L'attaquant parisien a ainsi confessé au Parisien que son équipe n'a pas toujours abordé certains matches avec le meilleur des états d'esprit : "On peut critiquer plusieurs domaines comme les coups de pied arrêtés. Mais les joueurs offensifs ont également une part de responsabilité. A-t-on tout fait pour aider nos défenseurs? Il y a eu des résultats comme les matchs nuls à Nice (0-0), et Caen (2-2) ou contre Bordeaux (1-1) qui n'ont pas aidé [...] Quand on affronte des équipes du bas de tableau, elles jouent comme si elles étaient troisièmes du classement. Il y a aussi un peu de suffisance de notre part. On se dit peut-être qu'on est Paris et que ça va suffire". L'ancien romain jure vouloir corriger tout cela lors des derniers matches de la saison.
Jérémy Ménez, déjà auteur de 10 passes décisives, sait aussi faire parler la poudre. Avant-centre face à l'OM, il a offert une prestation excellente. "J'ai toujours joué à ce poste. En équipe de France de jeunes et avec Guy Lacombe à Sochaux, c'était comme ça. Peu à peu, j'ai reculé. Face à l'OM, j'ai pris beaucoup de plaisir, même si j'ai touché peu de ballons [...] J'ai perdu cet instinct de buteur que j'avais avant. Je dois refaire des appels tranchants pour le retrouver" a ainsi déclaré l'attaquant.
Lorsqu'il s'agit de faire son bilan personnel, l'ancien sochalien se montre là encore plutôt clairvoyant : "Je peux toujours mieux faire mais je suis plutôt satisfait. Mes statistiques sont bonnes. Il y a des matchs où j'aurais pu faire plus d'efforts, mais on est plus sévère avec moi qu'avec d'autres. Mon jeu est plus solide car je pense plus à l'équipe et je m'emporte moins. Il m'a peut-être fallu plus de temps que d'autres, mais je pense que j'atteins la maturité".