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L1 PSG : ACA : Notes > Un Paris en progrès

Publié le 05 Mars 2012 à 19h22 par Ted75
Si tout n'a pas été parfait, loin de là, le PSG a livré une partie sérieuse pour disposer d'Ajaccio, équipe en forme de ces dernières semaines. Un large succès auquel ont participé tous les joueurs offensifs puisqu'ils ont marqué tous les quatre. Du progrès dans le jeu mais encore cette fâcheuse manie de se mettre en difficulté sur les coups de pieds arrêtés. Quoiqu'il en soit, et en dépit de ce que certains observateurs affirment, Paris a montré par moment de belles séquences et repris son trône de manière logique. Beaucoup de satisfactions, à commencer par un homme de l'ombre...
Homme du match :
Matuidi (7.5) : On aurait largement pu mettre un des quatre joueurs de devant mais c'est l'occasion de souligner la performance d'un joueur rarement mis en lumière. Excellent en début de saison avant sa blessure face à Lyon début octobre, l'infatigable milieu parisien a livré une grosse partie en étant constant sur toute la durée du match. Voilà pourquoi il a les honneurs de cette rubrique. Auteur d'entrée d'une belle roulette pour se dépêtrer du pressing adverse (4e), il n'a pas hésité à se projeter vers l'avant. Pour preuve, son relais avec Pastore sur le premier but parisien. Il a par ailleurs compensé les montées de Maxwell en redescendant latéral quand il le fallait. Il commet la faute qui amène le but ajaccien mais, à sa décharge, il n'y avait absolument pas faute et son tacle était parfait. A son crédit, de bonnes récupérations sur les 3eme et 4eme buts.

Reste de l'équipe :
Sirigu (6.5) : Peu de travail dans ce match mais il l'a bien fait. Vigilant sur une frappe de Mostefa (1ere) et une tête de Tibéri (47e), il est abandonné par sa défense sur le but corse alors qu'il avait bien repoussé un premier essai de Diawara (42e). En patron, il est parvenu à calmer Sakho lors d'une vive altercation avec Cavalli (11eme).

Jallet (5) : Pas toujours serein en phase défensive, à l'image de quelques relances manquées, il a multiplié les montées infructueuses en gâchant quelques contres intéressants. Auteur toutefois de bons centres pour Pastore (39e) et Nenê (82e).

Alex (7) : Très bon dans le jeu aérien, il a encore fait parler sa puissance dans les duels. A son actif, un beau sauvetage dans la surface (16e) et de bonnes interceptions. Laisse juste filer Tibéri dans son dos lors d'une occasion corse (51e).

Sakho (5.5) : Toujours pas au top de sa forme, il est monté en puissance au fil de la rencontre. Car sa première période a été très moyenne, avec du déchet à la relance, une erreur d'appréciation sur une passe de Cavalli vers Eduardo (19e) et une faute grossière après une mauvaise relance (30e). S'est donc bien repris par la suite.

Maxwell (6) : Très actif, comme toujours, pour apporter le surnombre, il n'a pas eu une grosse influence malgré une bonne passe en profondeur pour Hoarau (19e). Remplacé, victime d'un claquage, par Tiéné (77e), auteur du centre à l'origine du quatrième but. Passé même milieu gauche après l'entrée de Ceará dans les arrêts de jeu.

Motta (7.5) : Comme son compère Matuidi, il a réalisé une belle partie. Toujours bien placé, il a ratissé pas mal de ballons dans un secteur qui est vraiment sa maison. Propre et calme à la relance, il est vraiment la grosse satisfaction depuis un mois.

Ménez (7) : Placé milieu gauche, il a été bien meilleur qu'à Lyon. Plus mobile, il a démarré en trombe avec une belle disponibilité. Il a notamment surpris dans son jeu long plutôt remarquable qui lui a permis de réaliser de beaux changements de jeu. De belles actions menées, comme ce beau raid conclu par une passe précise pour Hoarau (20e), deux tentatives non cadrées (24e, 28e), mais surtout ce but inscrit d'une belle frappe enroulée (29e). Plus de mauvais choix en seconde période malgré une belle ouverture pour Nenê (56e). Remplacé par Chantôme (78e), entré milieu droit. Auteur d'un bon centre pour Hoarau (84e), le joueur formé au club a été passeur décisif sur le quatrième but de Nenê.

Nenê (7) : Positionné, lui, à droite, il a parfois eu du mal à se positionner et fut parfois agaçant en n'étant pas assez spontané sur certaines actions. Mais les stats parlent pour lui. A son crédit, une frappe enroulée qui heurte le poteau (11e), un bon service en profondeur pour Ménez (28e), une remontée de balle à l'origine du deuxième but, un coup franc sur la barre (71e), une belle volée repoussée par Ochoa (82e) et une passe décisive pour Hoarau sur le troisième but (86e). Sans oublier évidemment son but inscrit en toute fin de partie et dédié à ses deux fils au Brésil, Leo et Lucas (90e+2).

Pastore (7) : Toujours un régal à voir jouer. Paris avec ou sans Pastore n'est pas le même. Plus bas qu'à Lyon, cela lui a permis de bien mener le jeu. De bonnes orientations de jeu, de belles déviations pour les latéraux, Maxwell (19e), Jallet (82e) et Tiéné sur le quatrième but, et surtout un but plein de sang froid du gauche face à Ochoa (27e). Bon décalage ensuite pour Ménez sur le deuxième but. Deux frappes non cadrées (39e, 50e, 62e) et plus de mal en seconde période, du sans doute à son manque de rythme encore.

Hoarau (7) : Le Réunionnais est en confiance et cela se voit. Très disponible pour ses partenaires qui le cherchent souvent, au contraire d'un certain Gameiro, il a connu du déchet dans ses tentatives, non cadrées (19e, 21e, 43e), ou détournées par Ochoa (20e, 84e). Il a parfois hésité à jouer en première intention, ce qui a ralenti le jeu, mais a fini par être récompensé de ses efforts avec un but du gauche (86e). Remplacé par Ceará (90e), entré latéral gauche.

Ancelotti (7) : Dans la lignée du match de Lyon, il a choisi d'aligner Pastore derrière Hoarau dans une sorte de 4-2-3-1, où Nenê et Ménez ont été alignés sur leur mauvais pied pour leur permettre de faire parler la précision de leurs frappes. Si le Brésilien a frappé le poteau, Ménez a été plus chanceux. Si la défense a enfin été stabilisée, il devra malheureusement apporter des modifications avec la sortie sur blessure de Maxwell. Ceará et Tiéné, tous deux entrés en jeu, sont des pistes pour le remplacer. L'entrée de Chantôme a également apporté un plus à droite, une solution supplémentaire offensivement. Il est à noter que les remplaçants ont joué un rôle prépondérant en fin de match à Lyon et face à Ajaccio. L'entraîneur et son staff ne doivent pas y être anodins...
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