Publié le 18 Mars 2008 à 21h08 par Jool
C'est un PSG considérablement rajeuni (sept titulaires avaient moins de 22 ans) et privé de nombreux cadres, au repos ou sur le banc, qui a disposé de Bastia (L2) sur le score de deux buts à un, pour le compte des huitièmes de finale de Coupe de France. Sans être géniaux, les "titis" ont assuré l'essentiel, grâce à un doublé de Loris Arnaud, et ont montré qu'ils pouvaient constituer de bonnes solutions de rechange pour Paul Le Guen.
Tactique des équipes :
PSG : Paul Le Guen a mis en place une équipe rajeunie, avec un duo Ngoyi - Sankharé au milieu, NGog en attaque, accompagné par Arnaud, Everton et Souza, qui ont permuté plusieurs fois durant le match.
Bastia : Equipe disposée en 4-4-2 avec un duo André - Pentecôte en attaque.
Une entame de match difficile mais Paris ouvre le score, puis se fait rejoindre
Les Bastiais rentrent mieux dans le match que les Parisiens, et obtiennent une bonne occasion au bout de trois minutes de jeu, sur une frappe d'André. Mais Alonzo est présent et détourne le ballon. La formation corse, plus à l'aise, se crée plusieurs situations dans le premier quart d'heure, profitant du déchet parisien. Cependant, le PSG réagit : Arnaud transmet côté gauche à Sankharé, qui avance, puis remet en retrait à Arnaud, qui reprend et ouvre le score (1-0, 19ème minute) !
Paris marque donc sur sa première occasion, mais la joie va être de courte durée. En effet, trois minutes plus tard, André, à 25 mètres, reprend de volée et marque un très beau but, Alonzo étant trop court (1-1, 22ème minute). Après le but, le PSG tente de repartir à l'attaque mais se montre brouillon, et sa défense souffre quelque peu sur les incursions corses, tandis que le milieu de terrain ne se montre pas assez agressif. A quatre minutes de la pause, NGog se procure une occasion mais sa frappe est détournée par le portier bastiais.
A la mi-temps, les deux équipes sont donc à égalité. Paris va devoir montrer plus de présence et faire preuve de plus d'application afin d'espérer l'emporter.
Rien pendant 20 minutes, puis Paris marque et se qualifie
Après le repos, les Parisiens repartent avec de bonnes intentions mais se montrent brouillons dans les transmissions et ne se créent pas d'occasions durant vingt bonnes minutes. Cependant, sur une montée, Armand réalise un bon travail côté gauche, repique dans l'axe, centre du droit et trouve Arnaud, qui coupe la trajectoire et marque (2-1, 67ème minute) ! Une nouvelle fois réaliste, le PSG mène donc au score.
A la 70ème minute, Le Guen réalise son premier changement et remplace Everton, qui sort malheureusement sous les sifflets, par Maxime Partouche, qui dispute ainsi son premier match en pro, à 17 ans. Acclamé, le jeune milieu de terrain offensif se crée sa première occasion deux minutes plus tard, mais sa frappe est trop sur le gardien. Par la suite, Partouche sera acclamé plusieurs fois par le Parc des Princes.
Mené au score, Bastia n'abdique pas, et se crée une grosse occasion à la 78ème minute, par Gaffory, qui marque mais voit son but refusé pour hors-jeu. Or, ce n'était pas lui qui était hors-jeu. Paris a eu chaud... Dans la foulée, Partouche, encore lui, centre côté gauche pour N'Gog, dont la tête passe à côté (80ème minute). Malgré des intentions de part et d'autre, on en restera là. Le PSG se qualifie pour les quarts de finale de la Coupe de France !
Un PSG réaliste qui assure l'essentiel, des jeunes qui font plutôt bonne figure
Paul Le Guen avait fait le choix d'aligner une équipe rajeunie pour cette rencontre, laissant la plupart des titulaires habituels au repos ou sur le banc. L'entraîneur parisien a gagné son pari puisque son équipe s'est qualifiée. Réalistes, les joueurs parisiens n'ont pas été flamboyants mais ont assuré l'essentiel, réalisant une deuxième période plus solide et mieux maîtrisée que la première. Signalons tout de même que les meilleurs auront été Arnaud, double buteur, Armand et Sakho. Everton ne se sera pas montré à son avantage, manquant de physique, mais méritait-il les sifflets du Parc ? Quant à Partouche, qui l'a remplacé, il aura montré de l'envie et fait preuve de belles choses, à 17 ans et pour son premier match en pro.
En tous les cas, espérons que cette victoire redonne de la confiance à tout le groupe, et même à ceux qui n'ont pas joué. Ceux-là mêmes qui devraient être sur le terrain dimanche soir, à Lyon...
