de supporters à voir Paris tout rafler. Enfin presque.

A chaque fois dans les derniers instants


Avec quasiment 100% de chances de se qualifier avant le retour, Paris paie peut-être son excès de confiance. Et, à chaque fois, se fait éliminer dans les dernières minutes. Chelsea 2014, avec le but de Demba Ba, Barcelone 2017, avec Sergi Roberto, et Manchester 2019 donc, avec ce penalty de Rashford. On y croît jusqu'à la fin et puis rideau... à l'année prochaine.



C'est cela sans doute qui intensifie l'humiliation. Se croire arrivé et se ramasser comme un petit club qui ne passera toujours pas le cap des quarts. On peut en vouloir aux joueurs, au président, le mal est plus profond. Cela ne peut pas correspondre au hasard...

«Ce club ne peut pas se résigner à rester l'éternel loser européen»


Paradoxalement, depuis l'ère qatarie et malgré des millions dépensés, les instants de bonheur sont rares car le supporter est plus exigeant. Au-delà des balades hebdomadaires sur le plan national, on ne jure quasiment que par la Ligue des champions. Il y a bien le PSG-OM le 17 mars prochain ou, peut-être, une finale de Coupe de France à venir contre Lyon. Tout ça n'a que peu de saveur. Même si pour ma part, je replongerai.



Car encore une fois, je ne lâcherai jamais ce club. Comme on ne lâcherai pas une femme que l'on aime, quelque soient ses défauts. Je reste persuadé encore une fois que l'on vivra des moments mémorables car ce club ne peut pas se résigner à rester l'éternel loser européen. Celui dont on se moque allègrement dès qu'une défaite, qu'une humiliation pointe le bout de son nez. On ne peut pas donner infiniment raison aux journalistes, aux observateurs, qui ne cessent de répéter ce mot «remontada» pour se donner de la contenance.

Un club chevillé au corps


Quelque soient les joueurs, l'entraîneur, le président, il va bien falloir que la roue tourne. La roue ne peut que tourner. On dit que le club est maudit. Je refuse de l'entendre. On ne peut pas en rester là, à se résigner devant les deux plus grandes humiliations de ces dernières années. Il faut au contraire se dire que la revanche sera d'autant plus éclatante quand les choses vont tourner dans le bon sens. Oh oui.

Cela prendra 1, 2, 3 ans ou plus mais cela arrivera. Les histoires dans le football, dans la vie regorgent de situations comme celles-là. A tous les plus anciens supporters, qui en ont vécu tant d'autres, ou les plus jeunes, qui commencent à comprendre que ce club n'est pas tout à fait comme un autre, on sait qu'il faudra du temps pour cicatriser. Mais la passion doit rester bel et bien intacte. Dans le meilleur et le pire.
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