En attendant le match très attendu entre le PSG et Lyon samedi soir, PlanetePSG vous propose tout au long de la semaine de revivre les confrontations les plus marquantes entre les deux formations, lors de ces dernières années. Suite de la rétrospective avec les épisodes de décembre 2002, qui a failli couter sa place à Luis Fernandez, et mai 2004, qui a sacré l'OL malgré le succès du PSG.
4 décembre 2002 - PSG 2-0 Lyon. Buts : Heinze (38e), El Karkouri (53) pour le PSG. Parc des Princes : 39 645 spectateurs.
Equipe du PSG : Letizi – Cristobal, El Karkouri, Heinze, Potillon – Nyarko, Déhu (H. Leal, 85e)– Fiorèse, Ronaldinho (cap.) (Benachour, 89e), J. Leroy – Cardetti (L. Leroy, 69e). Entraîneur : L. Fernandez.
Malgré un jour et un horaire particulier (un mercredi à 18h30) pour un PSG-Lyon, cette rencontre rassemblait pas mal de monde au Parc. Il faut dire que le contexte est sulfureux. Paris restait sur trois revers d'affilée et un nouveau résultat négatif couterait la tête de Luis Fernandez, de plus en plus menacé. L'ambiance était donc tendue avant la rencontre et l'entraîneur parisien décidait de nommer capitaine, Ronaldinho pour la toute première fois.

divers/_40208547_heinze203x270.jpg" align="left"> Sous une pluie battante, Paris se montrait conquérant et Heinze, un des plus fidèles soldats de « Luis », ouvrait le score d'un tacle rageur consécutif à un coup-franc de Ronaldinho (1-0, 38e). Les Parisiens étaient récompensés de leur bon début de match et ne desserraient pas l'étreinte après la pause puisque sur un nouveau coup-franc du Brésilien, Bréchet reprenait devant Cardetti mais Coupet déviait du bout des gants dans les pieds d'El Karkouri qui signait le deuxième but parisien (2-0, 53e). Les deux défenseurs du PSG permettaient donc à Paris de prendre le large. Vairelles ratera une grosse occasion par la suite mais Fiorèse également suite à une belle action collective initiée par le duo Ronaldinho-Jérôme Leroy. Les supporters pouvaient scander le nom de Luis Fernandez et offrir une ovation méritée à Ronaldinho, intenable tout au long de la partie, les Franciliens obtenaient un succès de prestige qui ne connaîtra cependant pas de prolongement.
L'entraîneur parisien, sauvé sur le coup, aura un comportement douteux quelques semaines après ce match déclarant "Auteuil? Je ne connais pas", information fournie par les Supras Auteuil et reprise par le journal L'Equipe, début mars 2003, divisant ainsi les deux tribunes. Ce match contre Lyon sera un des deux seuls coup d'éclat, avec le succès à Marseille (0-3), de cette bien terne saison 2002-2003.
15 mai 2004 – PSG 1-0 Lyon. But : Pauleta (6e) pour le PSG. Parc des Princes : 42 502 spectateurs.
Equipe du PSG : Alonzo – Mendy, Déhu (cap.), Pierre-Fanfan, Heinze – Fiorèse (El Karkouri, 83e), Cana, MBami, Sorin – Ljuboja (Rocchi, 64e), Pauleta (Reinaldo, 80e).

divers/pauleta.jpg" align="right"> L'ambiance était festive pour cette rencontre qui pouvait sacrer l'OL et permettre au PSG de se positionner pour la deuxième place. Dès le début du match, le pressing était haut de la part des Parisiens. Ljuboja débordait côté gauche et servait Fiorèse à l'entrée de la surface qui déviait subtilement vers Pauleta, lequel trompait Coupet avec sang-froid (1-0, 6e) ! Le Portugais justifiait son statut de bourreau des meilleures équipes du championnat et lançait bien la rencontre. Lyon, dans un 3-5-2 inhabituel aligné par Le Guen, n'existait pas dans la première période et voyait les contres parisiens défiler

mais ni Sorin, ni MBami et ni Mendy ne fructifiaient la bonne période des hommes de Halilhodzic.
Et les joueurs de la capitale auraient pu nourrir des regrets car la seconde mi-temps allait être à sens unique. Se contentant de défendre dans leur camp, les coéquipiers d'un Déhu impérial repoussaient tout sur leur passage. Et quand la défense ne parvenait pas à intercepter le cuir, Alonzo était présent sur sa ligne, au sol comme sur une tête de Govou, ou dans les airs, sur une reprise de la tête de Juninho à cinq minutes de la fin. Mais cela n'empêchera pas l'OL d'être sacré pour la troisième fois consécutive en Ligue 1. Paris, quant à lui, finira la saison en trombe avec une deuxième place et une Coupe de France glanée.