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PSG : Bilan 10-11 : Jallet, à bout de souffle

Publié le 06 Juin 2011 à 15h03 par Ted75
PSG : Bilan 10-11 : Jallet, à bout de souffle
Avec 48 matches au compteur, Christophe Jallet n'a pas ménagé ses efforts pour sa deuxième saison parisienne. Titulaire indéboulonnable sur le côté droit de la défense, l'ancien Lorientais aura réalisé une saison mitigée avec des débuts en trombe et une fin plus difficile. Mais il reste une valeur sure...

Des débuts en fanfare

Fini le débutant, Christophe Jallet aborda cette deuxième saison au PSG plein d'ambitions. Prenant la place de Ceará, le latéral enchaîna les bonnes prestations et se comporta comme un élément-clé du vestiaire parisien. Son analyse fin aout fut lucide : "On a un groupe assez costaud. L'idéal serait de terminer dans les cinq premiers du championnat. Notre état d'esprit a changé. On a tellement galéré l'an dernier que ça nous a rapprochés. Aujourd'hui, on est une équipe."

Même si ses prestations ne lui permirent pas de gouter à l'Equipe de France, il ne se découragea pas répétant qu'il ne se "prend pas la tête". Même s'il réussit à attirer l'œil de Jurgen Klopp, sans doute impressionné par ses performances lors de la double-confrontation face à Dortmund (1-1 en Allemagne, 0-0 à Paris). Défenseur, Jallet put aussi se muer en buteur comme en attestèrent ces deux buts inscrits en début de saison face à Lviv en Europa League et à Valenciennes en Coupe de la Ligue.

Mais titulaire à chaque match, Jallet commença logiquement à s'essouffler à l'image de prestations moins convaincantes, notamment sur le plan défensif. Il se montra même parfois nerveux, comme sur ce duel face à Seville où il se fritta à Perotti et Navarro...

Un joueur bien dans ses baskets

Début décembre, le joueur accorda une interview au Parisien où il évoqua son début de carrière au PSG : "Ce que j'ai vécu en passant de Lorient au PSG, c'est ce que j'avais connu en passant de Niort à Lorient. Personne ne m'attendait. Je m'inspire de ce qu'a fait Laurent Bonnart à Marseille. Il a joué en Ligue des champions et a même parfois été capitaine de l'OM alors qu'il venait du Mans. (...) Dans la rue, les gens me reconnaissent un peu plus, mais je ne suis pas devenu un demi-dieu. Je reste le même. Les gens m'encouragent et me parlent de l'équipe de France. L'an dernier, alors que ça ne marchait pas aussi bien, c'était un peu plus négatif. Mais avec moi, les fans étaient plus indulgents qu'avec d'autres".

La presse le fut également en lui attribuant régulièrement de bonnes notes alors que ses prestations en match purent interroger. Mais il garda la confiance de Kombouaré même si Ceará déçut rarement quand on fit appel à lui. Auteur d'un nouveau but en championnat, à Caen, le latéral ne tarda pas ensuite à prolonger, liant son contrant jusqu'en 2015 avec le PSG. Une prolongation justifiant la confiance que le club place en lui mais également parce que le joueur se sent bien dans la capitale : "Je souhaitais m'inscrire dans la durée avec le PSG. C'est chose faite et j'en suis très heureux. Ça marque une reconnaissance du club envers moi et de mon côté le souhait de le lui rendre. Je vis bien à Paris, ma famille aussi. C'est l'un des facteurs qui ont compté. Quand tout le monde est heureux et que l'on réalise des saisons comme cette année, ça donne envie de continuer".

Une fin plus difficile

Mais la suite fut moins rose pour le numéro 26 parisien. En manque de jus, il commença sérieusement à baisser de pied jusqu'à connaître le cauchemar le 10 mai dernier face à Nancy. Accrochant légèrement Féret en déséquilibre dans la surface, Jallet fut expulsé. Laissant son équipe à dix, le latéral sut immédiatement qu'il allait manquer... la finale de Coupe de France quatre jours plus tard. Une grosse déception pour celui qui fut un des hommes du match de la finale précédente face à Monaco. Une décision sévère de l'arbitre qui revint expliquer son choix après cette rencontre : "Je suis très triste pour Jallet. Mais, même si sa faute n'était pas très grave, il a annihilé une action de but. L'expulsion était obligatoire. Si je ne l'avais pas fait, c'est Nancy que j'aurais lésé en n'appliquant pas le règlement. En sortant le carton, je savais très bien que je privais le joueur de la finale. C'est malheureux pour lui, mais c'est ainsi".

Pour le joueur, la déception fut légitime : "C'était assez difficile. Je pensais que j'arriverais à mieux gérer cela [...] Il faut essayer d'évacuer. On ne peut pas effacer la déception comme ça."

Finissant difficilement, Jallet a toutefois mérité de bonnes vacances. Espérons le voir régénéré et prêt à en découdre pour sa troisième saison au club. Et loin d'être la dernière...

Christophe Jallet en stats :

-48 titularisations (dont 35 en Ligue 1).

-3 buts (1 en Ligue 1), 1 passe décisive.

-4 cartons jaunes, 1 rouge

-Moyenne annuelle PlanètePSG : 5.28.

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