Equipe du PSG : Sirigu - Jallet, Alex, Bisevac, Maxwell - Matuidi, Motta, Sissoko - Pastore (Bodmer, 66e), Ménez (Sakho, 85e), Nenê (Hoarau, 81e).
Un niveau de jeu affligeant mais la réussite était parisienne
On se demande encore combien de temps le PSG va tenir le choc avec Montpellier en tête du championnat. Au vu de son niveau de jeu depuis quelques semaines, voire mois, Paris souffre sérieusement de la comparaison avec les Héraultais au jeu plus posé et séduisant. Mais la bande à Ancelotti reste malgré tout à l'affut du leader grâce à ce succès acquis au terme d'un duel très tactique. La tactique justement, l'entraîneur italien l'a à nouveau modifiée pour installer un 4-3-2-1 sans attaquant de pointe et sans non plus Sakho, laissant Alex et Bisevac former la 10ème charnière centrale de la saison ! Avec Nenê, par contre, de retour en tant que titulaire. Le Brésilien était d'ailleurs au service pour Jallet dont la reprise était contrée. Mais Ménez, à l'affut, reprenait en renard et trompait un Mandanda trop court (1-0, 6e). Le match était lancé et Paris récompensé de sa belle entame. Le souci, c'est que cela ne connaissait pas de prolongements.
Pendant tout le reste de la rencontre, les Parisiens choisissaient de laisser le ballon à leur adversaire afin de mieux les contrer. Mais faute de solutions devant et de fluidité dans la circulation de balle, ils subissaient dangereusement. Après quelques alertes sans conséquences, notamment une frappe trop croisée d'Amalfitano (28e) et une autre contrée par Alex (44e), les Franciliens finissaient par craquer en début de seconde période. Un centre d'Azpilicueta trouvait Rémy dont la déviation trouvait André Ayew, pour l'égalisation de la tête (1-1, 59e). Loupant le but du break juste avant par Nenê (52e), Paris devait repartir de l'avant. Et ne tardait pas à réagir. Fautif sur le but de l'OM, Alex se rachetait en gagnant son duel avec Diarra sur un corner de Nenê. La suite ? Un coup de tête qui trompait le portier phocéen avec l'aide du poteau (2-1, 61e). Le Parc pouvait chavirer, Paris avait fait le plus dur.
La fin de match sera toutefois crispante, Brandao, tombant sur un bon Sirigu (81e) et, surtout, Cheyrou enlevant trop sa reprise (82e). Mais le score en restera là malgré une impression très mitigée à la fin du match. Paris n'a pas brillé, loin de là. Mais il a gagné lors de ce match très important. Pour la manière, on espère du mieux à Auxerre samedi prochain...
Paris supporter de... l'OM mercredi
Paris est donc toujours à la lutte avec Montpellier pour le titre. Mais les Héraultais peuvent reprendre trois points d'avance en cas de succès à Marseille mercredi. Une équipe phocéenne qui aura surement en tête sa finale de la Coupe de la Ligue face à Lyon trois jours après. Et sera sans doute pas aussi mobilisée qu'elle n'a pu l'être ce dimanche soir. Pas maintenant que le PSG devra compter sur l'OM....
Concernant le club de la Capitale, on n'a donc pas vu de progrès dans le jeu malgré une entame vraiment intéressante. Le système préféré d'Ancelotti (4-3-2-1) a permis de voir une équipe assez dense dans l'axe mais qui a beaucoup trop reculé. Et a surtout rencontré d'énormes difficultés à faire circuler le ballon. Pastore a été en ce sens encore décevant et sifflé par une partie du public à sa sortie. Seul Ménez a semblé surnager dans ce collectif en étant au four et au moulin. Quant à Motta, son retour a fait du bien pour apporter de la sérénité dans les moments difficiles.
Des moments difficiles, Paris en aura sans doute encore. A commencer par le prochain chez la lanterne rouge, Auxerre. Histoire de faire durer encore un peu plus le suspense en tête...