En attendant la reprise de l'entraînement et les nombreux matches amicaux qui attendent l'équipe parisienne durant le mois de juillet, PlanetePSG vous propose une rétrospective de la saison 2007/2008 avec un retour sur tous les évènements qui ont agité la vie du club au fil des mois. Premier volet avec le début de saison plutôt morose du club parisien...
Les préparatifs
Après un exercice 2006-2007 bien terne, tout le monde au club voulait oublier au plus vite ce fiasco afin de se replonger vers cette saison qu'on espérait meilleure.
divers/psg-valence-3838_diaporama.jpg" align="left"> Au niveau des recrues, les noms n'étaient pas très clinquants et les supporters devaient se contenter des arrivées de Grégory Bourillon, Didier Digard ou encore Zoumana Camara. En contrepartie, Edouard Cissé quittait le club en même temps que d'autres joueurs partis sous forme de prêt. Les grosses interrogations de l'été se situaient dans l'avenir d'Armand ou Rothen mais les deux gauchers, sollicités par Lyon, décideront de rester au club.
Après des matches amicaux pratiquement tous remportés, Paris va partir Outre-Manche disputer l'Emirates Cup. Battus de peu face à Arsenal (1-2) au terme d'une bonne prestation, l'équipe bis du PSG remportait le deuxième match face à Valence (3-0) avec pas mal de jeunes joueurs alignés. On ne le sait pas encore mais ce large succès va faire plus de mal que de bien au club...
Avant le premier match de la saison, l'optimisme était donc de rigueur même s'il était mesuré mais personne ne voulait revivre pareille saison. Et pourtant...
Les performances : En dents de scie
Encore les jambes lourdes après la grosse préparation physique d'avant-saison, les Parisiens débutaient au Parc face à
Sochaux. Auteur d'une bien faible première période, malgré un poteau de Pauleta, les hommes de Le Guen se rattrapent en seconde sans vraiment convaincre. Diané et Frau toucheront du bois mais le score en restait à 0-0. Le Guen trouvera ce match « encourageant » et soulignera le gros match de Landreau qui sauva l'équipe, notamment sur un double arrêt devant Dagano. Un autre temps...
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Lens, la rencontre sera de meilleure facture mais le résultat sera le même. Dominateurs tout au long de la rencontre, les coéquipiers de Rothen, un des plus actifs sur le terrain avec Digard, ne parviendront jamais à trouver la faille malgré quelques belles séquences. Si Paris n'avance pas au classement, on commence à prendre espoir même si Pauleta, placé sur le banc, en perd au contraire.
Au lendemain du déplacement lensois, il s'exprimera dans la presse et évoquera son mal être de ne pas pouvoir jouer tous les matches. Il se doutait à ce moment-là qu'il serait moins important pour le groupe que les années précédentes et exprimait à peine des velléités de départ. Face à
Lorient deux jours plus tard, il est aligné d'entrée et répond de la meilleure façon en marquant un but plein de sang-froid. Cela n'empêchera malgré tout pas la défaite de l'équipe (1-3) qui connaissait son premier revers de la saison face aux Merlus, comme la saison dernière...
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Et comme prévu, la machine va se dérégler par la suite avec des joueurs perdant peu à peu confiance. Le match à
Metz (0-0) est peut-être le pire de la saison de Ligue 1 tant il n'y a rien eu dans cette rencontre. Les Grenats auraient même pu l'emporter, c'est dire...
Alors que Paul Le Guen faisait preuve d'un optimisme déconcertant, il fallait donc pour les joueurs se remobiliser au Parc face à
Lille. C'est à partir de ce match qu'on va parler du fameux « syndrome du Parc ». Inexistants encore une fois en première mi-temps et encaissant un but de Makoun, les Parisiens vont à peine redresser la barre en seconde, secoués comme jamais par un Le Guen remonté. Ils vont surtout compter sur un coup de pouce de l'arbitre qui siffle un penalty généreux. Mais Pauleta manque sa tentative et débute là le calvaire pour le Portugais qui va connaître des semaines difficiles par la suite. Malgré tout, Frau va se muer en sauveur inhabituel et évitera à Paris une défaite malvenue dans les dernières minutes (1-1). Mais certains joueurs parlent de plus en plus de crispation à domicile et cela n'incite pas à entrevoir une amélioration dans les semaines à venir.
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Il n'y a guère qu'en déplacement que les joueurs de la capitale parviennent à se libérer et produire du jeu. Dans un 4-3-3, schéma que Le Guen aime à reconduire pour créer un électrochoc, les Parisiens se comportent plutôt bien au
Mans (0-2) et mettent beaucoup de détermination pour ramener un succès précieux. Grâce à deux buts d'Armand et Diané inscrits avant l'heure de jeu, les Franciliens pouvaient subir en fin de match la déferlante mancelle assez maladroite dans l'ensemble. Cette victoire permet de préparer au mieux le « clasico » PSG-OM, programmé assez tôt en septembre comme l'année précédente, preuve qu'il a perdu pas mal en saveur...
L'ambiance...
Alternant bons résultats en déplacement et prestations plus médiocres à domicile, les Parisiens ne savaient pas très bien où ils en étaient. S'appuyant sur une grosse solidarité hors de leurs bases, ils semblent être inhibés au Parc où leurs adversaires les attendent le couteau entre les dents. Mais cela n'explique pas tout et le manque de qualité technique de l'équipe, où seul Diané est capable d'exploits balle au pied, est criante.
Tandis que Pauleta confirme qu'il reste jusqu'à la fin de saison, un Brésilien fait son arrivée en la personne de Ceará, Cayzac se rendant compte pendant le match à Lille qu'il n'avait personne derrière Mendy au poste de latéral droit au moment où « Ber » était en train de se faire soigner. Un constat inquiétant mais qui correspond bien au club où rien n'est véritablement huilé à l'image d'un Camp des Loges en travaux qui ne facilite pas les conditions de travail des joueurs. A la fin du mois d'aout, Paris est 13e...
