Equipe du PSG : Sirigu – Ceará, Bisevac, Sakho (cap.), Armand – Bodmer, Matuidi – Jallet, Pastore, Nênê - Gameiro.
Paris a joué à l'envers
Comment Paris a-t-il pu perdre ce dimanche soir ? Venu dans son système en 5-4-1, Nancy a déjoué tous les pronostics et est venu jouer un bien mauvais tour au club de la Capitale. Du début jusqu'à la fin, les Parisiens ont manqué de cohésion dans leur jeu. Si les premières minutes ont été encourageantes, avec des essais de Matuidi (2e), Gameiro (4e) et Nenê (5e), la suite allait être moins reluisante. Nancy pointait même le bout de son nez par Lemaitre, dont la frappe dans un angle fermé obligeait Sirigu à rester vigilant (6e). Les joueurs de la capitale essayaient pourtant de multiplier les passes, avec un jeu qui penchait à gauche, mais rien n'y faisait. Nenê se démenait sur son côté mais là aussi rien n'y faisait. Pastore passait, lui, à côté avec deux tentatives sans réussite (27e, 42e), et une inutilité dans le jeu.
Et le plus surprenant arriva au retour des vestiaires. Sakho et Armand restaient au sol sur un centre nancéien. Le ballon arrivait jusqu'à Karaboué qui avait tout le temps de centrer vers Calvé. Le latéral réussissait l'action de sa carrière en envoyant une merveille de frappe en lucarne opposée (0-1, 48e). De quoi permettre enfin à Paris de se réveiller. Pastore ne cadrait pas (53e), tandis que Jallet (62e), Sakho (64e) et Erding, fraîchement entré (69e), ne rencontraient pas de réussite dans leurs tentatives. Paris passait en 4-4-2 en losange, permettant à Pastore de toucher plus de ballons. Mais Nancy tenait bon et faisait même briller Sirigu, impérial cette fois-ci sur une tête d'André Luiz (67e). Le club lorrain s'en tenait ensuite à son gardien, N'Dy Assembe. Après avoir été sauvé par sa barre sur une frappe de Gameiro (78e), il sortait le grand jeu simultanément devant Nenê et Bodmer (81e). Paris ne forcera jamais le verrou lorrain et repart bredouille. Les temps sont décidément bien difficiles du côté de la Capitale...
Le Vélodrome en point de mire
La trêve internationale n'a pas tout résolu dans le jeu parisien. Manquant de liant, les joueurs ont livré une bien pâle prestation. Une aubaine pour Nancy, venu solide derrière et profitant de quelques contres pour se montrer. Seul Nenê a paru au niveau, tandis que Pastore a alterné le chaud et surtout le froid. Ménez, suspendu sur ce match, a peut-être manqué pour apporter plus de percussion...
Désormais, les yeux sont rivés sur le Vélodrome où le PSG se rend dimanche prochain. Un nouveau revers réveillera sans doute les vieux démons du côté de Paris qui reste sur un nul et cette défaite, mettant fin aux 12 matches d'invincibilité du club en championnat. Une réaction sera donc très attendue du côté de Marseille pour la bande à Antoine Kombouaré...