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PSG : Bilan 10-11 : Coupet, clap de fin

Publié le 05 Juin 2011 à 00h25 par Ted75
PSG : Bilan 10-11 : Coupet, clap de fin
Parti numéro un, puis numéro deux et enfin à nouveau numéro un, Grégory a connu une saison agitée. Remis de sa blessure qui l'a tenu éloigné des terrains plusieurs mois entre novembre 2009 et avril 2010, l'ancien international français était prêt à croquer dans cette saison finale. Mais force est de constater qu'elle n'a pas été de tout repos...

Un début de saison médiocre

Enthousiaste à l'idée de disputer sa deuxième saison parisienne, Coupet se montra déjà optimiste dès le mois d'aout. Mais ses performances ne firent pas vraiment l'unanimité pendant ce mois estival. Passant complètement au travers face à Bordeaux au Parc (1-2) et à Sochaux (3-1) en étant responsable sur tous les buts encaissés, le gardien parisien retomba dans ses travers. Et il assuma après le revers dans le Doubs : "Je suis déjà responsable sur le premier but, et cela nous met en difficulté pour la suite. Ces buts encaissés n'ont rien à voir avec ma blessure à la cuisse. Je fais mon autocritique parce que je sais qu'il ne faut pas rejeter ses propres responsabilités sur les autres."

Antoine Kombouaré trancha quelques joueurs après : Edel devint le numéro 1 dans les cages...

Un Coupet résigné

Même s'il se réfugia dans le travail, en grand professionnel, Grégory Coupet ne sembla pas soucieux de reprendre une place de titulaire. Ce qui agaça parfois son entraîneur : "Vous l'avez certainement remarqué mais, aujourd'hui, Grégory Coupet est content de voir Edel réussir, il le pousse à donner le meilleur de lui-même. C'est tout à son honneur. Mais, moi, j'aime le voir en compétition avec Edel, qu'il vienne le titiller. Il a encore beaucoup de choses à nous apporter, c'est ce que j'attends de lui. Pour moi, ils sont tous les deux des numéros un".

Des déclarations qui suivirent celles d'un Coupet plutôt résigné dans son discours : "Au niveau des gardiens, les choses sont très claires : Edel est numéro 1 parce qu'il est le meilleur, parce qu'il bosse très bien et parce qu'il l'a prouvé à l'occasion de tous les matches qu'il vient d'effectuer. Et moi je suis passé numéro 2 (...) Le coach aimerait peut-être qu'on se « bouffe la gueule » beaucoup plus entre nous. Mais, désolé, cela ne se passe pas comme ça. Il n'y a pas de rivalité. Au contraire, on peut même parler d'amitié."

Avant de reprendre enfin le flambeau

Mais Apoula Edel n'étant pas vraiment à la hauteur, et c'est un doux euphémisme, le portier parisien reprit le flambeau courant mars après un énième match médiocre de son partenaire face à Benfica. Pas vraiment irréprochable lors de match de rentrée à Marseille (2-1), le portier rassura beaucoup plus lors de ses prestations suivantes.

Il en profita même pour s'exprimer dans la presse et égratigner son coéquipier Hoarau et quelques supporters "C'est sain et humain de dire ce qu'on a sur le cœur. Ce qui me dérange, c'est de ne pas l'assumer derrière. A certains, j'ai envie de déclarer : « Tu dis un truc mais, derrière, ne viens pas dire que tu le penses pas ou que tu t'excuses. » Tout le monde peut critiquer. Mais arrive un moment où il faut balayer devant sa porte et se demander si on est soi-même irréprochable (...) En foot, il n'y a plus de légèreté. Que de la tension. J'en ai ras le bol. Ce foot-là, je ne le regretterai pas. Il me saoule. La semaine dernière, j'étais au tournoi de futsal de Bercy. Pendant quatre heures, on n'a entendu que « Leproux enc... » Ma fille était là. J'avais honte. Ce milieu-là est lourd. Beaucoup trop pour moi".

La boucle est bouclée

Clin d'œil du destin, Coupet joua le dernier match de sa carrière à Saint-Etienne, club où il fut formé. Dans une fin de saison où il enchaina les bonnes prestations, on pensera néanmoins à son match en finale de Coupe de France où il jugea mal la trajectoire du coup franc d'Obraniak. Une erreur qui couta cher au final... L'ancien Lyonnais ne terminera donc pas sur un trophée. Mais à 38 ans, il peut désormais tranquillement revenir à Madrid vivre avec toute sa petite famille et se retourner sur une carrière bien remplie et riche en émotions...

Grégory Coupet en stats :

-23 titularisations (dont 15 en Ligue 1).

-Moyenne annuelle PlanètePSG : 5.5.

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