"C'est un tournant. En cas de défaite, ça sera terminé complètement pour les deux premières places. C'est toujours un match plus important pour Paris. On ne se bat pas dans la même cour. Mais ça ne nous empêche pas d'avoir de l'ambition, une philosophie, un style de jeu. Collectivement, les repères sont différents. Mais Paris à cette capacité de pouvoir marquer à tout moment. C'est la meilleure attaque du Championnat. Nous, en dehors d'Eden (Hazard), qui est sur une autre planète, on n'a pas d'autres moyens que le collectif", a analysé le portier du LOSC, qui sait qu'en cas de victoire, son équipe reviendrait à seulement deux longueurs du club de la capitale à seulement quatre journées de la fin de la saison et peut espérer porter ainsi un sérieux coup au moral des Parisiens, qui seraient distancés par Montpellier.
"Je suis sorti plus fort de cette expérience. Quand on ne vit pas ce qu'est le PSG, on ne peut pas savoir. La pression, les attentes... C'était une période très dure. Il y a eu un sentiment d'injustice par moments. J'ai fait des erreurs assez visibles et, à Paris, ça a eu un impact terrible. Même si tu as fait trente-cinq bons matches avant, c'est balayé. Mais humainement, je ne regrette pas. J'ai toujours affronté et assumé. Et pourtant, le contexte médiatique là-bas fait qu'il vaut mieux se cacher. Ici (à Lille), il y a une sérénité. Mais je suis aussi exigeant avec mes prestations", a-t-il confié.
