C'est ce qu'a tenté d'expliquer le président parisien, Laurent Perpère : « En matière de sécurité, il faut avoir le courage de dire la vérité. Moi aussi j'aimerais faire plus. Mais sur un match comme celui-là, à Paris, avec toutes les menaces actuelles, il ne faut pas jouer avec le feu. Tout le monde doit prendre ses responsabilités. »
Etonnement ce discours n'est pas partagé par le président de la Commission nationale mixte de sécurité et d'animation dans les stades (fiou), Gérard Rousselot, qui veut absolument appliquer le réglement : « Ces 5 % sont valables dans toutes les compétitions, même en UEFA, rappelle l'ancien président nancéien. On n'y déroge qu'exceptionnellement lorsqu'il y a des travaux dans les stades. »
Si Paris n'offre pas la totalité des places demandées par le réglement c'est, biensur, pour limiter les incidents. « Nous faisons exactement comme les autres années », explique Laurent Perpère qui ajoute également qu'ils « ne demanderont pas davantage au match retour ».
Gérard Rousselot, presqu'inconnu, se veut même menaçant envers les dirigeants du club parisien : « Si le PSG ne respecte pas ce contingent, on ajoutera au règlement des sanctions financières. Ne pas donner satisfaction aux supporters marseillais peut être considéré comme une provocation. Aux dirigeants du PSG de voir quel est le plus grand risque. »
Et qui sera encore pointé du doigt suite aux incidents de cette rencontre ?
Déclarations Le Parisien (Lundi 21/10)