Compte tenu des victoires de Lyon et Monaco, pensez-vous avoir perdu le titre lors de cette 27 e journée ?
Je rêve toujours du titre. Il reste onze journées et 33 points à prendre. Mais on connaît nos limites, c'est pour ça que nous ne parlons pas du titre. Pour être champion, il nous manque du temps et du travail. Il est difficile de lutter contre des équipes comme Lyon ou Monaco qui travaillent depuis longtemps avec le même groupe. N'oubliez pas que beaucoup de joueurs sont arrivés à Paris cette saison et que nous avons vécu un début de championnat difficile. L'objectif des dirigeants est d'accrocher une place européenne. Nous, les joueurs, nous voulons la Ligue des champions. On pense tous les jours à l'Europe.
Trouvez-vous le calendrier de fin de saison favorable au PSG ?
C'est à nous de le rendre favorable. Les deux prochaines journées seront très importantes puisque nos adversaires au classement vont se rencontrer, ils peuvent donc tous perdre des points. On y verra plus clair dans quinze jours. Après notre match contre Ajaccio, j'espère que nous serons en situation favorable. Cela dit, ce championnat est tellement fermé que, dans deux journées, la situation n'aura peut-être pas bougé.
Ne pas disputer de Coupe d'Europe peut-il se révéler déterminant ?
Moi, je préférerais être à la place de ceux qui jouent encore sur les deux tableaux. Même si c'est dur de disputer deux matchs par semaine, la fatigue physique peut être compensée par le surcroît de confiance qu'apportent des succès en Coupe d'Europe. La fin de saison se jouera sur le mental et la valeur du banc des équipes engagées en Coupe d'Europe. Mais pour le bien du PSG, nous devons ne penser qu'à nous, pas aux autres.
Pour vous, quelle serait la fin de saison idéale ?
Je rêve du doublé coupe-championnat. C'est ça l'idéal. J'aimerais que le match de championnat contre Lyon, lors de la 37 e journée, soit décisif pour le titre, que ce soit comme une finale.
Propos recueillis par Laurent Perrin (Le Parisien , lundi 08 mars 2004)